ONU Volontaires recrute pour ces 02 postes (09 Février 2024)

ONU Volontaires recrute pour ces 02 postes (09 Février 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 postes

Lieu du Travail : RCA

Description de l'emploi

Le programme des Volontaires des Nations unies est une agence de l’Organisation des Nations unies qui déploie des volontaires VNU pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU.

Poste 1 : Assistante Budgétaire Ingénierie

Détails

Mission et objectifs

Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, politique et des droits de l’homme en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la priorité absolue est la protection des civils. Ses autres tâches initiales comprenaient le soutien au processus de transition ; faciliter l’aide humanitaire ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; le soutien à la justice et à l’État de droit ; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement. La mission nouvellement créée a englobé le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Le personnel en uniforme de la MINUSCA s’élève actuellement à 11 650 militaires et 2 080 policiers, chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.

Contexte

Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, politique et des droits de l’homme en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la priorité absolue est la protection des civils. Ses autres tâches initiales comprenaient le soutien au processus de transition ; faciliter l’aide humanitaire ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; le soutien à la justice et à l’État de droit ; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réintégration et de rapatriement. La mission nouvellement créée a englobé le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Le personnel en uniforme de la MINUSCA s’élève actuellement à 11 650 militaires et 2 080 policiers, chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.

La mission est renouvelable annuellement (du 1er juillet au 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la mission, de la disponibilité du budget, des nécessités opérationnelles et du rendement satisfaisant. Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction des nécessités opérationnelles. Les Volontaires des Nations Unies peuvent être appelés à travailler n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation d’accueil, y compris dans des endroits éloignés.

Description de la tâche

Sous la supervision directe du (de la) Superviseur(e) du Groupe du budget de l’ingénierie à Bangui et/ou de l’Ingénieur en chef, le (la) titulaire s’acquitte des fonctions ci-après :

– Assister le superviseur de l’unité budgétaire de l’ingénierie dans l’identification des principaux aspects du budget, pour une préparation et un suivi appropriés.

– Établir des estimations de coûts et des propositions budgétaires, en ce qui concerne les besoins en ressources de la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie, tels que les besoins en personnel et autres besoins, y compris les aspects liés aux projets, examiner, analyser et réviser les données relatives à la finalisation de la proposition budgétaire ainsi que les contributions à la budgétisation axée sur les résultats.

– Fournir un soutien aux unités de gestion des installations et d’ingénierie en ce qui concerne l’élaboration des besoins en ressources pour les soumissions budgétaires.

– Surveiller les ressources extrabudgétaires, y compris l’examen des accords et des plans de coûts, en veillant au respect des règlements et des règles ainsi que des politiques et procédures établies.

– Suivre l’exécution des affectations allouées par la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie conformément aux procédures établies, y compris les propositions/demandes de redéploiement/réaffectation de fonds.

– Veiller à l’utilisation suffisante et efficace des ressources budgétaires grâce à un suivi rigoureux de l’utilisation du budget par rapport au budget approuvé et à la fourniture en temps opportun d’informations à la direction de la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie pour la prise de décisions.

– Fournir un soutien et des conseils aux unités de gestion des installations et d’ingénierie sur la mise en œuvre du budget et les mesures correctives nécessaires.

– Produire des rapports mensuels sur les dépenses à distribuer à la direction de la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie.

– Aider à établir le rapport sur l’exécution du budget de la Section et veiller à ce que les données et informations correctes et exactes soient fournies par les différentes unités, conformément aux instructions de la Mission.

– Aider à examiner et à finaliser le rapport d’exécution en veillant à ce que les écarts entre les budgets approuvés et les dépenses réelles soient justifiés et adéquats.

– Se tenir au courant des documents, des rapports et des lignes directrices qui ont une incidence sur les questions liées aux projets et/ou aux budgets de la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie.

– Tenir à jour les dossiers et les dossiers dans le répertoire SharePoint de la Section de la gestion des installations et de l’ingénierie.

– Rédiger ou préparer des notes de service pour répondre aux demandes de renseignements, à la certification des services et à d’autres questions administratives, budgétaires et financières.

