Carlo Ancelotti a sa façon de faire les choses et se dit prêt à céder le siège madrilène au premier venu s’il est contraint à changer son management.
Jugé simpliste, Carlo Ancelotti a remis les pendules à l’heure lors de la conférence de presse d’avant-match face à Getafe le mercredi 23 avril 2025, comptant pour la 33e journée de la Liga.
Pour lui, pas question de changer sa manière de diriger. Interrogé sur la solidité et la gestion du club merengue, l’italien répond : « J’essaie de gérer les relations avec les personnes tout en restant moi-même. Je me suis énervé souvent cette saison, mais cela ne signifie pas avoir une poigne de fer.
Mon caractère est d’avoir une relation ouverte avec les personnes au même niveau. Pour cela, il est fondamental d’être respectueux et respecté. C’est ce qui s’est passé ici, même maintenant, dans les moments difficiles ».
Avant de poursuivre : « Je suis gaucher parce que personne n’a jamais eu de relation avec moi en tant que droitier. Ni mon père, ni mes entraîneurs, ni mon professeur, personne.
Carlo Ancelotti : » il est fondamental d’être respectueux et respecté »
Souvent, dans d’autres clubs, on me disait que je devais utiliser le fouet. Je n’en suis pas capable, engagez un autre entraîneur si vous pensez que c’est la façon de diriger les gens avec le fouet. Pour moi, ce n’est pas la bonne méthode ».
Même s’il ne fait pas l’unanimité, surtout en ce temps de crise, Carlo Ancelotti peut cependant compter sur le soutien de son président Florentino Pérez.
Dans un échange privé publié par El Chiringuito, l’on peut lire, la contemplation que le président éprouve envers son entraineur, plusieurs fois vainqueur des grands trophées.
« Qu’est-ce qui peut bien te préoccuper, toi qui es l’entraîneur le plus titré de l’histoire du Real Madrid ? Tu as gagné 15 titres avec le Real Madrid. Tu peux être fier de ce que tu as réalisé », a confié Pérez à Ancelotti.
Pour l’instant, bien que son départ se fasse de plus en plus sentir, son remplaçant, quant à lui n’est pas encore officiellement désigné. Néanmoins, selon les spéculations en interne, cela se jouera entre Jürgen Klopp et Xabi Alonso.