Le paludisme persiste en tant qu’une des maladies les plus meurtrières en Afrique, propagée par les piqûres de moustiques et entraînant un nombre de décès annuel supérieur à celui de nombreux autres animaux dangereux.
La nécessité de développer un vaccin efficace contre le paludisme devient de plus en plus cruciale. Au fil du temps, les remèdes contre cette maladie ont dû évoluer pour faire face à la résistance croissante des agents responsables.
Dans cette perspective, le Cameroun a récemment été approvisionné en doses du vaccin antipaludique « RTS,S », recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le communiqué de l’OMS en date du 22 novembre, plus de 330 000 doses de ce vaccin ont été acheminées dans le pays.
Ce vaccin, préconisé par l’OMS, fait actuellement l’objet d’une phase pilote. En cas de résultats concluants, sa distribution sera ensuite étendue à la population.
Des expérimentations menées dans des pays comme le Ghana, le Kenya et le Malawi ont déjà démontré une réduction de 13 % de la mortalité liée au paludisme parmi deux millions d’enfants vaccinés.