– Participer à la formation du personnel, des sous-traitants et de la main-d’œuvre afin d’améliorer leurs capacités.

– S’acquitter de toutes autres tâches liées à ce qui précède qui lui sont confiées par le superviseur de l’unité ou l’ingénieur en chef de tout responsable délégué. Résultats/extrants attendus :

– Suivi et mise en œuvre du budget des sections.

– Toutes les dépenses font l’objet d’une documentation et d’un suivi. – Des présentations appropriées et des tableaux d’armes à feu sont fournis à tout moment en réponse à toute demande des cadres supérieurs.

– Les fichiers et les données budgétaires sont correctement conservés et organisés. – Rapports hebdomadaires et mensuels soumis à temps.

– Renforcement des capacités documenté. Aider au suivi de tous les services rendus par l’EFMS aux clients externes et internes du siège de la mission et des secteurs

– Créer et surveiller les commandes de vente et les commandes de service pour la facturation de tous les services rendus par l’EFMS à tous les clients externes et internes

– Assurer la liaison avec le FRPS et le RSCE/rapports financiers pour générer des factures par rapport aux commandes client de l’EFMS pour les services rendus.

Critères d’éligibilité

Âge

27 – 80

Nationalité

Le candidat doit être ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.

Exigences

Expérience requise

5 années d’expérience dans le secteur privé ou auprès des Nations Unies au niveau national ou international dans les domaines de la comptabilité, de la budgétisation ou de la gestion financière sont exigées. Le titulaire du poste doit être une personne dynamique et polyvalente, qui soutient la MINUSCA avec professionnalisme, dévouement et orientation client. Les qualifications suivantes sont requises :

– Expérience pertinente en administration budgétaire et financière.

– La connaissance des règles et règlements financiers de l’ONU est hautement souhaitable.

– La connaissance des Normes comptables internationales pour le secteur public est souhaitable.

– Une expérience pratique des systèmes ERP financiers (c’est-à-dire Umoja) est hautement souhaitable. – Bonnes compétences en informatique sur PC, y compris les applications Microsoft (en particulier Word, Excel, MS Projects et PowerPoint) et d’autres progiciels pertinents. La connaissance du système de gestion des stocks UMOJA est un atout.

– Excellentes compétences en communication écrite et verbale, y compris la capacité de rédiger des rapports de manière concise.

– Avoir des affinités ou un intérêt pour l’aide humanitaire, les situations post-conflit, le volontariat en tant que mécanisme de développement durable et le système des Nations Unies.

Domaine(s) d’expertise

Gestion d’entreprise, Economie et finance, Achats et contrats

Conduire

Capacité à conduire des véhicules 4×4 à engrenages manuels sur des terrains accidentés Obligatoire

Traduction

Anglais, Niveau : Courant, Obligatoire Français, Niveau : Connaissance pratique, Souhaitable

Niveau d’études requis

Un diplôme technique ou professionnel en comptabilité, en finance, en budget ou dans un domaine connexe est exigé.

Compétences et valeurs

• Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de jugement ; aptitude à travailler de manière indépendante dans le cadre de procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité ; capacité à gérer l’information de manière objective, précise et confidentielle ; réactif et orienté client.

• Sens de l’imputabilité : maturité et responsabilité ; Capacité à fonctionner en conformité avec les règles et règlements de l’organisation.

• Aptitude à la planification et à l’organisation : compétences efficaces en matière d’organisation et de résolution de problèmes et capacité à gérer un grand volume de travail de manière efficace et en temps opportun ; aptitude à établir des priorités et à planifier, coordonner et suivre (son propre travail) ; Capacité à travailler sous pression, avec des délais contradictoires et à gérer plusieurs projets ou activités simultanés.

• Travail d’équipe et respect de la diversité : capacité à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique, avec sensibilité et respect de la diversité et du genre ;

• Communication : entregent avéré ; bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis ; aptitude à communiquer et à faire preuve d’empathie avec le personnel (y compris le personnel national), le personnel militaire, les bénévoles, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant d’horizons divers ; la capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents ;

• Souplesse, capacité d’adaptation, capacité et volonté d’opérer de manière autonome dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant de longues périodes, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et pouvant entraîner de longs déplacements dans la zone d’opérations si nécessaire ;

• Un engagement sincère envers les principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie ; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.

