Fondée en 1951, l’OIM est une organisation apparentée aux Nations Unies et, en tant que principale agence onusienne dans le domaine des migrations, elle travaille en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L’OIM s’engage à promouvoir des migrations humaines et ordonnées, bénéfiques à tous. Elle y parvient en fournissant des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants.
L’OIM s’attache à créer un environnement de travail où tous ses employés peuvent s’épanouir professionnellement, tout en œuvrant à exploiter pleinement le potentiel des migrations. Pour en savoir plus sur la culture d’entreprise de l’OIM, consultez la page Culture d’entreprise de l’OIM | Organisation internationale pour les migrations
Les candidatures de candidats de premier et de deuxième niveau sont les bienvenues, notamment celles de candidates qualifiées, ainsi que celles des pays membres non représentés de l’OIM. Pour tous les postes vacants à l’OIM, les candidatures des candidats de premier niveau qualifiés et admissibles sont examinées en priorité par rapport à celles des candidats de deuxième niveau qualifiés et admissibles.
Pour ce poste vacant, les candidats suivants sont considérés comme prioritaires :
- candidats internes
 - candidates externes
 - Candidats des États membres non représentés suivants :
Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Comores, Congo, Îles Cook, Dominique, États fédérés de Micronésie, Grenade, Guinée-Bissau, Saint-Siège, Islande, Israël, Kiribati, Madagascar, Îles Marshall, Namibie, Nauru, Palaos, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Îles Salomon, Suriname, Tonga, Tuvalu, Vanuatu 
Les candidats de deuxième niveau comprennent : tous les candidats externes, à l’exception des candidats provenant d’États membres non représentés de l’OIM et des candidates.
Contexte
La migration irrégulière le long de la route de la Méditerranée centrale est de plus en plus dangereuse pour les migrants. La traversée de la Méditerranée vers l’Italie est de loin la plus meurtrière, avec un décès enregistré pour 35 arrivées (OIM, 2016). De plus, plus de 70 % des migrants interrogés par l’OIM à leur arrivée en Italie déclarent avoir été victimes de traite ou d’autres formes d’exploitation durant leur périple migratoire le long des routes de la Méditerranée centrale.
Pour relever ces défis, l’Union européenne (UE) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont élaboré l’Initiative conjointe pour la protection et la réintégration des migrants en Afrique (ci-après « Initiative conjointe »), dont la mise en œuvre a débuté au Mali en mai 2017. Ce projet vise à protéger la sécurité, la dignité et les droits des migrants le long de cette importante et dangereuse route migratoire et à contribuer à l’amélioration de la réintégration des personnes de retour grâce à des approches novatrices. Cet objectif sera atteint grâce à différents types d’interventions, notamment la protection et l’assistance aux migrants vulnérables et bloqués, l’aide au retour volontaire et le soutien à une réintégration durable dans les communautés d’origine, la diffusion d’informations exactes sur les migrations auprès des migrants, des migrants potentiels et des communautés, ainsi que la collecte de données sur les flux migratoires. L’Initiative vise à renforcer les capacités techniques et matérielles des autorités et des organisations impliquées dans ces domaines, afin qu’elles puissent à terme prendre en charge les politiques et les programmes relatifs à la protection et à la réintégration des migrants dans le pays, en vue d’améliorer la gestion des migrations de retour et la gouvernance des migrations en particulier.
Sous la supervision directe du chef de mission et en étroite coordination avec l’Unité de coordination régionale de l’Initiative conjointe et les spécialistes thématiques concernés du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le/la chargé(e) de programme principal(e) (Protection et assistance aux migrants) sera responsable de la gestion, du contrôle et de la coordination généraux du projet financé par l’UE pour la protection et la réintégration des migrants de retour au Mali et dirigera la Division de la protection du Bureau de pays de l’OIM au Mali. Il/Elle travaillera en étroite collaboration avec les chefs de sous-bureaux, les responsables des centres de transit et les chefs de projet concernés, notamment ceux en charge de la protection, de la santé publique, des données et de la recherche sur les migrations, de la gouvernance des migrations, des opérations et de la réintégration, afin d’assurer la coordination et la mise en œuvre efficaces de toutes les activités du projet.
Responsabilités
- Exercer la responsabilité de la gestion administrative, opérationnelle et financière des projets concernés financés par l’UE, en assurant le suivi des cycles de projet et en veillant à ce que les programmes soient conformes aux exigences de l’OIM et des donateurs.
 - Superviser et diriger techniquement les coordinateurs de programme (Unité de protection, Unité de réintégration durable, Unité de gestion/opération de réinstallation et de déplacement et autres membres du personnel chargés de la mise en œuvre des interventions de protection ; de la protection des migrants vulnérables, y compris la lutte contre la traite et les retours et réintégrations assistés ; et de l’intégration de la protection.
 - En coordination avec le chef de l’Unité des politiques et du soutien aux programmes (PPSU), élaborer une stratégie de protection de l’OIM pour l’OIM Mali, conformément aux cadres stratégiques nationaux, régionaux et mondiaux de l’OIM et à la Division de la protection au siège (HQ)/bureau régional (RO).
 - Établir et renforcer des partenariats avec les principaux acteurs, notamment le gouvernement du Mali, l’Union européenne, les États membres de l’UE, l’ONU et les ONG, en vue de promouvoir des interventions coordonnées et intégrées en matière de protection par le biais de nouvelles activités (réintégration communautaire, etc.), en assurant la mise en œuvre des activités en cours et en mobilisant des fonds pour de nouveaux projets et activités.
 - Accroître le soutien de l’OIM aux gouvernements en vue de renforcer leurs capacités, leurs politiques et leurs cadres juridiques, notamment en ce qui concerne la traite des personnes, les migrants vulnérables et la violence fondée sur le genre et, sur demande, les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI).
 - En coordination avec le chef de l’unité de planification et de soutien à la protection (PPSU), assurer la cohérence géographique, séquentielle et opérationnelle entre la programmation de l’UE et les programmes respectifs, ainsi qu’avec les autres membres de la mission, afin de faciliter une programmation intégrée à l’échelle de la mission et de renforcer l’intégration de la protection dans l’ensemble des programmes.
 - En coordination avec le chef de mission, représenter l’OIM et le portefeuille de la protection dans les forums de coordination et autres réunions ainsi qu’à l’égard de la délégation européenne et des États membres de l’UE.
 - En coordination avec le chef de l’unité de soutien aux projets et aux partenariats (PPSU), mobiliser des ressources par le biais du développement de nouveaux projets, notamment en élaborant des propositions et des cadres opérationnels, en négociant avec les donateurs et en dirigeant la production d’outils de communication qui démontrent l’impact de l’OIM ; le cas échéant, proposer et plaider en faveur de la mise en place de programmes conjoints avec des agences complémentaires des Nations Unies et des ONG avec le soutien de la coordination de la Division de la protection du bureau régional/bureau régional de Dakar.
 - En coordination avec la Division de la protection du RO/RO Dakar, diffuser le mandat de la division de la protection et fournir des conseils et un soutien pour les sessions de formation et de renforcement des capacités là où cela est nécessaire.
 - Accomplir toute autre tâche qui pourrait vous être confiée.
 
