Épouser un mort est possible, mais demeure assez exceptionnel.
Comme il est indiqué sur le site officiel du ministère de la Justice :
« Seul le président de la République peut autoriser, par décret, la célébration du mariage ».
Malgré une procédure complexe, et souvent bouleversante émotionnellement, des « célibataires » veulent obtenir le statut de « veuves » et honorer les dernières volontés de la personne qui les a quittées.
D’après les chiffres du ministère de la Justice, en 2018, 112 demandes de mariage à titre posthume ont été recensées.
Néanmoins, 23 ont été rejetées par le chef de l’État.
Quoi qu’il en soit, le consentement du défunt est indispensable pour que le président, conseillé par le procureur général et le procureur de la République, accepte une telle requête.
La personne à l’origine de la demande, doit prouver que les démarches pour le mariage étaient entamées et que le défunt désirait bel et bien se marier.
« Par exemple, il peut y avoir la réservation d’une salle, l’achat d’une robe de mariée ou des témoignages de proches.
Il faut démontrer que la personne morte avait, malgré tout, l’envie de se marier.
L’épouse à titre posthume n’a pas droit à la succession, elle n’est pas héritière légale », a expliqué l’avocate Carline Leca à Libération.
Un mariage posthume demeure uniquement un geste symbolique.
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