Cet appel à candidatures concerne une mission temporaire d’une durée de 11 mois.
Cadre organisationnel
Le Fonds international de développement agricole (FIDA) est une institution financière internationale et une agence spécialisée des Nations Unies qui se consacre à l’éradication de la pauvreté et de la faim en milieu rural. Il y parvient en investissant dans les populations rurales. Le FIDA finance des programmes et des projets qui accroissent la productivité agricole et augmentent les revenus ruraux, et plaide aux niveaux local, national et international en faveur de politiques contribuant à la transformation des zones rurales.
Le Département des opérations de pays (DOP) supervise l’origination, la conception et la gestion des investissements du FIDA, y compris les opérations souveraines et non souveraines, ainsi que la conception et la mise en œuvre des activités autres que les prêts dans le cadre des programmes de pays, notamment le dialogue politique et le renforcement des capacités nationales. Le DOP est le département qui assure principalement l’interface avec les gouvernements, le secteur privé et les autres parties prenantes pour mettre en œuvre le programme de travail du FIDA et superviser la qualité du portefeuille.
Le DCO est dirigé par un vice-président associé et se compose de cinq (5) divisions régionales : la division Asie et Pacifique (APR), la division Afrique de l’Est et australe (ESA), la division Amérique latine et Caraïbes (LAC), la division Proche-Orient, Afrique du Nord et Europe (NEN) et la division Afrique de l’Ouest et centrale (WCA), la division des opérations du secteur privé (PSD) et deux (2) unités : l’unité de coopération Sud-Sud et triangulaire (SSTC) et l’unité de fragilité (FRU).
Programme régional GCF AICRM
Le portefeuille du Fonds vert pour le climat (FVC) dans la Division Afrique de l’Ouest et du Centre comprend le Programme régional de gestion intégrée des risques climatiques dans les sept pays sahéliens (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Gambie) de la Grande Muraille Verte (AICRM). Ce programme a été approuvé lors de la 28e réunion du Conseil du FVC pour un montant de 143 millions de dollars, dont 82,8 millions de dollars de dons du FVC. La Banque africaine de développement, Africa Risk Capacity et le FIDA cofinancent le programme. L’AICRM est un élément de l’Initiative « Un seul Sahel » du FIDA, qui garantit la complémentarité entre tous les programmes du FIDA dans la région et assure un cofinancement parallèle au Programme commun du FIDA pour le Sahel en réponse aux défis de la COVID-19, des conflits et des changements climatiques (SD3C), couvrant six pays sahéliens (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal), approuvé par le Conseil du FIDA en décembre 2020.
Le principal objectif du programme régional GCF AICRM est d’accroître la résilience et d’améliorer les moyens de subsistance ainsi que la sécurité alimentaire et hydrique des petits exploitants agricoles et des communautés rurales grâce à une gestion intégrée des risques climatiques liés aux ressources naturelles (eau, sols, écosystèmes) dans sept pays de la Grande Muraille Verte. Il vise également à permettre à ces pays d’adopter des trajectoires de développement agricole sobres en carbone et résilientes au climat, en promouvant, en améliorant et en intensifiant les mesures de gestion des risques dans l’agriculture, tout en générant divers co-bénéfices en matière d’adaptation et d’atténuation, notamment la réduction de 21,5 millions de tonnes de CO₂q d’émissions de GES. Pour atteindre cet objectif, le programme est structuré en trois composantes interdépendantes et complémentaires, contribuant aux trois résultats suivants : composante 1 (préparation aux risques) ; composante 2 (réduction des risques) ; composante 3 (transfert des risques).
Le programme bénéficiera directement à 800 000 ménages et indirectement à plus de 5,3 millions de personnes, dont 50 % de femmes. Il sera mis en œuvre aux niveaux national et régional par l’intermédiaire d’une Unité de coordination régionale (UCR). L’UCR sera chargée de la coordination générale, du suivi et de la performance du programme, de la communication des résultats et des impacts, de la gestion des connaissances avec la Grande Muraille Verte et des échanges Sud-Sud entre les sept pays.
Le coordonnateur principal du programme, AICRM, travaillera sous la supervision générale du gestionnaire de programme (coordonnateur SD3C et 1Sahel) et en coordination avec le spécialiste régional principal de l’environnement et du climat et le chef du MCO du Sahel, avec les conseils d’experts du directeur de l’ECG et du directeur de la WCA.
Principales responsabilités et tâches
Le/La coordonnateur/trice principal(e) du programme AICRM coordonne le Programme de gestion intégrée des risques climatiques dans les sept pays sahéliens (Burkina, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Gambie) de la Grande Muraille Verte. Il/Elle travaille au sein de l’unité de coordination régionale (UCR) basée au Bureau multipays du FIDA pour le Sahel, situé à Dakar (Sénégal).
Le/La coordonnateur/trice principal(e) du programme AICRM sera responsable de la gestion quotidienne du programme, de la coordination avec les équipes de projet nationales et toutes les agences participantes. De plus, il/elle travaillera directement avec le personnel de la division et mobilisera les équipes et les responsables des bureaux de coordination multinationaux, les directeurs de pays et les équipes de pays du FIDA dans chacun des pays ciblés, les unités de gestion de projet nationales, le programme régional SD3C et les investissements de référence.
