RECRUTEMENT DE CONSULTANTS A L’ONG ACTION CONTRE LA FAIM (ACF) – (04 décembre 2025)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 postes

Lieu du Travail : Nigéria

Description de l'emploi

Action contre la Faim | ACF International, une organisation humanitaire mondiale engagée dans la lutte contre la faim dans le monde, œuvre pour sauver la vie d’enfants malnutris tout en fournissant aux communautés un accès à l’eau potable et à des solutions durables contre la faim.

 Action contre la Faim recherche 02 consultants

POSTE 1 : Prestation de services de consultation pour l’évaluation externe du projet CIAA (E9B)

 

Action contre la Faim s’attaque aux causes et aux effets de la faim et des maladies qui menacent la vie des enfants, des femmes et des hommes vulnérables.

Fondée en France en 1979, Action contre la Faim est une organisation non gouvernementale, apolitique, non religieuse et à but non lucratif.

La région nord-ouest du Nigéria connaît une insécurité croissante, et l’est de l’État de Sokoto demeure la zone la plus instable, avec de fréquents déplacements de population dus aux attaques de bandits.

De plus, de récents rapports de sécurité indiquent une évolution de la situation : le nord de l’État a enregistré plusieurs attaques et déplacements de population. La violence et l’insécurité dans l’État de Sokoto continuent d’affecter de nombreuses vies, entraînant des déplacements massifs de populations et une augmentation du nombre de personnes déplacées.

Outre les 65 393 personnes déplacées déjà recensées dans la matrice de suivi des déplacements R11 de l’OIM (mars 2023), on estime à 10 000 le nombre de personnes déplacées en mars et avril 2024, et le rapport flash de l’OIM de mai 2024 faisait état d’environ 3 220 personnes déplacées.

Par exemple, une évaluation multisectorielle menée par ACF en septembre 2023 dans le camp de Ramin Kura, à Sokoto, a révélé que 42 % des ménages ont recours à la mendicité pour subvenir à leurs besoins alimentaires de base et que moins d’un quart des personnes déplacées (24 %) ont pu trouver un emploi ou une activité génératrice de revenus depuis leur déplacement et travaillent donc comme domestiques.

Les ménages dirigés par des femmes dont les hommes ont été tués, enlevés ou portés disparus sont encore plus exposés à l’exploitation, au harcèlement ou au viol, et certaines femmes ont recours à la prostitution de survie comme stratégie de défense.

Par conséquent, les principaux facteurs de malnutrition dans le nord-ouest et le nord-est du Nigéria sont les conflits armés, aggravés par un indice de pauvreté multidimensionnelle élevé, l’inflation, l’accès limité aux terres arables et la réduction du pouvoir d’achat due aux fluctuations du naira.

L’objectif de cet exercice est d’évaluer l’objectif global du projet en termes d’efficacité, de pertinence, d’efficience, de cohérence, de résultats, de perspectives de pérennité et d’impact de l’intervention dans les zones de mise en œuvre (État de Sokoto Nord-Ouest – zones de gouvernement local de Bodinga, Tambuwal et Gwadabawa dans l’État de Sokoto et zones de gouvernement local de Machina et Nguru dans l’État de Yobe). L’objectif principal de cette évaluation est d’apprécier les réalisations globales du projet au regard des résultats et objectifs généraux convenus.

Couverture géographique :

  • État du Nord-Ouest de Sokoto – LGA de Bodinga, Tambuwal et Gwadabawa
  • Nord-Est – État de Yobe – Zones de gouvernement local de Machina et Nguru.

Profil du consultant (Qualifications et expérience)

L’évaluateur ou l’équipe d’évaluation externe doit posséder une expérience et une connaissance approfondie des mécanismes de réponse humanitaire, en particulier en ce qui concerne la réponse humanitaire dans le Nord-Est, et avoir déjà mené des évaluations externes de réponses aux conflits. L’évaluateur ou l’équipe d’évaluation doit être extérieur à toutes les parties prenantes du projet. De plus, les caractéristiques suivantes sont hautement souhaitables :

