Alors que la guerre russo-ukrainienne bat son plein, le président français Emmanuel Macron a de nouveau assumé la possibilité d’envoyer des troupes occidentales au sol en Ukraine.
« Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s’il y avait une demande ukrainienne, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, on devrait légitimement se poser la question », a récemment déclaré le dirigeant français par rapport à l’envoi des troupes en renfort à l’Ukraine en guerre contre la Russie.
D’ailleurs, pour Emanuel Macron, « l’écarter a priori, c’est ne pas tirer les enseignements des deux dernières années ».
« Je n’exclus rien, car nous sommes face à quelqu’un qui n’exclut rien. Nous avons sans doute été trop hésitants en définissant les limites de notre action », a-t-il déclaré dans une interview à The Economist.
Mais, comme depuis sa première sortie sur le sujet en février 2024, où le chef d’Etat français a publiquement envisagé l’envoi des troupes en Ukraine, plusieurs pays européens se sont désolidarisés de cette option.
C’est le cas de la Lettonie qui a pris le contre-pied d’Emmanuel Macron en ce qui concerne l’envoi de troupes européennes en Ukraine.
En effet, la ministre lettone des Affaires étrangères, Baiba Braze, est revenue sur la question de l’aide militaire européenne à l’Ukraine en conflit avec la Russie.
Dans ses propos, elle a notifié que les Etats membres de l’Union européenne n’ont pris aucune décision relative à l’envoi de troupes en renfort à l’Ukraine, même si toutefois, les discussions sur le sujet se poursuivent.
« Je n’ai vu aucune décision nationale ou commune concernant l’envoi direct de troupes ou de pilotes en Ukraine », a déclaré la cheffe de la diplomatie de la Lettonie dans une interview accordée au journal en ligne ukrainien European Pravda.
« Des discussions ont lieu tout le temps, mais encore une fois, nous ne pouvons parler que lorsque les décisions sont prises », a-t-elle ajouté.
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