Première Urgence Internationale est une Organisation Non Gouvernementale de solidarité internationale, à but non lucratif, apolitique et laïque. L’ensemble de ses personnels se mobilise au quotidien pour couvrir les besoins fondamentaux des victimes civiles mises en péril, marginalisées ou exclues par les effets de catastrophes naturelles, de guerres et de situations d’effondrement économique. L’objectif est d’aider les populations déracinées dans l’urgence, tout en leur permettant de regagner rapidement autonomie et dignité. L’association mène environ 250 projets par an, dans les domaines de la sécurité alimentaire, la santé, la nutrition, la réhabilitation d’infrastructures, l’eau et l’assainissement et la relance économique. PUI intervient en appui à près de 3 millions de personnes dans 19 pays, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, dans le Caucase et en France.
PUI est présente sur l’ensemble des crises qui touchent le Sahel, et ce, depuis de nombreuses années : crise du lac Tchad avec des missions au nord-est du Nigeria et au nord-Cameroun, conséquences de la guerre au Darfour avec une mission à l’est du Tchad (depuis laquelle des évaluations ont été menées autour du Lac Tchad en 2016) et plus récemment une crise migratoire avec une mission en Libye depuis 2017.
Le Niger, pays déjà affecté par des problématiques structurelles, se trouve au cœur d’une crise humanitaire suite à l’incursion des groupes armés non étatiques au nord Mali depuis 2012 et aussi par la crise régionale du Bassin du Lac Tchad. Cette insécurité a provoqué de nombreux déplacements des populations, réfugiés ou migrantes qui se croisent sur le territoire Nigérien.
L’insécurité dans la zone de Maradi se traduit par du banditisme transfrontalier avec le Nigeria, responsable du vol des bétails, d’enlèvement avec demande de rançon et d’assassinats ciblés. Les incidents se concentrent en particulier dans les zones de Madarounfa et Guidan-Roudji, provoquant d’importants mouvements de population, internes et d’origine nigérienne, mais aussi venant du Nigéria voisin. Cette situation provoque une augmentation des besoins humanitaires dans un contexte de pauvreté chronique et d’accès limité aux services de base essentiels. Les femmes et les enfants, plus exposés aux menaces, apparaissent également parmi les groupes les plus vulnérables de la population.
La dégradation continue du contexte sécuritaire dans la zone frontalière du Niger avec le Mali et le Burkina Faso se manifeste notamment par l’augmentation des mouvements de population dans la région de Tillabéri, de Tahoua et de Banibangou. Ces populations déplacées internes et refugiées sont plus concentrées dans les départements de Torodi, d’Ouallam. Dans ces deux départements, PUI, depuis 2017, après une mission exploratoire, continue à apporter une assistance sanitaire aux populations impactées par l’insécurité, et cela, à travers la mise en œuvre successive de plusieurs projets multisectoriels intégrant la santé, la nutrition, l’eau hygiène assainissement et la protection.
En plus de la région de Tillabéri et dans le but d’élargir son champ d’action humanitaire au Niger, PUI a décidé, en septembre 2021, de réaliser une mission exploratoire dans les districts sanitaires de Madarounfa et de Guinda-Roumdji, région de Maradi. Cette évaluation a permis de ressortir plusieurs besoins urgents en matière de la santé, la nutrition, l’eau hygiène assainissement ainsi que de la protection chez les populations.
Dans une région déjà sensible du fait des problématiques structurelles, des difficultés d’accès aux services publiques et des risques épidémiques en raison de la nature géographique et des dynamiques sociales, la région de Maradi voit aujourd’hui sa couverture en soins de santé primaire baissée de jours en jours. Face à cette situation, PUI souhaite mettre en œuvre un projet d’assistance sanitaire aux populations déplacées et hôtes victimes de l’insécurité dans les régions sanitaires de Maradi, Tillabéri et Dosso (Niger).
C’est dans ce contexte que PUI cherche un mobilisateur communautaire superviseur basé à Maradi pour la mise en œuvre de ses activités dans la région de Maradi, plus précisément dans le département de Madarounfa.
Description du poste
Objectif global
Réaliser des activités de sensibilisation et superviser les celles des relais communautaires et les groupes de soutien à l’ANJE dans son aire d’intervention.
Savoirs, Savoirs Etres Attendus |
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Savoirs et Savoir Faire recherchés | ||||
Indispensable | Apprécié | |||
Formation
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Expérience professionnelle
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Connaissances & Aptitudes
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Langues
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Tamasheq, Arabe, zarma, peulh |
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Informatique
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Caractéristiques personnelles attendues (intégration à l’équipe, adéquation au poste et à la mission) | ||||
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Cette description de poste reprend les responsabilités principales inhérentes à ce poste. Il pourra cependant être demandé d’effectuer d’autres tâches que celles listées ci-dessus, sans que cela soit considéré comme une modification de contrat. Ainsi, une grande flexibilité est demandée dans cette fonction.
Les candidats qui souhaitent postuler doivent envoyer leur dossier à l’adresse suivante : [email protected] au plus tard le 17/04/2023, à 17 h 00, incluant :
- Une lettre de candidature ou lettre de motivation adressée au Coordinateur Administratif et Financier de PUI ;
- Un CV détaillé et actualisé avec au moins 3 références ;
- Les Copies des diplômes et attestations de services rendus.
NB :
- Il est impératif de mentionner dans l’objet de votre courrier électronique : « Mobilisateur communautaire superviseur ».
- Seul(e)s les candidat(e)s présélectionné(e)s seront informé(e)s et les dossiers de candidatures ne pourront pas être retournés.