Autres informations

Conditions de vie et remarques

La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial où l’environnement de travail et de sécurité est difficile. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, limitant les déplacements aux seuls voyages officiels. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 22 heures à 5 heures du matin. Le pays est enclavé, avec des possibilités de déplacement très limitées, et entouré de pays aux problèmes volatils et sécuritaires (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). La situation sociopolitique est instable, l’agitation sociale et les griefs, en particulier dans la capitale Bangui, où de fréquentes grèves des fonctionnaires entraînent l’interruption de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures d’électricité sont la norme, provoquant l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, s’inquiète de l’augmentation de la criminalité qui résulte directement du coup d’État de mars 2013 perpétré par le SELEKA, une coalition de groupes rebelles, et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos. Le pays est entièrement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1500 km, ce qui provoque une pénurie régulière de produits domestiques de base. Le temps de trajet d’un camion de Douala au Cameroun à Bangui est en moyenne d’une semaine en raison du mauvais état des routes et des barrages routiers en cours de route. Cette situation exerce une pression énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés proposant une variété d’aliments et de biens de consommation sont disponibles, mais ils sont coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes de la MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel de l’ONU à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, il y a plus de logements disponibles aujourd’hui, mais à un coût élevé. Il est recommandé de partager un logement. À l’heure actuelle, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant un niveau de confort minimal. Le coût mensuel moyen d’un logement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur d’électricité et une alimentation en eau courante interrompue, à 2 000+ USD avec toutes les commodités. Un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et un hôpital de l’ONU est opérationnel depuis août 2014. Il existe également un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (deux fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois susceptibles d’être annulés lorsque la situation en matière de sécurité augmente. Un programme de repos et de récupération a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation centrafricains à une fréquence de 6 semaines. La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais exige également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité et la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.

Déclaration d’inclusivité

Les Volontaires des Nations Unies sont un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de genre, de caractéristiques de protection des soins. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de toute autre situation d’une personne.

Note sur les exigences en matière de vaccination contre la Covid-19

Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences en matière d’inoculation (vaccination), y compris contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique applicable de l’entité hôte.

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Poste 2 : Spécialiste de la planification et des programmes de l’IUNV – Gestion et appui aux programmes

Détails

Mission et objectifs

ONU Femmes est l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. L’inégalité des sexes est omniprésente, avec une limitation d’accès à emplois décents pour les femmes, des écarts salariaux entre hommes et femmes. Partout dans le monde, les femmes et les filles se voient régulièrement refuser l’accès à l’éducation et à la santé, elles sont sous-représentées dans les domaines économique et de prise de décision politique et souffrent de la violence et de la discrimination . Un champion mondial des femmes et des filles , ONU Femmes a été créée pour accélérer le progrès dans la satisfaction à leurs besoins à travers le monde . En juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. ONU Femmes a pour mande :

– d’appuyer des organes intergouvernementaux, tels que la Commission de la condition de la femme, dans l’élaboration de politiques, de règles et de normes mondiales ;

– d’aider les États Membres à appliquer ces règles, et est prêt à fournir un appui technique et financier approprié aux pays qui le demandent et à forger des partenariats performants avec la société civile ; et – de demander des comptes au système des Nations Unies sur ses propres engagements en faveur de l’égalité des sexes, avec notamment un suivi régulier des progrès enregistrés dans l’ensemble du système.