Qualifications
Éducation
- Maîtrise en droit, en sciences politiques ou sociales, en travail social ou dans un domaine connexe, obtenue auprès d’un établissement d’enseignement supérieur agréé, et sept années d’expérience professionnelle pertinente ; ou
 - Diplôme universitaire dans les domaines susmentionnés et neuf années d’expérience professionnelle pertinente.
 
Les universités accréditées sont celles qui figurent dans la base de données mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur.
Expérience
- Expérience spécifique de travail dans le secteur de la protection, notamment en matière de coordination de programmes établis, de représentation et de responsabilités de gestion à grande échelle ;
 - Expérience en matière de gestion de cas complexes ;
 - Expérience en matière de liaison avec les autorités gouvernementales et autres institutions nationales/internationales ;
 - Vaste expérience en matière de coordination d’activités avec diverses parties prenantes, tant au niveau mondial que sur le terrain ;
 - Expérience professionnelle dans les domaines humanitaire et du développement liés aux migrations, aux réfugiés et aux personnes déplacées, témoignant d’une montée en compétences en matière de responsabilités ;
 - L’expérience professionnelle doit inclure un travail de terrain dans plusieurs lieux d’affectation ; et,
 - Une expérience professionnelle en Afrique subsaharienne/en Afrique et dans un environnement difficile est un atout.
 
Compétences
- Excellents antécédents en matière de relations de travail efficaces avec le secteur privé, les représentants gouvernementaux et les agences des Nations Unies ;
 - Aptitudes avérées en matière de leadership et de négociation, notamment dans un environnement multiculturel et à multiples parties prenantes ;
 - Compréhension des environnements sociopolitiques complexes ;
 - Solide esprit stratégique et créatif ;
 - Capacité à travailler sous une pression extrême dans des conditions difficiles tout en restant vigilant en matière de sécurité ; et,
 - Flexibilité et attention portée aux processus et à leur amélioration.
 
