Les agriculteurs américains ont exprimé à travers une lettre leur mécontentement au taux élevé des tarifs douaniers sur les importations d’engrais marocains.
Ces mesures, perçues comme un véritable problème, n’arrangent guère les exploitations familiales américaines.
L’origine de cette tension remonte à 2020, lorsque le Département du Commerce américain a favorisé une pétition de Mosaic, une entreprise basée aux États-Unis, pour imposer des droits de douane sur les engrais phosphatés importés du Maroc et de la Russie.
Mosaic avait alors affirmé que des entreprises étrangères subventionnées inondaient le marché américain avec des fertilisants à des prix extrêmement bas, exacerbant ainsi la hausse record des prix des engrais pour les agriculteurs.
Pendant plus de trois ans, ces agriculteurs réunis en Association ont pris les devants pour exprimer ses préoccupations, en déposant un mémoire d’amicus curiae, en envoyant des lettres à la Maison Blanche, aux agences fédérales et en informant les membres du Congrès sur l’impact de cette situation.
En novembre, le Département du Commerce des États-Unis a décidé de réduire les droits de douane sur ces engrais de 19,97 % à 2,12 %, une décision rétroactive et largement théorique puisque l’entreprise marocaine productrice a cessé d’expédier la plupart de ses produits aux États-Unis.
Les efforts pour réduire définitivement ces droits impliqueront plusieurs étapes et agences dans les mois à venir.
En conclusion, les agriculteurs, véritable pilier de l’approvisionnement alimentaire et de la force économique des communautés rurales, sont gravement affectés par ces coûts élevés.
Cette situation entrave leur capacité à accroître l’accès au marché mondial et à satisfaire la clientèle locale et régionale.
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