Contexte

Créée en juillet 2010 par la résolution A/64/289 de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU Femmes) met en œuvre des mesures visant à éliminer la discrimination à l’égard des femmes et des filles ; l’autonomisation des femmes ; et la réalisation de l’égalité entre les femmes et les hommes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l’homme, de l’action humanitaire, de la paix et de la sécurité. Le mandat d’ONU Femmes est de diriger et de coordonner le système des Nations Unies afin de veiller à ce que les engagements en matière d’égalité des sexes se traduisent en actions dans le monde entier. Il assure un leadership fort et cohérent à l’appui des priorités et des efforts des États membres et établit des partenariats efficaces avec la société civile et d’autres acteurs concernés. Créé en 2015, ONU-FEMMES a été accrédité en tant que bureau de pays à part entière en 2021, pour accompagner les autorités centrafricaines dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes ainsi que pour apporter une réponse multisectorielle aux besoins spécifiques des femmes en temps de crise pour la mise en œuvre des recommandations formulées par les femmes en marge du Forum de Bangui en mai 2015. Il concentre ses interventions sur la réalisation des objectifs stratégiques suivants : l’autonomisation économique des femmes ; promouvoir le leadership et la participation des femmes dans les processus de prise de décision, renforcer le rôle des femmes pour la paix et la sécurité en RCA ; l’intégration de la dimension de genre dans la réponse humanitaire ; et la lutte contre les violences faites aux femmes. Le Bureau de pays d’ONU Femmes en Afrique centrale entre dans la deuxième année de mise en œuvre de son programme quinquennal (Note stratégique 2023-2027), qui vise à réaliser l’égalité des sexes et l’autonomisation économique des femmes en RCA, tout en contribuant à la réalisation des Objectifs de développement durable, en particulier l’ODD 5 (égalité des sexes), l’ODD 10 (réduction des inégalités) et l’ODD 16 (paix, la justice et des institutions fortes), et qui est décomposé en quatre domaines d’impact d’ONU Femmes (gouvernance et participation, mettre fin à la violence, autonomisation économique, paix, sécurité et action humanitaire). Depuis 2023, le bureau de pays d’ONU Femmes pour l’Afrique centrale fait partie du programme Women Count pour soutenir la mise en œuvre de sa note stratégique et réduire l’écart de données liées au genre dans le pays. En effet, Women Count est une stratégie mondiale multipartite qui vise à créer un changement radical dans la façon dont les statistiques sur le genre sont utilisées, produites et promues pour éclairer les politiques et le plaidoyer. Les actions menées aux niveaux national, régional et mondial se répartissent en trois grandes catégories : créer un environnement favorable qui régit la production de données sur le genre ; l’augmentation de la production de données dans des domaines clés afin de renforcer le suivi des ODD ; et l’amélioration de l’accessibilité et de l’utilisation des données pour éclairer l’élaboration de politiques et le plaidoyer sensibles au genre. Depuis 2016, le programme Women Count a fait d’ONU Femmes une source fiable d’expertise recherchée en matière de données sur le genre pour les gouvernements, les organisations multilatérales et la société civile. Depuis 2023, le Bureau de pays d’ONU Femmes pour l’Afrique centrale fait partie de ce programme pour soutenir la mise en œuvre de sa Note stratégique et réduire l’écart de données liées au genre dans le pays.

Description de la tâche

Sous l’autorité du (de la) Représentant(e) de pays, le (la) titulaire gère les processus d’assurance et de gestion des risques des partenaires de programme, appuie l’élaboration des outils et des orientations nécessaires et aide les bureaux à les utiliser et à les appliquer. Il coordonnera également les processus de planification et fournira un appui technique à l’agent chargé du suivi, de l’évaluation et de l’établissement de rapports. Plus précisément : 1. Mettre en œuvre et gérer des stratégies de supervision et de suivi de l’assurance des partenaires de programme :

• Contribuer à l’élaboration et à la mise à jour de politiques, de procédures, d’orientations, d’outils et de systèmes mondiaux liés à l’assurance des partenaires de programme.

• Contribuer à la conduite du processus annuel d’assurance, y compris la sélection des prestataires d’assurance, la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’établissement de rapports sur l’assurance.

• Assurer la supervision et veiller à ce que des processus d’assurance de la qualité soient en place pour la mise en œuvre des activités d’assurance. Cela comprend la qualité des rapports d’assurance ainsi que le suivi et l’escalade des conclusions des activités d’assurance conformément à la politique et à la procédure d’assurance.

