Excellente perspective pour le continent africain dans le domaine de l’énergie. Dans sa stratégie énergétique à horizon 2050 dévoilée cette semaine, la Russie mise sur l’Afrique et l’Amérique latine pour doper ses exportations d’hydrocarbures dans les prochaines décennies.
Selon les projections de Moscou, la consommation énergétique de l’Afrique va littéralement exploser de 70% d’ici 2050 sous l’effet de la croissance démographique et économique.
Un marché prioritaire pour les exportations russes de pétrole et de gaz qui doivent se réorienter, la Russie ayant perdu une partie de ses débouchés européens depuis la guerre en Ukraine.
Un plan d’expansion des infrastructures destinées à l’export de l’énergie vers l’Afrique et l’Amérique latine a ainsi été élaboré pour concrétiser cet objectif stratégique de diversification des marchés énergétiques de la Russie.
Outre son expertise technologique, Moscou entend profiter de ses liens historiques privilégiés avec de nombreux pays africains hérités de l’époque soviétique.
La croissance rapide du sous-continent, qui abrite déjà plus d’un milliard d’habitants, en fait en effet un partenaire naturel pour assurer des débouchés pérennes aux ressources énergétiques russes. Une coopération mutuellement bénéfique qui semble prometteuse.
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