La Chine a énormément investi en Égypte, un pays d’Afrique du Nord, dans le domaine énergétique.
En effet, sous l’impulsion de l’initiative « la Ceinture et la Route », la Chine s’impose comme un partenaire clé de la transition énergétique en Égypte.
Ces dernières années, les entreprises chinoises ont massivement investi dans des projets d’énergies renouvelables, contribuant à une transformation verte et durable du paysage énergétique égyptien.
Parmi les projets phares figure le complexe industriel photovoltaïque de Benban, mis en œuvre par TBEA Xinjiang New Energy Co., Ltd., avec un financement de la Banque industrielle et commerciale de Chine et de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures.
Ce parc solaire aide l’Égypte à renforcer sa capacité de production d’énergie renouvelable, dans un contexte de forte demande en électricité.
Autre initiative majeure : le projet éolien du golfe de Suez, porté par PowerChina, qui progresse régulièrement le long de la côte de la mer Rouge.
Avec une capacité installée prévue de 500 mégawatts, il deviendra l’un des plus grands parcs éoliens de la région.
Ce projet est un levier important pour l’approvisionnement en énergie verte de l’Égypte.
La ministre égyptienne du Développement économique, Dr. Rania Al-Mashat, a appelé à une intensification de cette coopération.
Invitant les entreprises chinoises à s’installer dans la zone économique du canal de Suez, elle y voit un moyen d’attirer des investissements directs étrangers, de stimuler l’emploi, et de réduire l’empreinte carbone du pays.
Elle a aussi souligné l’importance du transfert de technologies solaires pour renforcer la production locale.
Cette coopération sino-égyptienne est un modèle pour les pays du Sud dans leur quête de développement durable.
Avec des investissements croissants dans les énergies propres et l’innovation technologique, elle ouvre la voie à un partenariat vert solide et mutuellement bénéfique.