• Surveiller et assurer la conformité des conclusions de l’assurance conformément aux politiques et procédures établies.

• Examiner les cas spécifiques des partenaires pour le suivi de l’audit qui nécessitent des mesures de l’équipe d’assurance de la qualité de l’AC, y compris l’examen des documents justificatifs afin de réduire les dépenses non admissibles. 2. Fournir un appui technique à la gestion des partenaires du programme :

• Fournir des conseils techniques au Bureau de pays pour la formalisation des partenariats avec le gouvernement, les organisations de la société civile et d’autres partenaires de programme, conformément aux politiques, procédures et directives pertinentes ;

•Contribuer à la conception et à l’élaboration des exigences des utilisateurs et des propriétaires d’entreprise en matière d’outils et de systèmes informatiques (le cas échéant) pour la gestion des partenaires de programme, y compris les initiatives inter institutions telles que le portail des partenaires des Nations Unies ; et fournir un appui au Bureau dans l’utilisation des outils et des systèmes organisationnels d’ONU Femmes pour la gestion des partenariats de programme. 3. Superviser l’assurance de la qualité, l’analyse, le suivi et l’établissement de rapports pour l’assurance des partenariats de programme :

•Contribuer à la gestion et à la coordination de l’amélioration et de la mise en œuvre des stratégies et processus de surveillance et d’assurance qualité à l’échelle mondiale pour l’assurance et la supervision des partenariats de programme. Il s’agit notamment de s’assurer que les partenaires sont sélectionnés et gérés conformément aux politiques et aux procédures.

• D’un point de vue mondial, suivre et rendre compte de l’état d’avancement de la mise en œuvre par les partenaires du programme et des indicateurs clés de performance au siège, au niveau régional et au niveau des pays à l’aide d’outils et de systèmes institutionnels et identifier les domaines à haut risque nécessitant une attention et un appui particuliers.

• Établir des rapports globaux à l’intention de la haute direction, le cas échéant.

• Analyser et surveiller les transferts monétaires au niveau national sur la base des rapports du système ERP. 4. Fournir un soutien au Représentant pays dans la planification stratégique du Bureau d’ONU Femmes en RCA :

• Fournir des conseils sur la formulation de notes conceptuelles pour les domaines d’intervention d’ONU Femmes ; ainsi que la note stratégique de l’office ;

• Élaborer des processus et des produits de programmation par pays, y compris le plan de travail annuel, la note stratégique et les documents de programme et de projet, l’élaboration du Plan-cadre de coopération des Nations Unies pour le développement durable et d’autres documents de programmation conjointe du système des Nations Unies.

• Assurer le suivi des mesures requises et des questions en suspens et rendre compte des résultats et des résultats. Alerter le représentant du pays/le commandant en cas de problème critiqueIl y a des problèmes à prendre en compte. 5. Assurer la supervision technique du (de la) Chargé(e) du suivi, de l’évaluation et de l’établissement de rapports :

• Assurer l’assurance de la qualité des documents du programme par l’examen des cadres de résultats afin de répondre aux critères SMART ;

• Gérer l’élaboration d’indicateurs de suivi, de calendriers de suivi, de plans de suivi sur le terrain et de processus d’assurance qualité ; veiller à ce que les constatations, conclusions et recommandations pertinentes de l’évaluation soient intégrées à l’élaboration du programme ;

• Veiller à ce que la collecte et l’analyse des données issues des visites sur le terrain soient coordonnées et normalisées dans l’ensemble des programmes ;

•Coordonner et fournir des conseils techniques au bureau de pays pour les aider à respecter les exigences et les échéances en matière de rapports internes et externes, y compris le processus de présentation des rapports annuels ;

• Mettre la dernière main aux rapports sur les donateurs et les programmes (tant narratifs que financiers) ;

•Veiller à ce que les constatations, conclusions et recommandations pertinentes de l’évaluation soient prises en compte dans les rapports sur les programmes ;

•Fournir un appui technique à la mise en œuvre du plan d’évaluation d’ONU Femmes au niveau national ;

•Fournir des orientations au bureau de pays et au personnel du programme en matière d’évaluation ; 7. Diriger la mise en œuvre du programme de statistiques sur le genre (Women Count) :

