L’UNFPA recrute pour ce poste (25 Janvier 2024)

Au Cameroun l’épidémie de VIH demeure très généralisée malgré une prévalence nationale qui a baissé de 1,6 points entre 2011 et 2018, passant de 4,3% en 2011 à 2,7 % en 2018 chez les 15-49 ans.

Le Plan Stratégique National de lutte contre le VIH, le Sida et les IST 2018-2022 visa : la réduction des nouvelles infections parmi les adultes ; les adolescents(es) et les enfants ; l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ; la réduction de la mortalité liée au VIH ; le soutien pour l’amélioration de la qualité de vie des personnes infectées et affectées par le VIH ; le respect des droits humains ; la lutte contre toutes les formes de discrimination ainsi que l’efficacité de la gouvernance à travers une réponse efficiente. Le plan stratégique National de lutte contre le VIH, le Sida et les IST 2021-2023 a été anticipé pour prendre en compte les orientations de la « stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026, mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida », ainsi que les nouvelles priorités du nouveau financement du Fonds Mondial. Grâce à cette vision stratégique, le Cameroun ambitionne de participer à l’effort mondial pour contribuer efficacement à mettre fin à l’épidémie de VIH d’ici 2030 ; pour cela un main d’œuvre fortement qualifié à l’instar des sages-femmes est fortement recommandé.

L’un des grands défis des pays d’Afrique subsaharienne est de fournir des services de santé de base de qualité à l’ensemble de la population et plus particulièrement au couple mère-enfant, afin d’accélérer la réduction de la morbidité et de la mortalité de la mère et de l’enfant. En effet, disposer de tels services, requiert la disponibilité des infrastructures sanitaires, des équipements biomédicaux, mais aussi du personnel de santé qualifié pour prévenir les grossesses non désirées, surveiller les grossesses et les accouchements, éviter et traiter les complications. Un des axes d’amélioration de la qualité des soins pour l’élimination de la morbidité, mortalité maternelle et néonatale évitable est l’amélioration de la formation des professionnels de santé compétents dans ce domaine, les sages-femmes en particulier leur d’ suivront les compétences essentielles nécessaires dans l’exercice de leur profession.

Ainsi, en 2013, l’OMS, l’UNFPA, l’OOAS et les partenaires au développement se sont réunis à Cotonou avec les institutions de formation de sages-femmes ainsi que les responsables de la formation dans les ministères de la santé provenant de 13 pays francophones, afin d’identifier ensemble les stratégies les plus efficaces pour améliorer la qualité de la formation des sages-femmes. Au cours de cette même période, l’OOAS a pris l’initiative de diffuser les curricula harmonisés de formation des sages-femmes, de soutenir les pays qui ont décidé de mettre en œuvre le système « Licence, Master et Doctorat » pour la formation des sages-femmes et mettre en place un système sous régional d’accréditation des formations sages-femmes. Le but visé était de faciliter la mise en œuvre des réformes des écoles de sages-femmes pour des formations de qualité.

Ce pendant au Cameroun, en 2011, la décision était prise par le Ministère de la Santé de ré ouvrir les écoles de Sage-femme (ESF) qui donnait accès aux lauréats d’un concours national, direct au métier de Sage-femme/maïeuticien. Un curriculum a été développé sur la base de la formation des sages-femmes des différents pays, par la Direction des ressources Humaines (DRH) du Ministère de la santé Publique en collaboration avec les partenaires pour démarrer cette formation. Une année plus tard, ce curriculum a été révisé en l’actuel curriculum de formation des sages-femmes/maïeuticiens au Cameroun y intégrant les normes de l’ICM et de l’OMS adaptées au contexte camerounais, en y intégrant en même temps la nouvelle structure Internationale LMD (Licence/Master /Doctorat) par le Ministère de l’Enseignement Supérieur Camerounais permettant d’aligner la formation des sages-femmes/maïeuticiens au niveau Licence et d’ouvrir des perspectives pour leur carrière. Pour ce fait, la DRH du Ministère de la Santé Publique en collaboration avec la direction de la formation, l’Association des sages-femmes, l’Association des Gynécologues et les partenaires GIZ, UNFPA ont travaillé pour présenter ce curriculum actuel permettant aux Enseignants une meilleure orientation dans la réalisation des objectifs de la formation qui mène aux compétences nécessaires pour le métier de la Sage-femme.

Dans le cadre du projet d’appui à l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et prise en charge du VIH/SIDA, projet conjoint UNICEF-UNFPA, UNFPA a prévu de renforcer la formation initiale des sages-femmes à travers un processus d’accréditation. Le but visé étant de renforcer la qualité de la formation des professionnels de santé, intervenant dans la santé maternelle, infantile et néonatale, notamment les sages-femmes, afin de leur permettre de délivrer des prestations de meilleure qualité au Cameroun et partout ailleurs. Il convient pour ce faire, après l’évaluation des capacités des institutions de formation et des sites de stage des sages-femmes, dans les zones couvertes par le projet, de renforcer leur capacité en vue de leur accréditation.

(Description des services, des activités ou des résultats)

Appuyer l’UNFPA et le MINSANTE dans le processus d’accréditation des écoles de sages-femmes au Cameroun.

De façon spécifique, le travail vise à :

1. Faire l’accompagnement technique des 6 écoles de SF retenues pour le processus d’accréditation (ancien les enseignants à l’utilisation des équipements, superviser la préparation au processus d’accréditation) ;

1. Apporter un appui technique pour l’élaboration des termes de référence du voyage d’études sur l’accréditation des écoles de SF ;

1. Actualiser les normes et standards de la formation des SF (Élaboration des outils de formation des enseignants et des moniteurs en pédagogie) ;
2. Intégrer les modules en ligne de « Sages-femmes Zone » dans le cadre du e-learning ;
3. Apporter un appui technique à la mise en place du comité national d’accréditation des écoles de SF et de son fonctionnement (formation des membres du comité par ICM, suivi des travaux d’accréditation des écoles et participation aux évaluations techniques) ;
4. Apporter un appui technique à la préparation du dialogue national sur l’accréditation (élaboration des supports de plaidoyer).

Au terme de cette consultation, le consultant devra produire les livrables suivants :

contrôle de l’avancement des travaux,

y comprennent les exigences en matière de rapports, la périodicité, le format et le délai :

qualifications et

compétences,

y comprennent les

linguistiques :

:

1. Avoir un niveau post universitaire en santé publique, santé de reproduction; planification et gestion des programmes de santé, des institutions de formation et services de santé ou équivalent
2. Avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans dans le domaine de la santé de la reproduction, dans la planification et du suivi/évaluation en matière de SRMNEA ;
3. Expérience confirmée et approfondie de la formation et le mentoring des sages-femmes, de la réglementation de la profession de sage-femme ;
4. Maîtriser le système de santé du Cameroun.
5. Parler couramment le Français et l’Anglais ;
6. Avoir une bonne connaissance du contexte sanitaire national ;

Une connaissance de l’environnement UN serait un atout

Le/la consultant(e) travaillera en à distance et en présentiel au bureau UNFPA Cameroun sur demande des superviseurs.

Il n’y a pas de frais à payer, que ce soit au moment de la demande ou après.