Le titulaire du poste et son équipe développent la coordination et les synergies avec les principaux partenaires de ce programme, l’Africa Risk Capacity (ARC) et le Programme alimentaire mondial (PAM), qui mettent chacun en œuvre des activités spécifiques.
Le titulaire et son personnel établissent et maintiennent des relations étroites au sein du personnel du Groupe de coordination économique du FIDA et d’autres départements/divisions (DCO, PMI, FOD, OLG) selon les besoins, et à l’extérieur du FIDA, avec chacun des responsables gouvernementaux, dirigeants de la société civile et experts techniques sélectionnés, par exemple, afin de faciliter la bonne mise en œuvre du programme.
Le titulaire du poste et le personnel de l’unité régionale de coordination (URC) collaborent également selon les procédures du FIDA afin de satisfaire à toutes les exigences relatives à la mise en œuvre du programme régional du Fonds vert pour le Sahel. Dans ce contexte, les fonctions et responsabilités du coordonnateur principal de programme seront les suivantes :
- RESPONSABILITÉS AU SEIN DE L’UNITÉ DE COORDINATION RÉGIONALE : Le/La coordinateur/trice principal(e) de programme, AICRM, dirige et gère les activités, le personnel et les ressources liés à l’AICRM au sein de l’unité de coordination régionale (UCR) et veille à ce que l’équipe soit performante, motivée et pleinement engagée dans la réussite du programme. Il/Elle assure l’orientation stratégique du programme, la planification, l’organisation, la gestion et la supervision des programmes et de chaque projet de pays, ainsi que du programme de travail annuel et du budget, conformément aux accords de financement du programme et du pays.
- CONTRÔLE ET SUIVI DE LA QUALITÉ : Le/La coordinateur/trice principal(e) de programme, AICRM, assure le contrôle de la qualité de la mise en œuvre de chaque projet de pays et fournit un appui technique aux pays et aux partenaires. (b) Il/Elle suit la mise en œuvre du programme et veille à ce que les pays participants et les unités de gestion de projet (UGP) communiquent tout problème aux partenaires et responsables concernés et agissent de manière proactive pour prévenir les problèmes liés aux projets dans le cadre de ce programme. (c) Il/Elle identifie les synergies potentielles avec d’autres programmes pertinents et propose des opportunités pour réduire les coûts de transaction et accroître l’impact du programme. En coordination avec d’autres partenaires, il/elle soutient le développement d’indicateurs et de systèmes communs de suivi et d’évaluation afin de permettre le suivi des extrants et des résultats du programme. Il/Elle prépare également les termes de référence pour les études et évaluations requises et (i) assure la production en temps voulu de rapports d’avancement financiers et narratifs, ainsi que des plans de travail annuels et trimestriels du programme. (ii) Il/Elle assure la production régulière et ponctuelle de rapports de suivi pour chaque projet de pays. (iii) Il/Elle veille à ce que le tableau de bord de chaque pays soit conforme aux objectifs du programme.
- DÉVELOPPEMENT DE PARTENARIATS ET REPRÉSENTATION : Le/La coordonnateur/trice principal(e) de programme facilite la diffusion d’informations et de rapports à toutes les parties prenantes et assure la liaison avec tous les départements/divisions concernés du FIDA (DCO, PMI, FOD, OLG), le point focal ECG du FMCV, le/la spécialiste technique principal(e), les directeurs de pays et les équipes régionales pour toutes les questions relatives à la mise en œuvre et au suivi du programme. En coordination avec le/la spécialiste du suivi et de l’évaluation et de la gestion des connaissances, il/elle compile également les enseignements tirés et les bonnes pratiques et facilite l’échange d’expériences.
- FONCTIONS DE GESTION : Le coordonnateur principal de programme est responsable de l’intégrité, de la transparence et de l’équité dans la gestion des ressources du FIDA. Cela comprend la gestion du personnel par le biais du leadership technique et du renforcement des capacités, la gestion des ressources en fournissant des conseils stratégiques et techniques pour le développement opérationnel, et la gestion des connaissances et du contenu en veillant à ce que : (1) le contenu des connaissances dans le domaine de spécialité/thématique soit continuellement mis à jour et disponible via l’intranet ; (2) les meilleures pratiques soient continuellement identifiées, documentées et mises à la disposition des clients et des pairs via l’internet et l’internet ; et (3) des informations et des outils d’apprentissage appropriés et à jour soient disponibles.
Le titulaire du poste favorise notamment un environnement qui stimule et récompense la performance, l’initiative et l’innovation, et encourage l’apprentissage continu, la communication franche et le travail d’équipe.
Le coordonnateur principal du programme effectuera toute autre tâche requise.