  • Expérience significative (5 à 8 ans) en coordination, mise en œuvre, suivi et évaluation de programmes d’intervention d’urgence, et expertise dans au moins 3 secteurs pertinents (nutrition et santé, et eau, assainissement et hygiène). Une expérience en santé mentale et soutien psychosocial serait un atout.
  • Une expérience avérée en matière d’évaluation de projets de réponse humanitaire est essentielle (une expérience dans l’évaluation de projets financés par des donateurs est souhaitable).
  • Maîtrise de l’anglais et capacité à rédiger des rapports clairs et concis (des exemples de travaux antérieurs seront demandés).
  • Diplôme pertinent ou expérience équivalente en lien avec l’évaluation à réaliser ; une maîtrise ou un doctorat sera un atout.
  • Capacité à gérer le temps et les ressources disponibles et à travailler dans des délais serrés.
  • Comprendre les critères d’évaluation du CAD-OCDE et les exigences spécifiques des donateurs pour cette évaluation.
  • Capacité à gérer le temps et les ressources disponibles et à respecter des délais serrés.

ÉTENDUE DES TRAVAUX :

Plus précisément, la mise en œuvre de cette évaluation vise les objectifs spécifiques clés suivants : L’évaluation portera notamment sur :

  • Dans quelle mesure ACF a réussi à atteindre les buts et objectifs du projet.
  • Perception des bénéficiaires quant aux réalisations du projet.
  • Examiner les données/rapports secondaires produits par le projet et formuler des recommandations pour progresser sur les indicateurs clés dans les communautés cibles.
  • Réaliser des analyses SWOT de l’aspect intégration sectorielle du projet.
  • Leçons apprises et meilleures pratiques à documenter
  • Générer des données pour un ensemble d’indicateurs à partir de l’approche logique du projet
  • Utiliser les données collectées comme point de référence pour mesurer la réussite ou l’échec du projet ;
  • Suggérer d’autres domaines prioritaires pour un soutien/des recommandations futures

MÉTHODOLOGIE:

L’évaluateur devra proposer un dispositif d’évaluation approprié, permettant d’examiner plus précisément les interventions dans tous les secteurs concernés. Ce dispositif devra tenir compte de l’ensemble du périmètre du projet ainsi que de ses résultats sur les lieux et les personnes où il a été mis en œuvre. L’évaluation devra également analyser les unités participant au programme avant et après la mise en œuvre de l’intervention.

L’approche d’évaluation proposée devra adopter une méthode mixte, combinant analyse documentaire et collecte de données quantitatives et qualitatives afin de faciliter la triangulation des données. L’évaluateur s’efforcera, dans la mesure du possible, de concevoir des instruments et des méthodes de collecte de données permettant le recueil de données ventilées par sexe. La collecte de données impliquera des visites sur un échantillon de sites de projet et des rencontres avec les partenaires du programme, les participants ciblés et les autres parties prenantes clés. Le dispositif d’évaluation proposé dans le rapport initial devra être préalablement validé par le consultant et l’équipe technique d’ACF avant le début de l’évaluation.

Dans la mesure du possible, l’évaluation doit permettre une participation significative et sécurisée des adultes et des jeunes, dans le respect des normes éthiques en matière d’évaluation, notamment le consentement éclairé, la prise en compte de l’intérêt supérieur des participants, la confidentialité et la prévention de tout préjudice.

L’exercice d’évaluation serait mené de manière participative, garantissant une participation significative et éthique des bénéficiaires et des partenaires/responsables locaux dans tous les secteurs.

POSTE 2 : Prestation de services de conseil pour le projet d’évaluation à mi-parcours ENRICH (B2J)

 

Action contre la Faim s’attaque aux causes et aux effets de la faim et des maladies qui menacent la vie des enfants, des femmes et des hommes vulnérables.

Fondée en France en 1979, Action contre la Faim est une organisation non gouvernementale, apolitique, non religieuse et à but non lucratif.

Le projet ENRICH GMMK, financé par le Département d’État américain et mis en œuvre par Action contre la Faim en collaboration avec ses partenaires, vise à renforcer la réponse humanitaire et la résilience dans les zones de gouvernement local ciblées du nord-est du Nigéria. Il s’attache à améliorer l’accès aux services essentiels de nutrition, de santé, d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH), de sécurité alimentaire et de moyens de subsistance, ainsi qu’aux services de protection pour les populations touchées par la crise dans l’État de Borno.

Alors que le projet atteint sa phase de mise en œuvre à mi-parcours, la réalisation d’une évaluation à mi-parcours (EMM) est essentielle pour évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des résultats escomptés, examiner l’efficacité de la mise en œuvre et identifier les principaux enseignements à tirer pour améliorer les performances pendant la période restante du projet.