Langues
Les langues officielles de l’OIM sont l’anglais, le français et l’espagnol. Tous les membres du personnel doivent maîtriser au moins une de ces trois langues.
Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais et du français (oral et écrit) est requise.
La connaissance pratique d’une autre langue officielle de l’ONU (arabe, chinois, russe et espagnol) est un atout.
Les compétences linguistiques requises seront spécifiquement évaluées au cours du processus de sélection, qui peut comprendre des évaluations écrites et/ou orales.
Compétences requises
Le référentiel de compétences de l’OIM est disponible à ce lien . Les compétences seront évaluées lors du processus de sélection.
Valeurs – Tous les membres du personnel de l’OIM doivent respecter et démontrer ces cinq valeurs :
- Inclusion et respect de la diversité : Respecte et promeut les différences individuelles et culturelles. Encourage la diversité et l’inclusion.
 - Intégrité et transparence : Maintient des normes éthiques élevées et agit d’une manière conforme aux principes/règles et aux normes de conduite de l’organisation.
 - Professionnalisme : Fait preuve d’une capacité à travailler avec calme, compétence et engagement, et exerce un jugement sûr face aux défis quotidiens.
 - Courage : Fait preuve de volonté à prendre position sur des questions importantes.
 - Empathie : Fait preuve de compassion envers les autres, fait en sorte que les gens se sentent en sécurité, respectés et traités équitablement.
 
Compétences fondamentales – indicateurs comportementaux Niveau 3
- Travail d’équipe : Développe et favorise une collaboration efficace au sein des unités et entre elles afin d’atteindre des objectifs communs et d’optimiser les résultats.
 - Obtention de résultats : Produit et fournit des résultats de qualité, dans le respect des délais et avec un sens aigu du service. Orienté action, il s’engage à atteindre les objectifs convenus.
 - Gestion et partage des connaissances : Cherche constamment à apprendre, à partager ses connaissances et à innover.
 - Responsabilité : S’approprie la réalisation des priorités de l’organisation et assume la responsabilité de ses propres actions et des tâches déléguées.
 - Communication : Encourage et contribue à une communication claire et ouverte. Explique les sujets complexes de manière informative, inspirante et motivante.
 
Compétences managériales – indicateurs comportementaux Niveau 3
- Leadership : Définit une orientation claire, montre l’exemple et démontre sa capacité à concrétiser la vision de l’organisation. Aide les autres à prendre conscience et à développer leur potentiel de leadership et professionnel.
 - Donner aux autres les moyens d’agir : Créer un environnement favorable où le personnel peut contribuer au mieux et développer son potentiel.
 - Instaurer la confiance : Favorise les valeurs partagées et crée un climat de confiance et d’honnêteté.
 - Pensée stratégique et vision : Travaille de manière stratégique pour atteindre les objectifs de l’organisation et communique une orientation stratégique claire.
 - Humilité : Fait preuve d’humilité et reconnaît volontiers ses propres faiblesses.
 
Notes
Le personnel professionnel recruté à l’international doit être mobile.
Toute offre faite au candidat en lien avec cet avis de vacance de poste est soumise à la confirmation du financement.
Ce processus de sélection peut servir à pourvoir des postes similaires dans différents lieux d’affectation. Les candidats retenus pourront être nommés à un poste similaire pendant une période de 24 mois.
La liste des pays non membres (PNM) ci-dessus comprend tous les États membres de l’OIM qui ne sont pas représentés dans la catégorie des professionnels. Pour cette catégorie, les candidats ressortissants du pays du lieu d’affectation ne sont pas admissibles.
La nomination sera subordonnée à la certification de l’aptitude médicale du candidat à exercer ses fonctions, à l’obtention des accréditations, au respect des exigences en matière de résidence ou de visa, et à l’obtention des autorisations de sécurité.
Les candidatures seront closes à 23h59, heure locale de Genève (Suisse), à la date de clôture indiquée. Aucune candidature tardive ne sera acceptée.
L’OIM applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs des Nations Unies et de l’OIM, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination fondée sur le sexe, la nationalité, l’âge, la race, l’orientation sexuelle, l’origine religieuse ou ethnique ou le handicap.
L’OIM ne perçoit aucun frais à quelque étape que ce soit de son processus de recrutement (candidature, entretien, traitement du dossier, formation ou autres frais). L’OIM ne demande aucune information relative aux comptes bancaires.
L’OIM n’accepte que les candidatures dûment remplies et soumises via son système de recrutement en ligne (pour les candidats internes, cliquez ici ). Cet outil en ligne permet également aux candidats de suivre l’état d’avancement de leur candidature.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Pour plus d’informations et pour consulter d’autres offres d’emploi, nous vous invitons à visiter notre site web : Carrières et offres d’emploi de l’OIM.