Exigences de qualification
Compétences organisationnelles – Niveau 2
Réflexion stratégique et développement organisationnel : leadership stratégique
Faire preuve de leadership : Dirige par l’exemple ; initie et soutient le changement
Apprendre, partager les connaissances et innover : relever les défis, innover et contribuer à une culture d’apprentissage
Priorité aux clients : Contribue à une culture axée sur le client
Résolution de problèmes et prise de décision : Résout des problèmes complexes et prend des décisions ayant un impact plus large sur l’entreprise
Gestion du temps, des ressources et de l’information : Coordonne l’utilisation plus large du temps, de l’information et/ou des ressources
Travail d’équipe : Favorise un environnement d’équipe cohésif
Communication et négociation : acquiert et utilise un large éventail de styles et de compétences en communication.
Développement des relations et des partenariats : Établit et entretient des partenariats stratégiques, tant en interne qu’en externe.
Gestion des performances et développement du personnel : Gère efficacement le personnel et les équipes.
Éducation:
L’éducation comprend un diplôme universitaire de niveau supérieur d’un établissement accrédité figurant sur https://whed.net/home.php en gestion des risques, développement durable, changement climatique, économie environnementale, finance, assurance, agriculture, commerce ou domaine connexe est requis.
Remarque : Pour les candidats internes, cette exigence sera évaluée conformément aux dispositions énoncées dans les procédures de mise en œuvre des ressources humaines du FIDA.
Expérience professionnelle :
Au moins 8 ans d’expérience pertinente au total.
Trois (3) ans dans une organisation multiculturelle ou une organisation nationale fournissant un soutien à l’échelle mondiale.
Expérience spécifique au poste : Expérience et connaissances en matière de résilience climatique et de gestion des risques climatiques
Expérience en matière d’adaptation au changement climatique, de résilience et d’impacts climatiques sur les moyens de subsistance, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche et des petites entreprises, ainsi que de financement de programmes gouvernementaux dans les pays en développement intégrant des garanties sociales et environnementales. Expérience dans la réalisation d’études de faisabilité, en particulier pour les systèmes d’assurance.
L’expérience de travail avec des institutions internationales (agences des Nations Unies ou autres), des bailleurs de fonds internationaux (BAD, Banque mondiale, FVC) et des institutions gouvernementales est un atout.
Expérience en matière d’organisation et d’animation de consultations et/ou d’événements avec les parties prenantes. Une expérience dans un pays en développement est un atout. Une expérience de travail dans la région du Sahel est un atout.
Langues et autres compétences
Un excellent niveau d’anglais et de français est requis.
Les membres du personnel du FIDA sont des fonctionnaires internationaux placés sous l’autorité du Président du FIDA. Conformément à la politique de gestion des ressources humaines du FIDA, le Président peut décider de les affecter à l’une des activités du Fonds. Tous les membres du personnel professionnel international sont tenus d’être mobiles géographiquement et leurs postes peuvent faire l’objet de changements de lieu d’affectation à tout moment, en fonction des priorités stratégiques et des initiatives de réforme du FIDA.
Le FIDA est un employeur qui respecte l’égalité des chances et ne pratique aucune discrimination fondée sur l’origine ethnique, sociale ou politique, la couleur de peau, la nationalité, la religion, l’âge, le sexe, le handicap, la situation matrimoniale, la taille de la famille ou l’orientation sexuelle, conformément à sa stratégie en matière de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI) et à sa politique de prévention et de lutte contre le harcèlement sexuel, l’exploitation sexuelle et les abus sexuels.
Veuillez vous méfier des offres d’emploi frauduleuses. Le FIDA ne perçoit aucun frais à quelque étape que ce soit du processus de recrutement. Les communications officielles du FIDA proviendront toujours d’adresses électroniques se terminant par @ifad.org.
Conformément aux dispositions du FIDA, tous les nouveaux membres du personnel seront normalement affectés au premier échelon du grade pour lequel ils ont été sélectionnés. Pour plus d’informations sur la rémunération au FIDA, veuillez consulter la page « Rémunération et avantages sociaux » de notre site web. Les candidats sont invités à utiliser le simulateur de rémunération de la CFPI pour estimer leur salaire et leurs avantages sociaux.
Les candidats peuvent être tenus de passer un test écrit, de faire une présentation et de participer à des entretiens.
Afin d’optimiser l’utilisation des fonds et des ressources, nous ne pourrons répondre qu’aux candidats présélectionnés pour un entretien. Les candidats n’ayant reçu aucune réponse dans un délai de trois mois doivent considérer leur candidature comme non retenue.
Cet appel à candidatures concerne une mission de courte durée, initialement de 11 mois, à pourvoir peu après la sélection. Si un candidat externe (y compris les consultants et les membres du personnel ne répondant pas à la définition de « personnel interne » des procédures de mise en œuvre des RH du FIDA) est sélectionné, il s’agira d’un contrat de professionnel contractuel à court terme (PCCT). Si un membre du personnel du FIDA, titulaire d’un contrat à durée déterminée, est sélectionné, la mission sera effectuée sous forme de détachement temporaire, conformément aux dispositions applicables. Les candidats doivent vérifier auprès de leur supérieur hiérarchique et obtenir son accord pour être libérés de leurs obligations professionnelles en cas de sélection.
