Espace Schengen : aubaine pour ce type de travailleurs étrangers ; ils peuvent facilement recevoir…

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Crédit photo : Wikipedia / Rob984

Un vent d’opportunité souffle sur l’Espace Schengen pour certains travailleurs extra-communautaires, plus précisément les professionnels de la santé.

Le Danemark, pays souvent en pointe sur les questions migratoires, vient d’annoncer une série de mesures assouplissant l’accès à son marché du travail pour ces profils.

C’est un véritable coup de pouce que s’apprête à donner le royaume scandinave aux blouses blanches et autres personnels soignants.

Dès le 1er juillet prochain, infirmiers, aides-soignants et autres professions paramédicales en pénurie intégreront la « liste positive » des métiers qualifiés, sésame ouvrant droit à un permis de séjour et de travail. 1000 précieux sésames seront ainsi mis à disposition d’après les informations relayées par Schengen Visa Info.

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus globale visant à résorber le déficit chronique de personnel qui frappe le secteur de la santé danois.

On se souvient du rapport EURES de 2023 qui recensait pas moins de 41 pénuries dans le domaine, allant des praticiens généralistes aux sages-femmes en passant par les assistants pharmaceutiques.

Le Danemark ne fait d’ailleurs pas figure d’exception. Partout en Europe, le vieillissement de la population et l’attractivité limitée de certains métiers exercent une pression croissante sur les systèmes de santé.

L’ouverture des frontières Schengen apparaît alors comme une manne providentielle, permettant de puiser dans un réservoir rempli de travailleurs qualifiés étrangers.

Ces nouvelles règles danoises vont même plus loin. Elles prévoient une extension du programme d’autorisation, dispositif permettant aux professionnels de santé hors UE d’obtenir un permis de séjour en vue d’être habilités.

Les titulaires d’un tel permis seront désormais dispensés de permis de travail, simplifiant considérablement leurs démarches administratives.

Un délai supplémentaire de six mois sera par ailleurs accordé aux diplômés étrangers pour trouver un emploi à l’issue de leur autorisation d’exercice. De quoi leur faciliter l’insertion professionnelle et convaincre les plus talentueux de rester durablement sur le sol danois.

Cette politique volontariste du Danemark pourrait bien inspirer d’autres pays européens confrontés aux mêmes défis. L’espace Schengen pourrait ainsi devenir, sous certaines conditions, un vivier de compétences précieuses pour des systèmes de santé en tension.

Reste à voir si les autres États membres sauront suivre l’exemple danois et adopter une approche plus pragmatique vis-à-vis de l’immigration qualifiée dans le secteur de la santé.

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