Wildlife Conservation Society (WCS) recrute pour ce poste (22 Décembre 2021)

La Wildlife Conservation Society (WCS) est une organisation privée américaine à but non lucratif, exonérée d’impôt, créée en 1895, qui sauve la faune et les lieux sauvages en comprenant les problèmes critiques, en élaborant des solutions scientifiques et en prenant des mesures de conservation bénéfiques pour la nature et l’humanité. Avec plus d’un siècle d’expérience, des engagements à long terme dans des dizaines de paysages, une présence dans plus de 60 pays et une expérience aidant à établir plus de 150 aires protégées à travers le monde, WCS a accumulé les connaissances biologiques, la compréhension culturelle et les partenariats pour s’assurer que les lieux et la faune dynamiques et sauvages prospèrent aux côtés des communautés locales.

La région du Soudano-Sahel offre aux WCS des opportunités inégalées de jouer un rôle direct dans la sauvegarde de certaines des dernières zones sauvages intactes de la planète et de contribuer de manière significative à la sécurité des personnes et de la faune. Les savanes, les forêts et les zones humides de la région abritent des populations clés d’éléphants, de girafes du Nord, de lions, d’élands, de chimpanzés, de gorilles, de bongos et la deuxième plus grande migration d’antilopes de la planète. Des centaines d’espèces d’oiseaux se trouvent dans la région, y compris le bec-de-chaussure et la grue couronnée. Les communautés dépendent également de la terre pour leur subsistance grâce au pastoralisme, à l’agriculture, à la pêche et à la chasse. WCS a une présence significative dans la région du Sudano-Sahel, avec une solide histoire de conservation et un succès prouvé dans la gestion des aires protégées. WCS a actuellement des initiatives de conservation au Cameroun, au Tchad, en RCA et au Soudan du Sud, avec de nouvelles activités de programme en développement en Éthiopie.

Aperçu du programme Tchad :

WCS a une longue histoire d’implication dans la conservation au Tchad qui remonte à 2005. Cela a inclus des relevés aériens des zones semi-arides, des relevés aériens et un soutien à la protection des éléphants dans le parc Zakouma 2006-2012, des contributions d’expertise technique à l’élaboration du Plan d’action national pour les éléphants du Tchad en 2014, des relevés aériens en 2015, un engagement à fournir un soutien au gouvernement tchadien pour la gestion du parc national de Sena-Oura dans le cadre d’une initiative transfrontalière avec le parc national voisin de Bouba-Njidda au Cameroun de 2016 à aujourd’hui. Plus récemment, en mai 2021, WCS, en partenariat avec l’UE et d’autres partenaires, a lancé le programme de conservation du paysage du bassin central du Chari «Écosystème du Bassin Central du Chari : vers une approche intégrée du paysage (BC-Chari)», couvrant le paysage entre le sud-est du Tchad, le nord de la RCA et le Cameroun. Au cours des dernières années, WCS a travaillé avec les gouvernements et les partenaires du Tchad, de la RCA et du Cameroun pour mettre en place des systèmes de coordination anti-braconnage transfrontaliers (en particulier pour lutter contre le braconnage bien organisé des éléphants) et nous développons un nouveau programme avec l’UE pour s’engager dans le pastoralisme transhumant transfrontalier.

Le programme WCS Tchad (établi en mai 2021) est responsable de la représentation, de la gestion et de l’administration de toutes les activités wcs au Tchad et assure une bonne coordination des initiatives transfrontalières. Un bureau de pays est en cours d’établissement à N’djamena, avec une équipe d’administration et de représentation.

WCS est maintenant à la recherche d’un professionnel dynamique et très motivé pour le poste de coordonnateur de projet. Le poste sera basé à N’Djamena avec des déplacements fréquents à travers le paysage et le Tchad.

Résumé du poste :

Le coordinateur du projet supervisera la mise en œuvre d’un projet axé sur l’amélioration de l’accès aux services pastoraux et aux structures agro-pastorales pour la gestion des ressources naturelles au Tchad avec une collaboration interrégionale en RCA et au Cameroun. Le coordonnateur du projet sera responsable de la gestion générale du projet afin de faciliter la réalisation rapide et de qualité des livrables et des rapports des donateurs, avec l’appui du directeur de pays tchadien et de l’équipe régionale Sudano-Sahel.

