Le milieu de terrain emblématique de Manchester City, Kevin De Bruyne, se rapproche d’une destination pour son avenir professionnel : le Napoli.
Selon plusieurs médias, le maestro belge envisagerait sérieusement de rejoindre le Napoli à l’issue de son contrat avec les Skyblues, qui expire à la fin de la saison en cours.
Après une décennie de loyaux services au sein du club mancunien, le joueur de 33 ans s’apprête donc à tourner définitivement la page.
Il ne lui reste plus que quelques rencontres à disputer sous le maillot ciel et blanc, dont la finale de la FA Cup face à Crystal Palace le week-end prochain, avant de faire ses adieux à l’Etihad Stadium lors de la réception de Bournemouth.
Si plusieurs destinations prestigieuses comme l’Arabie saoudite, la MLS (Chicago, Miami), voire d’autres clubs de Premier League tels qu’Aston Villa ou Liverpool semblaient initialement dans la course, c’est finalement vers l’Italie que le regard du Diable Rouge se porterait avec insistance.
D’après le journaliste Sacha Tavolieri, le Napoli constituerait désormais la piste la plus crédible pour accueillir l’ancien joueur de Wolfsburg.
Cette option napolitaine présente plusieurs atouts pour De Bruyne. Tout d’abord, il y retrouverait son compatriote et ami Romelu Lukaku, avec qui il entretient d’excellentes relations en équipe nationale belge.
Par ailleurs, le joueur aurait déjà discuté de cette possibilité avec Dries Mertens, autre figure belge ayant marqué l’histoire du club parthénopéen, ce qui aurait renforcé son intérêt pour cette destination.
Au-delà de l’aspect relationnel, le Napoli offrirait à Kevin De Bruyne et sa famille un cadre de vie particulièrement attrayant, un argument non négligeable au moment de faire un choix de carrière à 33 ans.
Sur le plan sportif, le club italien lui permettrait également de continuer à évoluer au plus haut niveau européen en disputant la Ligue des champions.
Des négociations concrètes auraient déjà été entamées entre les représentants du joueur et Giovanni Manna, directeur sportif napolitain.
Ce dernier aurait proposé au Belge un contrat de deux ans avec une option pour une saison supplémentaire. Si le salaire proposé (environ 7 millions d’euros annuels, bonifications comprises) est bien inférieur à ses émoluments actuels (20 millions d’euros), les avantages fiscaux italiens pour les joueurs étrangers permettraient de réduire significativement cet écart en termes de revenus nets.
Interrogé récemment sur ce dossier, Giovanni Manna s’est montré évasif, mais n’a pas fermé la porte : « Nous sommes attentifs à chaque opportunité. Nous travaillons, nous sommes vigilants à ce qui peut arriver », a-t-il déclaré, refusant toutefois d’entrer dans les détails pour « ne pas minimiser le travail effectué par les joueurs et l’entraîneur actuels ».