L’UNHCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, prend l’initiative de protéger les personnes forcées de fuir les guerres et les persécutions dans le monde, en leur fournissant une aide vitale, notamment un abri, de la nourriture et de l’eau pour garantir leur sécurité, leurs droits et leur dignité.
Contexte opérationnel
Considérations relatives à la sécurité et à la santé au travail :
La situation sécuritaire dans l’Extrême-Nord du Cameroun reste préoccupante et volatile depuis 2014, date à laquelle les groupes terroristes Boko Haram ont commencé à mener des attaques sur le territoire camerounais. Le niveau de sécurité est élevé, à SLS 4. Les attaques menées par des groupes armés non étatiques se poursuivent, soit contre des positions militaires, soit contre des civils innocents, en particulier dans les zones frontalières avec le Tchad et le Nigeria. L’utilisation d’engins explosifs improvisés est devenue une méthode opérationnelle privilégiée par la Bosnie-Herzégovine.
Cette situation influence gravement les activités des humanitaires, rendant l’accès difficile.
Le caractère criminogène particulièrement croissant est le résultat de l’extrême pauvreté dans laquelle vit la majorité de la population, du sous-emploi qui touche les jeunes peu instruits, des sols arides qui ne permettent pas l’agriculture de masse et la recherche de moyens de survie faciles ainsi que de la hausse des prix des denrées alimentaires. Des groupes armés non étatiques continuent de terroriser les habitants des villages limitrophes du Nigeria et de ceux situés autour du lac Tchad. L’enlèvement contre rançon est devenu une forme de crime adoptée par ces différents groupes criminels et terroristes pour obtenir un moyen de subsistance.
Un impact indirect mineur est observé sur le personnel des Nations Unies et les partenaires humanitaires car nos déplacements dans les zones rouges dépendent des escortes armées ainsi que du respect du couvre-feu de 9 heures que tout le personnel de l’ONU doit observer.
Nature du poste :
La région de l’Extrême-Nord du Cameroun accueille plus de 500 000 personnes relevant de la compétence du HCR, dont 130 000 réfugiés du Nigéria et 370 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays. La plupart ont été déplacés en raison de la crise de Boko Haram, qui a débuté en 2013 et a touché tous les pays du bassin du lac Tchad, y compris le Cameroun. Cette instabilité continue de provoquer des mouvements de population à l’intérieur du Cameroun, y compris le déplacement secondaire de réfugiés hors des camps au Cameroun et l’exode de Camerounais vers le Nigeria.
La situation en matière de protection s’est complexifiée à la suite de deux autres événements importants survenus dans la région. Tout d’abord, des affrontements sur les ressources en eau ont éclaté entre éleveurs, agriculteurs et pêcheurs dans la région de Logon Birni en décembre 2021. Cela a conduit à une vague de violence qui a déplacé des milliers de personnes, dont 40 000 personnes, vers le Tchad. Deuxièmement, plus de 150 000 personnes ont été touchées par les inondations en octobre et novembre 2022, dont environ 60 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile en raison de la montée des eaux.
Le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire dans le Grand Nord continue d’augmenter alors que le financement de l’aide humanitaire diminue. En partenariat avec d’autres acteurs humanitaires, le HCR continue de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Cameroun pour protéger les droits des personnes déplacées de force et assurer des solutions durables pour les personnes par le biais de retours dans les communautés au Cameroun, de rapatriement volontaire au Nigeria et de réinstallation dans des pays tiers. Les objectifs généraux du HCR, en plus d’assurer la protection des réfugiés et des personnes déplacées, sont de promouvoir l’indépendance des réfugiés et des personnes déplacées par l’accès à des moyens de subsistance et leur intégration dans les programmes nationaux de développement et d’assistance, tout en continuant à promouvoir et à rechercher des solutions durables.
L’agent adjoint de protection communautaire est membre de l’unité de protection et peut relever de l’agent de protection, de l’agent de protection communautaire ou d’un autre membre du personnel plus haut placé de l’unité de protection. Sous la direction générale de l’Unité de protection, et en coordination avec d’autres membres du personnel du HCR, le gouvernement, les ONG partenaires et d’autres parties prenantes, le (la) titulaire adjoint(e) travaille directement avec les communautés relevant de leur compétence afin d’identifier les risques auxquels elles sont confrontées et de tirer parti de leurs capacités pour se protéger elles-mêmes, leurs familles et leurs communautés. Le (la) titulaire peut avoir la responsabilité directe de superviser une partie du personnel de protection et/ou d’appui et appuyer l’application des normes, procédures opérationnelles et pratiques de protection communautaire dans la prestation de la protection communautaire sur le terrain.
Pour s’acquitter de ce rôle, l’agent adjoint de protection communautaire doit passer une part importante de sa journée de travail à l’extérieur du bureau, à établir et à entretenir des réseaux au sein des communautés de personnes relevant de sa compétence. L’établissement et le maintien de relations constructives avec le Programme de protection qui ont un impact mesurable et améliorent la planification, la programmation et les résultats en matière de protection constituent le cœur du travail du titulaire. Il/elle soutient également la conception d’une stratégie de protection communautaire en veillant à ce qu’elle soit basée sur la consultation des personnes de couleur.
Conditions de vie et de travail :
Compte tenu des conditions de vie difficiles et de la sécurité, Maroua a été classée dans la catégorie E, sans lieu d’affectation familial pour le personnel international.
Structures médicales : des structures médicales de base existent à Maroua pour gérer/stabiliser les cas urgents (pendant 24h) avant l’évacuation vers Yaoundé puis vers l’extérieur du pays en cas de besoin. La capacité, l’infrastructure et l’équipement nécessaires pour traiter et accueillir les patients hospitalisés dans des conditions médicales et sanitaires appropriées ne sont pas suffisants.
Isolement physique et dépaysement. Maroua est située à environ 1500 kilomètres de la capitale Yaoundé. Maroua dispose d’un aéroport pour les vols locaux. Il y a 3 vols humanitaires et 3 vols commerciaux par semaine au départ de Maroua. Maroua à Yaoundé est à 1h30 de vol sans escale.
Le personnel local de Maroua en bénéficie, les arrangements spéciaux 10 en 9 de l’horaire de travail comprimé sont spéciaux.
mesures d’atténuation. L’horaire de travail comprimé spécial 10 en 9 de 10 semaines de travail comprimées en 9 semaines
ne crée pas de droits supplémentaires, mais offre plutôt aux bureaux une plus grande souplesse en accordant des congés au personnel recruté localement.
Qualifications supplémentaires
Compétences
Éducation
Baccalauréat ès arts (B.A.) : Anthropologie, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Études culturelles, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Droits de la personne, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Développement international, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Droit international, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Travail social international, Baccalauréat ès arts (B.A.) : Sciences politiques
Certifications
Expérience professionnelle
Compétences
Responsabilisation, Orientation client et résultats, Engagement envers l’apprentissage continu, Communication, Jugement et prise de décision, Gestion des ressources, Sensibilisation organisationnelle, Gestion des parties prenantes, Travail d’équipe et collaboration
Calculateur de salaire du HCR
https://icsc.un.org/Home/SalaryScales
Compendium
Informations complémentaires
Dégagement fonctionnel
Ce poste ne nécessite pas d’habilitation fonctionnelle.
Source : Site UNHCR
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