Le nom d’Erik ten Hag résonne désormais en Allemagne comme celui d’un entraîneur éphémère. Arrivé au Bayer Leverkusen avec l’ambition de poursuivre l’héritage de Xabi Alonso, il a quitté la scène après seulement deux matchs de Bundesliga.
Cette décision, prise par les dirigeants allemands, est survenue après de nombreux événements que nous allons vous lister.
Dès son premier match, perdu face à Hoffenheim, le malaise est apparu. Le discours d’avant-match de l’ancien coach de Manchester United, jugé peu inspirant, a semé le doute dans le vestiaire.
La rencontre suivante, face au Werder Brême, a aggravé la situation : malgré un avantage de deux buts et une supériorité numérique, son équipe n’a pas su tenir le résultat et a concédé un nul 3-3. Ces débuts catastrophiques ont suffi à miner sa crédibilité.
Les critiques se sont alors multipliées. Certains joueurs affirmaient ne pas comprendre ses méthodes d’entraînement, centrées de manière surprenante sur des pompes répétitives plutôt que sur le travail avec ballon.
D’autres dénonçaient une atmosphère froide, où le lien humain et la communication semblaient inexistants. Même le staff technique, qu’il avait lui-même choisi, n’a pas trouvé grâce à ses yeux. Ainsi, le climat interne s’est rapidement détérioré.
Au-delà du terrain, ses relations avec la direction ont aussi pesé. Erik ten Hag aurait interféré dans certains choix de transferts, privilégiant des profils issus de son propre cercle d’agents.
Le départ de cadres comme Granit Xhaka, combiné à une absence de clarté tactique, a accentué la fracture. Le directeur sportif Simon Rolfes a fini par reconnaître publiquement que « construire une nouvelle équipe dans cette configuration n’était pas faisable ».
Face à cette impasse, le Bayer Leverkusen a tranché. Le PDG Fernando Carro a expliqué que la décision était « douloureuse mais nécessaire » afin de redonner de la sérénité au groupe.
Si certains observateurs jugent ce licenciement précipité, les faits montrent que la confiance avait totalement disparu.
En moins d’un mois, Erik ten Hag est donc passé de grand espoir du renouveau allemand à symbole d’échec express. Ce limogeage restera comme l’un des plus rapides de l’histoire du football européen.
Désormais, le club cherche un nouvel entraîneur capable de rallier les joueurs et de rétablir la dynamique positive laissée par Xabi Alonso. Une chose est sûre : Leverkusen n’avait pas de temps à perdre.