•Fournir un appui technique substantiel pour mettre en place le travail statistique d’ONU Femmes dans le pays, y compris l’orientation stratégique et le positionnement du travail d’ONU Femmes sur les statistiques de genre au niveau national ;

•Fournir des contributions à l’appui des rapports périodiques de suivi par pays afin de faire le point sur les progrès accomplis au niveau national dans la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) liés à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes, le cas échéant ;

• Assurer fréquemment la liaison avec l’équipe du bureau régional pour rendre compte des activités et veiller à ce que la mise en œuvre des activités soit conforme aux objectifs statistiques généraux d’ONU Femmes.

•Fournir un appui technique et consultatif adéquat au système des Nations Unies en République centrafricaine sur toutes les questions liées aux statistiques ventilées par sexe et un appui au suivi des ODD. 8. Promouvoir l’innovation, la gestion des connaissances et le renforcement des capacités :

•Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies, d’initiatives et d’outils normalisés de renforcement des capacités en matière de gestion des partenaires de programme, afin de veiller à ce que le personnel soit bien informé et conforme aux politiques et procédures de gestion des partenaires de programme, ainsi qu’aux autres politiques, procédures et directives pertinentes de l’entreprise qui ont une incidence sur la gestion des partenaires de programme.

• Contribuer aux initiatives de développement, de partage des connaissances, d’apprentissage et de renforcement des capacités (sessions en ligne et en personne) pour le personnel et les partenaires, selon les besoins (pour s’assurer qu’ils connaissent tous les aspects du partenariat avec ONU Femmes).

• Participer et contribuer à des exercices mondiaux de gestion des risques d’entreprise, en veillant particulièrement à ce que les risques liés à la gestion des partenariats de programme soient correctement identifiés et que des mesures d’atténuation pertinentes soient mises en place.

Critères d’éligibilité

Âge

27 – 80

Nationalité

Le candidat doit être ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.

Exigences

Expérience requise

5 ans d’expérience dans l’élaboration et la gestion de programmes, y compris la planification et le suivi, la gestion financière, la gestion des risques et/ou l’audit et l’assurance au niveau national et international, y compris dans le secteur public et dans des environnements complexes et en constante évolution.

• Suivi, évaluation, planification et établissement de rapports – obligatoire ;

• Gestion axée sur les résultats (GAR) – obligatoire ;

• L’égalité des sexes et la promotion de la femme – obligatoire ;

• Expérience acquise dans le cadre d’un autre programme ou projet de développement – obligatoire ;

• Une connaissance pratique de Quantum/PeopleSoft et UNAall est un atout.

• Connaissance approfondie de la gestion opérationnelle des programmes des Nations Unies et des partenaires de mise en œuvre, en particulier en termes de gestion des risques et d’assurance des fonds,

• Capacité avérée d’analyser et de suivre la performance des unités organisationnelles, de soutenir et de guider le personnel et d’assurer le respect des exigences de l’entreprise,

• Recherche et études de faisabilité – atout ;

• Mobilisation des ressources et partenariat – atout ;

• Une expérience acquise au sein du système des Nations Unies, plus particulièrement au sein d’ONU-Femmes, est un atout. Une expérience de terrain est un atout, Une bonne connaissance des statistiques de genre est un atout.

Domaine(s) d’expertise

Programmes de développement, Gestion d’entreprise

Traduction

Français, Niveau : Courant, Souhaitable Anglais, Niveau : Connaissance pratique, Souhaitable

Niveau d’études requis

Un diplôme de maîtrise ou équivalent en sciences politiques ou sociales, en économie, en statistiques, en études du développement international, en administration publique ou des affaires, en gestion, en gestion des risques, en finance ou en comptabilité, en études de genre et de femmes est exigé.

Compétences et valeurs

•Responsabilité

• Adaptabilité et flexibilité

• Engagement et motivation

• Engagement envers l’apprentissage continu

•Communication

•Intégrité

• Planification et organisation

• Travail en équipe

• le respect de la diversité ;

•Professionnalisme

• Sensibilisation et sensibilité aux questions d’égalité entre les sexes ;

•Responsabilité;

• Créativité et résolution de problèmes ;

• Communication efficace ;

• Collaboration inclusive ;

• Engagement des parties prenantes.

