En attendant un « cessez-le-feu », la Russie et l’Ukraine s’accordent sur…

Ukraine : très mauvaise nouvelle pour Volodymyr Zelensky

Crédit photo : Collage / AFP / MICHAEL BUHOLZER / Gavriil Grigorov Agence France-Presse via Suptnik

En attendant un « cessez-le-feu » entre l’Ukraine et la Russie, les deux pays qui se sont réunis le 16 mai 2025 à Istanbul pour leurs premiers pourparlers de paix, n’ont pu que s’accorder sur un échange important de prisonniers.

En effet, Ukrainiens et Russes ont annoncé s’être mis d’accord pour un échange «massif» de prisonniers, comme l’a dit M. Medinski, «à raison de 1000 contre 1000», «dans les prochains jours».

Cet «accord» a vivement reçu l’appréciation du chef de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov.

MM. Oumerov et Medinski ont également précisé que la partie ukrainienne avait évoqué une éventuelle rencontre entre les présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, ce qui serait une première depuis le début de l’invasion russe, le négociateur russe indiquant simplement que Moscou avait a «pris note de cette demande».

Cela doit être «la prochaine étape», a martelé de son côté le négociateur ukrainien face à la presse lors d’une brève intervention.

Vladimir Poutine avait pourtant refusé ces derniers jours de rencontrer son homologue ukrainien en Turquie, malgré l’offre de ce dernier après l’annonce du président russe de ces pourparlers directs.

L’Ukraine et la Russie en attente d’un cessez-le-feu

Côté ukrainien justement, une source diplomatique interrogée par l’AFP, a estimé que les négociateurs russes ont «présenté des demandes inacceptables qui vont au-delà de ce qui a été discuté avant la réunion», dont le retrait des forces de Kiev de «vastes parties du territoire» ukrainien, avant l’instauration du cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et ses alliés.

Face aux journalistes, Gueorgiï Tykhy, le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, a assuré que l’équipe de Kiev avait toutefois su garder «son calme» lors des discussions.

Le négociateur russe, Vladimir Medinski, avait au préalable indiqué que Moscou voulait discuter des «causes profondes» du conflit et considérait ces pourparlers comme «la suite» de ceux, avortés en 2022 et aux cours desquels les Russes avaient campé sur ces positions maximalistes, inacceptables pour Kiev et ses alliés.

Les deux délégations sont parties du lieu de rencontre à Istanbul dans des vans noirs, selon un journaliste de l’AFP, et l’équipe ukrainienne quittera Istanbul «aujourd’hui», a précisé une source en son sein.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp