Mission et objectifs
L’UNICEF a été créé en 1946 par l’Assemblée générale des Nations unies sous le nom de Fonds international d’urgence pour l’enfance. Il est devenu une agence permanente en 1953.
L’UNICEF aide les gouvernements à mettre en œuvre des programmes à long terme visant à améliorer la qualité de vie des enfants : santé, vaccination et nutrition, soins de santé préventifs, éducation primaire, situations particulièrement difficiles.
L’UNICEF mobilise la volonté politique et les ressources matérielles pour aider les pays, en particulier les pays en développement, à donner la priorité aux enfants et à renforcer leur capacité à formuler des politiques appropriées et à mettre en œuvre des services pour les enfants et les familles.
L’UNICEF travaille avec tous ses partenaires pour atteindre les objectifs de développement humain durable fixés par la communauté mondiale, ainsi que les idéaux de paix et de progrès social inscrits dans la Charte des Nations unies.
Contexte
L’action humanitaire revêt une importance fondamentale pour l’UNICEF et englobe les interventions visant à sauver des vies, à alléger les souffrances, à préserver la dignité humaine et à protéger les droits des populations touchées partout où il y a des besoins humanitaires, ainsi que les interventions portant sur les risques sous-jacents et les causes de la vulnérabilité aux catastrophes, à la fragilité et aux conflits. L’action humanitaire de l’UNICEF est guidée par les Principaux engagements pour les enfants dans l’action humanitaire (Core Commitments for Children in Humanitarian Action – CCC), qui définissent les engagements et les critères organisationnels, programmatiques et opérationnels par rapport auxquels l’UNICEF se tient responsable de la couverture, de la qualité et de l’équité de son action humanitaire et de son plaidoyer, et qui sont obligatoires pour l’ensemble du personnel de l’UNICEF.
En outre, l’UNICEF s’est engagé à soutenir la coordination humanitaire par le biais de l’approche groupée. Introduite dans le cadre de la réforme humanitaire, l’approche de responsabilité sectorielle vise à assurer une direction claire, la prévisibilité et la responsabilité dans les réponses internationales aux urgences humanitaires en clarifiant la division du travail entre les organisations et en définissant mieux leurs rôles et responsabilités au sein des différents secteurs impliqués dans la réponse. En tant que membre du Comité permanent interorganisations, l’UNICEF travaille avec les parties prenantes nationales et locales (y compris les autorités nationales et locales, les organisations de la société civile et les communautés) pour soutenir la coordination humanitaire et améliorer l’impact collectif de l’intervention humanitaire. Que l’approche sectorielle soit activée ou non, l’UNICEF joue un rôle clé dans la coordination interinstitutions au niveau mondial et national dans ses domaines de responsabilité programmatique. En tant que Cluster Lead Agency (CLA) pour la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène (WASH), l’éducation (codirigé) et le domaine de responsabilité (AoR) de la protection de l’enfance au sein du Cluster Protection, l’UNICEF s’engage à remplir les fonctions essentielles définies par l’IASC lorsque les Clusters sont activés ou lorsqu’il est demandé à l’UNICEF de soutenir la coordination sectorielle.
Une équipe de coordination des domaines de responsabilité de la protection de l’enfance bien gérée est une prestation formelle de l’agence chef de file du Cluster et fait partie du travail de l’agence.
Description des tâches
Les tâches et responsabilités principales du coordinateur du programme VNU pour la protection de l’enfance sont les suivantes, sans toutefois s’y limiter :
Coordination, représentation et leadership
– Assurer et maintenir un mécanisme de coordination qui facilite l’accomplissement efficace des fonctions du Cluster (telles que décrites par le module de référence de l’IASC) et les exigences du HPC (HNO, HRP et CCPM) et qui s’appuie sur les structures de coordination préexistantes, le cas échéant, et favorise le développement des capacités nationales et sous-nationales actuelles et futures,
– Coordonner avec les autres, en veillant à l’alignement des travaux et des priorités, à une communication efficace, à l’établissement de rapports et à l’engagement entre les niveaux,
– Soutenir l’équipe de coordination infranationale des CGP,
– Assurer une coordination appropriée et établir des partenariats avec tous les acteurs sectoriels concernés au niveau infranational, y compris les homologues gouvernementaux et les autorités nationales, les organisations locales, nationales et internationales, d’autres CG/clusters/secteurs/groupes de travail et les populations touchées, le cas échéant,
– Développer la complémentarité des actions des partenaires au sein de la zone de responsabilité du CP, en négociant de manière proactive avec les partenaires afin d’éviter et de résoudre les doubles emplois et les lacunes,
– coordonner, collaborer et représenter la région de préoccupation du CP avec les parties prenantes de tous les secteurs, y compris par l’intermédiaire de forums de coordination interclusters, en développant des relations intersectorielles le cas échéant.
Évaluation et analyse des besoins
– Contribuer à la planification et à la mise en œuvre de l’évaluation et de l’analyse des besoins, y compris contribuer aux évaluations multisectorielles des besoins et à l’analyse conjointe des besoins, au niveau infranational,
– Analyser les données d’évaluation des besoins et travailler en collaboration avec les partenaires de la CP AoR pour créer des produits analytiques, y compris une HNO basée sur des informations factuelles.
