Cadre organisationnel
Les bureaux pays de la FAO, qui travaillent sous la direction générale de l’Organisation et conformément au Cadre stratégique, offrent des conseils politiques et un soutien aux pays dans les domaines mandatés par la FAO, grâce à des partenariats, des ressources et un programme de pays actif, afin de fournir une assistance technique, de développer les capacités et de fournir des services de base tout en respectant pleinement les normes internationales de responsabilité pour établir un leadership et renforcer l’impact au niveau des pays.
Les bureaux répondent aux priorités programmatiques de chaque pays, comme convenu dans leurs Cadres de programmation par pays (CPP) respectifs, alignés sur le Cadre de coopération pour le développement durable des Nations Unies (UNSDCF), et assurent des opérations efficaces et efficientes avec des ressources humaines et financières adéquates. Plus précisément, les bureaux pays de la FAO :
(i) défendent, informent et soutiennent les politiques et les investissements dans les domaines relevant du mandat de la FAO ;
(ii) fournissent une assistance technique et des services de base ;
(iii) aident et catalysent les activités de partenariat et de mobilisation des ressources pour soutenir la transformation des systèmes agroalimentaires ;
(iv) positionner la FAO en tant qu’agence technique spécialisée/autoritaire dans le domaine de l’alimentation et de l’agriculture et de la transformation des systèmes agroalimentaires ; et
(v) garantir des opérations et une gestion responsable et adaptée aux risques.
Dans le contexte de la mise en œuvre de l’Initiative africaine de restauration des paysages forestiers (AFR100), lancée en décembre 2015 par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), l’Institut mondial des ressources (WRI) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) En marge de la CCNUCC, la COP21 est un effort mené par les pays pour restaurer 129 millions d’hectares de forêts et de paysages dégradés en Afrique d’ici 2030.
POSTE 1 : Spécialiste National(e) en Fonds de restauration des écosystèmes Miombo (FREM) – RDC
Position hiérarchique
Sous la supervision générale du Représentant de la FAO en République Démocratique du Congo, sous la supervision administrative de l’Assistant du Représentant Chargé de programme, sous la supervision directe du Coordonnateur du Projet (CP).
Domaine de spécialisation
Foresterie, gestion des ressources naturelles, Economie sociale, Développement rural
Tâches et responsabilités
• Actualiser la note méthodologique pour l’opérationnalisation du fonds ;
• Mener une étude de faisabilité sur la création d’un fonds pour la restauration des écosystèmes Miombo ;
• Proposer les modalités d’approvisionnement et d’opérationnalisation du fond
• Sur base des résultats de l’étude, proposer des scenarios pour un fonctionnement efficace dudit fonds et en dégager le plus adapté au contexte de la zone du Projet ;
• Faciliter une réflexion stratégique pour la pérennisation du fonds ;
• Elaborer de manière participative un Manuel des procédures de gestion du fond (Classification et circuit des demandes de financements, procédures d’évaluation des demandes de financements et d’engagements financiers, procédures de vérification des comptes et d’évaluation des projets financés) ;
• Produire des outils de gestion du fonds pour la restauration des écosystèmes forestiers Miombo ;
• Assurer la formation des bénéficiaires du fonds sur les modalités d’accès au fonds ;
• S’acquitter de toute autre tâche connexe qui pourrait lui être confiée,
• Documentez les histoires de réussite du projet et les articles sur les leçons apprises,
• Surveiller régulièrement les performances des contrats IP et fournir un retour d’information au CP, y compris les mesures correctives recommandées si nécessaire,
• Effectuer toute autre tâche connexe pouvant être exigée par le CP et/ou le LTO.
LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS :
Conditions minimales à remplir
• Diplôme d’études universitaire Bac +5 en foresterie, gestion des ressources naturelles, Economie sociale, Développement rural et d’autres spécialisations pertinentes ;
• Un minimum d’une expérience professionnelle pertinente de 5 ans, y compris une expérience pratique sur la gestion participative des ressources naturelles, le suivi et l’évaluation, le réseautage institutionnel et la gestion des fonds communautaires ou les fonds de développement ;
• Connaissance courante du français (niveau C) ;
• Être de la Nationalité congolaise (RDC) ou résident du pays avec un permis de travail régulier.
Compétences de base exigées par la FAO
• Attention portée aux résultats
• Avoir l’esprit d’équipe
• Sens de la communication
• Établissement de relations constructives
• Partage des connaissances et amélioration continue
Critères de sélection
• L’importance des connaissances scientifiques dans le domaine de l’expertise (gestion forestière participative/gestion des ressources naturelles/Aménagement forestier communautaire) ;
• Etendue et pertinence de l’expérience dans la mise en œuvre des projets/programmes en RDC et dans d’autres pays en Afrique ;
• Aptitude à produire des rapports analytiques clairs et concis sur la gestion des projets, la prise de décision stratégique et les meilleures pratiques ;
• Une parfaite maitrise du français est indispensable ; ;
• La connaissance moyenne de l’anglais (niveau B) serait un atout
• Être capable de travailler sous pression et avoir un bon sens des relations humaines ;
• La connaissance de la langue locale du lieu de travail serait un atout
• Bonne capacité de jugement, intégrité, sens de l’initiative, sens élevé de responsabilité et de l’organisation du travail,
• Bon esprit analytique, bonne capacité à travailler sous pression, aptitude à organiser des priorités,
• Bonne capacité à échanger efficacement et régulièrement des informations pertinentes tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation,
• Aptitude confirmée à travailler en équipe dans un environnement multiculturel et entretenir régulièrement des relations de travail harmonieuses et effectives aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation,
• Connaissance du système des Nations Unies,
• Bonne capacité de communication.
POSTE 2 : Coordonnateur(trice) de projet – Côte d’Ivoire-Abidjan
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