Depuis que Mohamed Bazoum a été renversé du pouvoir au Niger, les relations entre Niamey et le Bénin dirigé par Patrice Talon ne sont plus au beau fixe.
En représailles à la décision du Niger de maintenir sa frontière fermée, le Bénin a imposé un blocus sur l’embarquement du pétrole nigérien.
Cette décision diversement appréciée au sein de l’opinion publique nigérienne et béninoise a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Quelques jours après cette décision, les nouveaux hommes forts de Niamey ont pris une décision radicale.
Ils ont décidé d’écarter de l’enlèvement du fret nigérien au port de Lomé les véhicules immatriculés au Bénin.
A la faveur d’un communiqué rendu public et relayé par le média Afrique sur 7, le Ministre nigérien des transports a formellement indiqué que « l’enlèvement du fret nigérien au port de Lomé et en tout lieu du territoire de la République Togolaise est exclusivement réservé aux véhicules immatriculés au Niger et au Togo conformément à l’accord bilatéral de transport routier entre la République du Niger et la République togolaise ».
« Même en situation exceptionnelle, les véhiculés immatriculés au Bénin sont purement et simplement exclus », précise le communiqué.
« (…) en cas de forte demande, et sur autorisation exceptionnelle du Ministre des Transports et de l’Equipement, les véhicules immatriculés au Burkina Faso, au Mali et au Ghana peuvent participer à l’enlèvement dudit fret », lit-on dans le communiqué.
En tout état de cause, le ministre menace de sanctionner les acteurs qui agiront en contradiction avec les dispositions indiquées dans le présent communiqué.
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