Planification stratégique de la réponse
– Coordonner la planification stratégique, la hiérarchisation des réponses et l’élaboration d’un plan de réponse sectoriel basé sur l’ONH et aligné sur les priorités, les politiques et les plans nationaux,
– Veiller à ce que toutes les modalités d’exécution du programme (en nature, en espèces, sous forme de bons et de services) soient prises en compte de la même manière dans la planification de la réponse stratégique, et établir et mettre en œuvre des mesures systématiques pour soutenir leur prise en compte et leur utilisation,
– Fournir un soutien technique aux partenaires des CG de la PC pour s’assurer que les activités sont alignées sur les priorités nationales et les besoins des communautés,
– Veiller à ce que la planification de la réponse sous-nationale de la CP aux AdR soit régulièrement mise à jour en fonction de l’évolution des besoins et qu’elle établisse des indicateurs permettant de mesurer les performances de la CP aux AdR sous-nationales,
– s’engager auprès d’OCHA et d’autres régions, clusters, secteurs et groupes de travail pour contribuer à l’élaboration du plan d’action humanitaire, en représentant les préoccupations des autorités de tutelle de la PC.
Mobilisation des ressources et plaidoyer
– Soutenir la mobilisation des ressources des partenaires afin de promouvoir le fonctionnement efficace de la CP AoR et sa réponse,
– Suivre, analyser et communiquer les informations relatives à la situation financière de la CP AoR et à la mobilisation des ressources, et identifier les actions appropriées pour remédier aux lacunes ou aux contraintes,
– Plaider pour l’amélioration des résultats sectoriels, travailler en réseau avec les alliés du plaidoyer et influencer la prise de décision des parties prenantes.
Mise en œuvre et suivi
– Contrôler, évaluer et rendre compte de la couverture, de l’équité, de la qualité et des progrès de la réponse par rapport à la stratégie, aux priorités et aux résultats convenus du CP Aor au niveau sous-national,
– Contribuer à l’analyse des lacunes et de la couverture afin d’identifier les lacunes spatiales et temporelles, les chevauchements et la couverture de la réponse humanitaire de l’ARP,
– Contrôler l’adhésion des partenaires de la CP AoR aux principes de l’approche groupée du IASC, aux accords humanitaires et sectoriels pertinents, aux normes, aux initiatives et aux lignes directrices, et encourager les partenaires à apporter des améliorations.
Examen et évaluation opérationnels par les pairs
– Participer à l’exercice annuel de suivi des performances de la coordination des groupes et à l’examen annuel, et contribuer à d’autres évaluations sectorielles et humanitaires, le cas échéant.
Responsabilité à l’égard des populations touchées
– Rendre compte aux populations touchées en mettant en place des mécanismes de retour d’information inclusifs et consultatifs et en encourageant la participation des populations touchées à la réponse,
– Veiller à ce que les questions transversales (âge, handicap, genre, atténuation et réponse à la violence fondée sur le genre et VIH/SIDA) soient prises en compte dans les activités des CG, des secteurs et des groupes de travail sous-nationaux tout au long de la période de transition,
– Encourager les partenaires à adopter une approche positive et systématique de l’inclusion et de la diversité,
– Adhérer aux politiques de protection de l’enfance et de PSEA, y compris aux procédures de contestation et de signalement des incidents, et veiller à ce que les autres membres de l’équipe de coordination s’y conforment.
Renforcer les capacités nationales et locales
– Encourager la participation des acteurs locaux et nationaux aux activités infranationales des groupes de travail, des secteurs et des régions et à la prise de décisions stratégiques, en supprimant les obstacles à l’accès,
– Contribuer à l’élaboration d’une évaluation des capacités et d’une stratégie de renforcement des capacités pour les membres des régions, secteurs et groupes de travail et superviser la mise en œuvre et l’harmonisation des initiatives,
– Diriger les efforts d’alerte précoce, de planification d’urgence et de préparation aux situations d’urgence pour le groupe de travail infranational sur les régions, les secteurs et les groupes de travail, en veillant à une participation adéquate aux activités d’alerte précoce, de planification d’urgence et de préparation aux situations d’urgence entre les clusters.
Critères d’éligibilité
Âge
18 – 80
Expérience requise
3 ans
Nationalité
Le candidat doit être ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Conditions d’affectation
Expérience requise
4 ans
Langues
Anglais, niveau : Courant, souhaitable
Français, niveau : Courant, souhaité
Niveau d’études requis
Maîtrise ou équivalent dans l’un des domaines suivants : développement international, droits de l’homme, psychologie, sociologie, droit international ou autre domaine pertinent des sciences sociales.
Compétences et valeurs
Valeurs fondamentales
– Attention
– le respect
– Intégrité
– Confiance
– Responsabilité
– Durabilité
Compétences et expérience
Un minimum de 4 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la protection de l’enfance et de la planification et de la gestion du développement social est requis. Une expérience dans des domaines liés à la gestion de programmes de protection de l’enfance dans une autre agence ou organisation du système des Nations unies est considérée comme un atout.
Une expérience dans des contextes humanitaires est requise. Une expérience dans des contextes de développement est un atout supplémentaire.
Une expérience de travail dans le système de coordination humanitaire est souhaitable.
Une expérience de la gestion efficace des ressources humaines/équipes dans des environnements à haut niveau de stress/risque est un atout.
Domaine(s) de compétence
Éducation, Programmes de développement, Développement communautaire.