L’UNFPA est l’agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive. Notre mission est de créer un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement se déroule en toute sécurité et le potentiel de chaque jeune est réalisé.
Le poste :
Dans l’ensemble, le coordonnateur du Secrétariat technique du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF) est chargé de veiller à ce que le mandat assigné au Secrétariat soit rempli, en améliorant la coordination et en facilitant la mise en œuvre des projets financés par le PBF au Burkina Faso. Le Coordonnateur du Secrétariat contribue à la supervision stratégique du portefeuille de projets financés par le PBF, à travers les fonctions suivantes : i) assurer la qualité et le suivi du portefeuille de projets PBF ; ii) soutenir le Comité de Pilotage Conjoint (CCO), le Comité Technique de Suivi (CTS) et superviser l’équipe du Secrétariat ; iii) soutenir la coordination et la collaboration interinstitutions dans le domaine de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, dans le cadre du pilier de la paix du Plan d’action intérimaire des Nations Unies pour le développement (UNIDAP) 2023-2025 ; iv) soutenir la mobilisation des ressources. Il/Elle sera sous la supervision générale du Coordonnateur Résident des Nations Unies (CR) du Système des Nations Unies (UNS) et la supervision directe de son Chef de bureau, à qui il/elle rendra compte de toutes les tâches qui relèvent de sa compétence. la responsabilité du Secrétariat. Le Représentant Résident de l’agence d’exécution du Secrétariat assurera la supervision administrative et la gestion contractuelle du Coordonnateur et du personnel du Secrétariat PBF. Le Coordonnateur du Secrétariat aura une ligne de supervision indirecte avec le Bureau d’appui à la consolidation de la paix (PBSO) concernant les aspects stratégiques du portefeuille PBF dans le pays et la performance des projets PBF. Il/elle travaillera en étroite collaboration avec l’équipe du Bureau du Coordonnateur Résident (RCO), notamment avec le Conseiller Paix et Développement (PDA), ainsi qu’avec la Direction Générale du Développement Territorial (DGDT) du Ministère. de l’Économie, des Finances et de la Prospective (MEFP). PBSO participera au processus de recrutement et d’évaluation des performances du personnel professionnel du Secrétariat du PBF.
Contexte et contexte :
Le Burkina Faso connaît depuis 2016 une crise multidimensionnelle, marquée entre autres par une insécurité touchant presque toutes les régions du pays, une situation humanitaire préoccupante et une instabilité institutionnelle. La crise sécuritaire a d’abord été alimentée par la situation dans la sous-région du Sahel, puis développée par l’exploitation de facteurs endogènes de fragilité. En 2022, le pays a été confronté à deux changements politiques anticonstitutionnels, suite à l’exacerbation de la crise sécuritaire, à la montée des protestations des populations durement touchées par les violences, sur fond de dialogue social et politique tendu.
Les défis sécuritaires et humanitaires persistent. De nombreuses attaques contre les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et la population civile (agents publics, chefs communautaires et religieux, lieux de culte et sites d’extraction d’or) ont contribué de manière significative au déclin du Burkina Faso dans le classement du Global Peace Index, passant du 134ème rang au classement mondial de la paix. place sur 163 pays en 2021 à 150ème en 2023. Considéré comme instable selon les standards de ce classement, le Burkina Faso est également le deuxième pays le plus touché par le terrorisme au monde, selon le Global Terrorism Index 2022. La dégradation continue de la situation sécuritaire a conduit à une crise humanitaire sans précédent au Burkina Faso. Au 31 mars 2023, 2 062 534 personnes déplacées internes (PDI) avaient été enregistrées, selon le Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (CONASUR). Au 30 juin 2023, 6 149 écoles étaient fermées en raison de l’insécurité, privant 1 041 681 enfants de leur droit à l’éducation, selon le ministère de l’Éducation. A la même date, 373 établissements de santé étaient fermés et 347 autres fonctionnaient au minimum de leur capacité. Pour apporter une réponse aux défis sécuritaires et à leurs causes sous-jacentes, le Gouvernement a mis en place en 2017 le Programme d’Urgence pour le Sahel au Burkina Faso (PUS-BF), qui vise à améliorer les conditions de sécurité et à réduire la vulnérabilité des populations des régions. comprenant : la Boucle du Mouhoun, le Centre-Est, le Centre-Nord, l’Est, le Nord et le Sahel. Le PUS-BF devrait prendre fin en décembre 2024. En janvier 2023, le gouvernement de transition a adopté le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD). Ce plan cible quatre domaines prioritaires : 1) la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ; 2) répondre à la crise humanitaire ; 3) réformer l’État et renforcer la bonne gouvernance ; et 4) renforcer la réconciliation nationale et la cohésion sociale. Dans un contexte difficile marqué par une crise sécuritaire et humanitaire, le pays est confronté à de multiples défis en matière de consolidation de la paix, notamment dans les domaines de la gouvernance politique, économique, judiciaire et sécuritaire. Les défis socio-économiques, tels que la pauvreté, les inégalités sociales, les disparités entre les zones rurales et urbaines, ainsi que les mauvaises pratiques de gouvernance, notamment liées à la corruption, aux flux financiers illicites, à la gestion des ressources naturelles et à l’État de droit, constituent un terrain fertile pour les conflits. intensifier. Les tensions inter et intra communautaires, exacerbées par l’insécurité, contribuent à l’érosion de la cohésion sociale et du mode de vie burkinabè. Même si le contrat social est ébranlé et que l’insécurité persiste, la résilience de la population reste remarquable.