Principales responsabilités :

Les responsabilités spécifiques sont les suivantes :

• Recruter et superviser l’équipe de projet;
• Maintenir à jour les systèmes de gestion de projet pour permettre la mise en œuvre en temps opportun des activités et des livrables du programme;
• Assurer des protocoles de suivi normalisés pour permettre des rapports cohérents par rapport au cadre de résultats des donateurs;
• Communiquer régulièrement avec les chefs d’équipe sur le terrain au Tchad, en RCA, au Cameroun et les partenaires du projet pour coordonner la réalisation des projets à l’intérieur et entre les pays;
• Concevoir et mettre en œuvre des approches novatrices pour inclure les membres de la communauté pastorale et transhumance dans la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles;
• Travailler avec les acteurs nationaux, régionaux et locaux pour élaborer des accords et des systèmes pratiques pour coordonner la migration transfrontalière saisonnière des éleveurs de bétail, y compris des formes de taxation et des systèmes de surveillance;
• Mener des enquêtes socio-économiques dans l’ensemble du paysage, cartographier les schémas migratoires et mener des enquêtes sur des zones importantes de biodiversité pour permettre une planification intégrée de l’utilisation des terres et une cartographie GPS;
• Développer et diriger des programmes de soutien aux moyens de subsistance pour les communautés locales et les pasteurs, par exemple la pêche, le jardinage, la plantation d’arbres, la gestion du pâturage, la prévention des maladies, etc.;
• Mettre en place des systèmes d’alerte précoce transfrontaliers pour coordonner les efforts de lutte contre la traite dans l’ensemble du paysage;
• Superviser les systèmes de surveillance des garanties environnementales et sociales, y compris l’obtention de l’autorisation éthique institutionnelle pour les enquêtes impliquant des sujets humains;
• Rassembler et tenir à jour les dossiers d’information des équipes sur le terrain sur les réalisations et les défis du projet;
• Fournir de l’aide et de la supervision à la gestion des sous-attributions, à la passation de marchés et à l’approvisionnement des projets;
• Préparer les communications internes et externes, y compris l’élaboration d’un plan de communication, concernant l’avancement du projet.

Exigences minimales:

• Maîtrise ou plus (ou équivalent en formation et expérience) dans une discipline liée à la gestion des aires protégées, à la gestion des ressources naturelles, à l’application de la loi et à la sécurité, ou à la biologie de la faune / conservation.
• Un minimum de 5 ans d’expérience en gestion de projet associé à la gestion des ressources naturelles ou au pastoralisme transhumance en Afrique;
• Une capacité avérée à renforcer les capacités et à diriger les initiatives dans la gestion des ressources naturelles des parcs et des aires protégées, l’application de la loi sur la faune, la biologie de la conservation, la défense de la conservation et la gestion de projets.
• Connaissance et expérience avérées du travail avec les pasteurs et les questions de transhumance.
• Connaissance et expérience avérées des agences gouvernementales et gestion de subventions d’agences importantes (en particulier de l’UE).
• Expérience substantielle dans les relations avec les gouvernements partenaires et connaissance des questions de politique de conservation internationale.
• Capacité avérée à développer et à maintenir un réseau de contacts de haut niveau avec des représentants gouvernementaux, des partenaires techniques et financiers multilatéraux et bilatéraux.
• Français et la maîtrise de l’anglais requises, la familiarité avec les langues et la culture du Tchad et des pays voisins sera un avantage.
• Solides compétences en communication, tant à l’écrit qu’à l’oral, ainsi que de solides compétences analytiques.
• Expérience démontrée dans la gestion efficace du personnel et le renforcement de l’esprit d’équipe.
• Capacité avérée et à l’aise avec la vie et le travail dans un environnement multiculturel dans des zones isolées, dans des conditions de terrain difficiles.
• Expérience de travail significative en Afrique, dans la région de l’Afrique centrale, connaissance des questions environnementales et politiques de l’Afrique centrale et de la région du Sudano-Sahel.