La Commission économique pour l’Afrique des Nations unies a été établie en 1958 pour encourager la coopération économique entre ses États membres. C’est l’une des cinq commissions régionales du Conseil économique et social des Nations unies qui lui rend compte directement. La Commission se compose de 54 États membres.
Résultat du service
Les résultats attendus sont les suivants : – la cartographie des mesures, dispositions réglementaires et institutionnelles en vigueur au Sénégal en matière de facilitation des échanges est établie ; – le diagnostic de la mise en conformité et l’alignement du dispositif national au cadre de facilitation des échanges de la ZLECAf est réalisé ; – l’évaluation des dispositions réglementaires et institutionnelles en lien avec celles du Protocole de la ZLECAf en matière de conformité de facilitation des échanges est établie ; – des activités et lignes directrices permettant de remédier aux insuffisances du cadre national de facilitation des échanges sont proposées ; – le programme d’actions prioritaires correctrices est défini.
Lieu de travail
Télécommande
Durée prévue
90 jours
Fonctions et responsabilités
Opérationnelle depuis le 1er janvier 2021, la Zone de Libre Echange continentale africaine (ZLECAf) doit permettre l’intensification des échanges commerciaux sur le Continent par la création d’un marché unique libéralisé pour les biens et services soutenus par une libre circulation des personnes et des capitaux.
Le protocole sur le commerce des marchandises de l’Accord de la ZLECAf regroupe quatre annexes en rapport avec la facilitation des échanges : l’annexe 3 sur la coopération douanière et l’assistance administrative mutuelle ; l’annexe 4 sur la facilitation des échanges ; l’annexe 5 sur les barrières non tarifaires et l’annexe 8 sur le transit.
La facilitation des échanges est essentielle à la réalisation de l’objectif ambitieux de la ZLECAf d’augmenter les flux commerciaux intra-africains avec comme objectif cible l’amélioration de la compétitivité par une réduction substantielle des coûts de transactions commerciales et la stimulation de l’intégration régionale.
Qualifications/compétences particulières
– Avoir, au minimum, un diplôme universitaire Bac+5 en économie, en droit ou en commerce international ou tout autre diplôme pertinent de niveau équivalent.
– avoir une expérience confirmée d’au moins sept (07) ans dans les domaines de l’analyse des politiques commerciales y comprenant les cadres réglementaires et institutionnels, en formulation et de gestion de projets/programmes de développement dans les pays moins avancés ;
– avoir une expérience démontrée dans la conduite de missions de formulation de stratégies liées à la facilitation du commerce et avoir mené au moins deux (2) missions de portée similaire ;
– avoir une parfaite maîtrise et expérience des engagements et protocoles commerciaux multilatéraux (ZLECAf, OMC, CEDEAO, etc.) – bien connaître les questions de commerce, notamment la facilitation des échanges ;
– avoir une bonne capacité d’analyse, de synthèse et de rédaction de rapports analytiques;
– avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique et des logiciels de traitement de texte, tableau et présentation ; – avoir une connaissance sur l’analyse économique et financière des politiques et programmes de développement.
Langues
L’anglais et le français sont les langues de travail des Nations unies. Pour cette mission, la maîtrise du français est exigée (tant parlé qu’écrit).