Le FBP au Burkina Faso
Le système des Nations Unies continue de collaborer avec les autorités de transition dans les domaines du développement, de l’aide humanitaire et de la consolidation de la paix. En juin 2023, le SNU et le gouvernement ont signé le Plan d’action intérimaire de développement des Nations Unies 2023-2025. L’UNIDAP vise à soutenir le redressement, la stabilisation et le développement, en suivant les quatre piliers de la paix, des personnes, de la planète et de la prospérité, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) et en mettant l’accent sur la cohésion sociale et la réconciliation comme moyen d’assurer le lien entre l’humanitaire, le développement et la paix. Le PBF est un instrument important pour la mise en œuvre de l’UNIDAP, notamment dans le pilier Paix. Sur la base des facteurs de fragilité identifiés par une première analyse du conflit, les domaines prioritaires de l’appui du PBF sont : (i) l’amélioration de la confiance entre la population et l’État, (ii) le renforcement de la résilience sociale et de la participation active des femmes et des jeunes, et (iii) la gestion pacifique des conflits locaux. Le Burkina Faso bénéficie de l’appui du PBF à travers le financement de divers projets dans les domaines précités. Depuis 2017, le PBF a alloué un total de 46 336 112 $ US pour soutenir des projets de consolidation de la paix. Le portefeuille actif en 2023 comprend 13 projets avec un budget total de 25 632 943 $ US. La gouvernance du portefeuille est assurée à trois niveaux :
- Au niveau stratégique, par l’intermédiaire d’un Comité directeur conjoint (CCO), agissant en tant qu’organe d’orientation stratégique et de prise de décision ;
- Au niveau technique, à travers un Comité Technique de Suivi (CTS) et
- Au niveau opérationnel, à travers les Comités de Coordination des Projets.
Les projets PBF sont mis en œuvre dans un environnement complexe et le coordonnateur jouera un rôle essentiel dans la supervision stratégique du portefeuille, le soutien aux agences bénéficiaires et aux ONG et la collaboration avec les homologues nationaux.
Comment vous pouvez faire la différence :
L’UNFPA est la principale agence des Nations Unies pour créer un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sûr et le potentiel de chaque jeune est réalisé. Le plan stratégique de l’UNFPA (2022-2025) réaffirme la pertinence de l’orientation stratégique actuelle de l’UNFPA et se concentre sur trois résultats transformateurs : mettre fin aux décès maternels évitables ; mettre fin aux besoins non satisfaits en matière de planification familiale ; et mettre fin à la violence sexiste et aux pratiques néfastes. Ces résultats reflètent nos engagements stratégiques visant à accélérer les progrès vers la réalisation de la CIPD et des ODD au cours de la Décennie d’action menant jusqu’en 2030. Notre plan stratégique appelle les États membres, les organisations et les individus de l’ONU à « mieux construire vers l’avant », tout en s’attaquant aux impacts négatifs de la crise. la pandémie de Covid-19 sur l’accès des femmes et des filles à la santé sexuelle et reproductive et aux droits reproductifs, récupérer les acquis perdus et atteindre nos objectifs. Dans un monde où les droits humains fondamentaux sont menacés, nous avons besoin d’un personnel doté de principes et d’éthique, qui incarne ces normes et standards internationaux et qui les défendra avec courage et avec pleine conviction. L’UNFPA recherche des candidats qui transforment, inspirent et produisent un impact élevé et des résultats durables ; nous avons besoin de personnel transparent, exceptionnel dans la manière dont il gère les ressources qui lui sont confiées et qui s’engage à fournir des résultats d’excellence dans les programmes.
Qualifications et expérience :
Éducation : Maîtrise (ou supérieur) en économie, sciences sociales ou gestion, développement international ou toute autre discipline connexe.
Connaissance et expérience:
- Expérience pertinente d’au moins 7 ans en gestion ou coordination de projets ou programmes de développement, dont au moins 3 ans dans le domaine de la consolidation de la paix ;
- Expérience pertinente en gestion de cycle de projet, gestion axée sur les résultats et reporting dans le domaine de la programmation du développement ;
- Expérience en consultations et négociations avec les gouvernements et les PTF ;
- Expérience en supervision et leadership d’équipe;
- Expérience dans la direction d’équipes interinstitutionnelles non placées sous sa supervision directe ;
- Expérience avérée en analyse de conflits et en programmation sensible aux conflits ;
- Une connaissance pratique des processus et des lignes directrices du PBF est requise ;
- Excellentes compétences en communication orale et écrite avec des interlocuteurs de haut niveau, pour faciliter la liaison et les négociations avec le gouvernement et les organisations internationales ;
- Expérience et bonnes compétences en suivi et évaluation ;
- Une expérience antérieure au sein des Nations Unies serait un atout ;
- Une bonne connaissance des enjeux de consolidation de la paix dans la sous-région du Sahel et du Burkina Faso serait un atout.
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