L’évaluation à mi-parcours vise à fournir des recommandations fondées sur des données probantes qui éclaireront la gestion adaptative du projet, amélioreront la qualité du programme, renforceront la responsabilité envers les parties prenantes et contribueront en fin de compte à la réalisation de l’objectif global du projet, à savoir améliorer la santé, la nutrition et la résilience des populations touchées par le conflit dans le nord-est du Nigéria .

L’évaluation à mi-parcours vise à évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des résultats et des produits du projet, à apprécier son efficacité, son efficience, sa pertinence, sa cohérence et sa pérennité, et à formuler des recommandations concrètes pour améliorer la coordination, la qualité du programme et l’atteinte des résultats globaux, tout en évaluant la performance du projet au regard de ses objectifs. Cette évaluation sera menée dans le cadre d’un exercice de reddition de comptes envers le bailleur de fonds. Elle vise à fournir des enseignements utiles pour l’amélioration du programme et la reddition de comptes, notamment dans le contexte de la transition.

Zone géographique couverte : État de Borno, Nord-Est du Nigéria.

Profil du consultant (Qualifications et expérience)

L’évaluation sera réalisée par un consultant/cabinet d’évaluation international/national possédant le profil suivant :

  • Diplôme d’études supérieures en santé publique, nutrition, sciences sociales ou domaine connexe.
  • Expérience minimale de 7 ans dans l’évaluation de programmes humanitaires multisectoriels.
  • Expérience avérée dans les évaluations à méthodes mixtes.
  • Solides compétences analytiques et rédactionnelles.
  • Connaissance des normes d’évaluation de l’USDS.
  • La connaissance du contexte du nord-est du Nigéria est un atout.

ÉTENDUE DES TRAVAUX :

Plus précisément, la mise en œuvre de cette évaluation vise les objectifs spécifiques clés suivants : L’évaluation portera notamment sur :

  • Mesurer les progrès accomplis vers les objectifs du projet tels qu’ils sont énoncés dans le cadre logique et l’appel d’offres.
  • Évaluer l’efficacité et l’efficience des modalités de mise en œuvre et des mécanismes de coordination.
  • Évaluer la pertinence et l’adéquation des interventions du projet aux besoins de la communauté.
  • Évaluer dans quelle mesure le projet a renforcé la résilience communautaire et l’accès aux services.
  • Examiner l’intégration entre les différents secteurs (nutrition, santé, eau, assainissement et hygiène, sécurité alimentaire et protection).
  • Identifier les leçons apprises et formuler des recommandations d’amélioration

MÉTHODOLOGIE:

Le consultant adoptera une approche mixte combinant des techniques quantitatives et qualitatives :

  • Examen documentaire : Examiner les documents de projet, les rapports, les plans IPTT et les plans MEAL.
  • Enquête quantitative : Enquêtes auprès des ménages utilisant ODK/KoBo.
  • Collecte de données qualitatives : groupes de discussion, entretiens individuels approfondis et consultations des parties prenantes.
  • Triangulation des résultats pour validation et fiabilité.
  • Atelier de validation pour présenter les résultats préliminaires

L’exercice d’évaluation serait mené de manière participative, garantissant une participation significative et éthique des bénéficiaires et des partenaires/responsables locaux dans tous les secteurs.

Méthode d’application

Tous les consultants intéressés doivent envoyer leur manifestation d’intérêt par voie électronique entre le lundi 3 octobre 2025 à midi et le 12 décembre 2025.

à : [email protected] ; avec pour objet « Consultation pour l’évaluation à mi-parcours d’ENRICH » afin de recevoir le cahier des charges complet.

Les propositions ne comportant pas de demande de description complète des termes de référence ne seront pas acceptées. Les consultants potentiels devront soumettre une brève méthodologie accompagnée d’une note conceptuelle en réponse à cette manifestation d’intérêt.

REMARQUE : L’envoi des termes de référence complets débutera le 4 décembre 2025 et se poursuivra jusqu’à la date limite de soumission des manifestations d’intérêt de tous les consultants potentiels et des propositions, soit au plus tard le 12 décembre 2025 à 17 h 00, heure nigériane.

Tous les consultants intéressés doivent envoyer leur manifestation d’intérêt par voie électronique entre le lundi 3 octobre 2025 à midi et le 12 décembre 2025  à l’adresse : [email protected] ; avec pour objet « Consultation pour l’évaluation à mi-parcours d’ENRICH » afin de recevoir le descriptif complet des termes de référence.