L’Estonie, membre de l’espace Schengen, fait face à d’importantes pénuries de travailleurs dans plusieurs secteurs clés.
Santé, agriculture, industrie manufacturière… les besoins de recrutement sont criants, d’après un récent rapport de l’Autorité européenne du travail (EURES).
Au 3ème trimestre 2023, le pays balte dénombrait pas moins de 12 040 postes vacants selon ses statistiques officielles. Un chiffre en baisse de 8,7% sur un an, mais qui reste préoccupant.
Les domaines les plus touchés sont notamment la foresterie, la pêche aquacole, la médecine généraliste et spécialisée, la pharmacie, les soins infirmiers.
Il faudra aussi ajouter à cette liste, la mécanique agricole et industrielle ou encore les télécoms et l’électronique. Ces secteurs sont, eux aussi, mal desservis.
Bref, de nombreux débouchés s’offrent aux travailleurs étrangers dans ces filières sous tension. Surtout que l’Estonie est réputée pour faciliter l’obtention des visas professionnels, d’après le site VisaGuide.
Seuls les citoyens de l’UE, l’EEE et la Suisse sont dispensés de cette formalité. Les autres doivent préalablement décrocher un contrat de travail sur place avant de postuler au visa. Mais les chances sont réelles au vu des importants trous dans la raquette estonienne.
Certains secteurs sont même carrément excédentaires selon l’EURES : tourisme, textile, design, bibliothéconomie et bien d’autres. Pas la peine de miser dessus pour espérer immigrer dans les pays baltes.
En revanche, pour la santé, l’agriculture, la production industrielle et ceux déjà cités plus haut, la chance d’être accepté est grande. L’Estonie ne s’en cache pas, elle a un urgent besoin de main d’œuvre étrangère pour combler ses manques.
Ce pays pourrait donc représenter l’eldorado rêvé pour les professionnels africains désireux de rejoindre l’espace Schengen.
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