Les tensions en Europe suite à l’agression de l’Ukraine par la Russie profitent d’une certaine manière aux États-Unis. En effet, la super-puissance réalise des chiffres d’affaires grâce à la vente d’armes aux pays européens.
Le 2 mai 2025, les Etats-Unis ont approuvé une vente de missiles à la Norvège pour 370,9 millions de dollars. C’est le Département d’État américain qui a donné son feu vert à cette vente militaire.
Le gouvernement norvégien compte acheter des missiles tactiques AIM-9X Block II ainsi que divers équipements et services connexes.
Cette opération a été notifiée au Congrès par l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense (DSCA), qui a délivré la certification requise.
Les missiles des États-Unis vont renforcer la puissance norvégienne en Europe
La Norvège veut s’armer jusqu’aux dents. Elle veut acquérir 300 missiles AIM-9X Block II Sidewinder. En dehors de cela, elle veut avoir 2 missiles d’entraînement spéciaux NATM et 24 missiles captifs CATM. Par ailleurs, elle recherche 20 unités de guidage tactique et 20 unités de guidage pour entraînement.
Le contrat comprend également des missiles factices, des conteneurs, des logiciels, des formations, des pièces détachées.
Il y aura en outre des publications techniques, du transport, ainsi que des services d’ingénierie, de soutien logistique et de maintenance fournis par le gouvernement américain et des sous-traitants.
Le principal fournisseur de ce contrat sera RTX Corporation, basée à Tucson, en Arizona.
Cette vente s’inscrit dans la stratégie américaine de renforcement de la sécurité de ses alliés au sein de l’OTAN.
Elle vise à accroître les capacités de défense de la Norvège face aux menaces contemporaines et futures, tout en améliorant son interopérabilité avec les forces armées américaines et les autres membres de l’Alliance.
Le gouvernement américain précise que cette vente n’entraînera aucun déséquilibre militaire dans la région. Par ailleurs, il indique que cela ne compromettra en rien la préparation des forces de défense des États-Unis.
Pour sa mise en œuvre, six personnes – trois représentants du gouvernement américain et trois sous-traitants – seront temporairement déployées en Norvège afin d’assurer la supervision technique du programme.