• Prêcher par l’exemple. Compétences fonctionnelles :

• Solides compétences en gestion de projet ;

• Capacité à communiquer de manière sensible, efficace et créative entre différents groupes d’intérêt ;

• Solide connaissance de la gestion des systèmes de gestion des connaissances basés sur le Web ;

• Bonne compréhension des normes de production, de conception graphique et de photographie ;

• Solide connaissance des plateformes de médias sociaux et expérience de la sensibilisation des médias sociaux ;

• Solides compétences en communication orale et écrite et en révision ; • Solides compétences en communication, en réseautage et en plaidoyer ;

• Capacité à fournir des conseils et à faire preuve de stratégie et d’analyse ;

• Bonne connaissance du paysage médiatique ;

• Une connaissance des questions relatives à l’égalité entre les sexes et aux droits de l’homme est souhaitable.

Autres informations

Conditions de vie et remarques

La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial où l’environnement de travail et de sécurité est difficile. Le pays est enclavé avec des possibilités de voyage très limitées et entouré de pays aux problèmes d’instabilité et de sécurité (Tchad, RD Congo, Soudan, Soudan du Sud et Cameroun). Situation sociopolitique instable et troubles sociaux et griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec des grèves fréquentes des fonctionnaires, entraînant l’interruption de la santé, de l’éducation et de la fonction publique en raison d’années de salaires impayés. Les coupures d’électricité sont une norme qui cause de l’insécurité en ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, est préoccupée par l’augmentation des cas de criminalité en conséquence directe du coup d’État de mars 2013 par le SELEKA – une coalition de groupes rebelles – et des récents événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos. Le pays est totalement dépendant du port maritime du Cameroun situé à 1500 kms, ce qui provoque une pénurie régulière de produits domestiques de base. Le temps de trajet de Douala (Cameroun) à Bangui pour un chargement de camion est en moyenne d’une semaine en raison du très mauvais état des routes et de plusieurs barrages routiers. Le niveau de sécurité du pays se situe entre 3 et 4, limitant les déplacements aux seuls voyages officiels. Actuellement, le couvre-feu s’applique de 22 heures à 6 heures du matin. Cette situation exerce un stress énorme sur le personnel et les membres de leur famille. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Néanmoins, un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et l’hôpital de l’ONU construit est opérationnel depuis août 2014. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (une fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois susceptibles d’être annulés lorsque la situation en matière de sécurité augmente. Le personnel de Bangui (MHQ) vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à 2014, il y a plus de logements disponibles, mais avec des coûts élevés, c’est pourquoi le partage est recommandé. Les supermarchés proposant une grande variété d’aliments et d’appareils sont disponibles, mais plus coûteux que le processus normal. De plus, l’hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire est disponible à côté du QM. Le programme de repos et de récupération à Bangui a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation centrafricains à une fréquence de 6 semaines. Les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes de la MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison selon les mesures de sécurité peut prendre environ 4 semaines ou plus. Néanmoins, à l’heure actuelle, tous les Volontaires des Nations Unies en service disposent d’un logement décent garantissant un niveau de confort minimum et supérieur au niveau minimum. Le coût moyen d’un logement varie d’environ 500 USD, pour un petit appartement sans meubles et sans groupe électrogène, à 1700 USD avec toutes les commodités. Dans le but de récompenser l’expérience, les Volontaires des Nations Unies en RCA s’acquittent de leurs tâches avec souplesse, engagement et volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles, notamment le chauffage et un approvisionnement limité en eau et en électricité.

Déclaration d’inclusivité

Les Volontaires des Nations Unies sont un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de genre, de caractéristiques de protection des soins. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de toute autre situation d’une personne.

Note sur les exigences en matière de vaccination contre la Covid-19

Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences en matière d’inoculation (vaccination), y compris contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique applicable de l’entité hôte.

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