L’UNESCO recrute pour ces 02 postes (06 Juin 2023)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 postes

Lieu du Travail : Cameroun

Description de l'emploi

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)est une institution spécialisée internationale de l’Organisation des Nations unies, créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.

POSTE 1: CONSULTANT (E) EN APPUI AU COORDONNATEUR DU PROJET

RESUME DES FONCTIONS DU POSTE

 

L’UNESCO, l’UNFPA, le BIT et ONUFEMMES ont sollicité l’appui du Gouvernement Camerounais pour obtenir un financement du Fonds du Secrétaire Général pour la Consolidation de la Paix afin de mettre en œuvre le projet dénommé :« Appui à la mise en œuvre du programme national d’éducation civique pour le renforcement de la paix, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble dans les communautés affectées par les crises au Cameroun ». L’objectif du projet est d’accroître la participation des jeunes femmes et hommes des communautés affectées par les crises au Cameroun à la consolidation de la paix par le renforcement de l’éducation civique et citoyenne et des capacités entrepreneuriales.  Le projet contribue à la construction des relations paisibles entre les membres des mêmes communautés d’une part et d’autre part entre les membres des communautés hôtes, les personnes déplacées internes et les réfugiés dans un environnement où les politiques adressent mieux les questions de jeunesse.

 

Pour faciliter sa mise en œuvre, le Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique centrale souhaite recruter un (e) Consultant(e) en appui au coordonnateur du projet PBF-PRONEC.

Le/la titulaire du poste sera placé(e) sous l’autorité du Directeur du Bureau régional de l’UNESCO à Yaoundé, la supervision générale du Chef du Secteur des Sciences Humaines et Sociales et la supervision directe du Coordonnateur de projet. A ce titre, le/la consultant(e) travaillera étroitement avec le/la Coordonnateur (trice) de projet pour assurer les responsabilités suivantes :

Appui à la gestion et à la coordination du projet

  • Apporter un appui au coordonnateur du projet dans la mise en œuvre et le suivi des activités ;
  •  Participer à l’élaboration du chronogramme conjoint des activités et à la préparation des réunions de coordination ;
  • Contribuer à la mise en place d’un outil de suivi permettant d’apprécier les avancées du projet ;
  • Apporter une expertise à la réalisation des différentes composantes et activités du projet ;
  • Participer à la mise en place d’un système efficace de partage d’information et de visibilité du projet ;
  • Participer à la sélection des bénéficiaires en conformité avec le document de projet ;
  • Proposer des idées innovantes pour une meilleure prise en compte de l’approche genre pendant la mise en œuvre du projet ;
  • Apporter un appui administratif et logistique pendant les activités de terrain;
  • Participer à la production des différents livrables ;
  • Participer à la collecte les données auprès des agences bénéficiaires et à l’élaboration des rapports de suivi ;
  • Travailler avec les parties prenantes du projet : Ministères sectoriels, agences UN, collectivités territoriales décentralisées, organisations de la société civile (OSC) pour une meilleure appropriation du projet ;
  • Participer à l’élaboration des différents rapports;
  • Exécuter d’autres tâches liées au projet à la demande du Spécialiste de Programme des Sciences Humaines et Sociales ou du Coordonnateur de projet.

COMPETENCES (Fondamentales / Managériales)

Responsabilité (F)
Communication (F)
Innovation (F)
Partage des connaissances et volonté constante d’amélioration (F)
Planification et organisation (F)
Culture du résultat (F)
Travail en équipe (F)
Professionnalisme (F)

Pour plus d’informations, merci de consulter le Référentiel des compétences de l’UNESCO.

QUALIFICATIONS REQUISES

 

Education

  • Diplôme universitaire supérieur (Master II ou équivalent), dans le domaine des sciences humaines et sociales, paix et développement, développement international, sciences politiques et relations internationales ou toute autre discipline connexe ;

 

Expérience professionnelle

  • Expérience professionnelle pertinente de 05 ans minimum dans les domaines de la gestion, coordination des projets ou programmes de développement et/ou humanitaire ;
  • Expérience en analyse des conflits et programmation sensible au conflit dans la mise en œuvre des projets liés à la prévention des conflits, la cohabitation pacifique et la consolidation de la paix ;
  • Expérience pertinente sur la gestion axée sur les résultats (GAR) ;
  • Expérience pertinente sur la problématique de l’éducation à la citoyenneté et la jeunesse ;
  • Expérience en suivi et évaluation des projets ;
  • Expérience préalable avec les Nations Unies serait un atout.

 

Aptitudes et compétences

  • Bonne connaissance des zones de mise en œuvre du projet ;
  • Connaissances approfondies des questions de consolidation de la paix et d’éducation à la citoyenneté ;
  • Excellentes compétences en communication orale et écrite ;
  • Capacité à travailler en équipe et au sein d’équipes multiculturelles et multisectorielles ;
  • Excellentes qualités relationnelles, tact et diplomatie ;
  • Excellentes capacités d’écoute et d’encadrement ;

 

Langues

  • Excellente connaissance (orale et écrite) du français ou de l’anglais et une bonne connaissance de l’autre.

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POSTE 2: CONSULTANT CHARGÉ DE L’ACTUALISATION DES RAPPORTS SUR LES ASPECTS JURIDIQUES RELATIFS À L’ODD 4

RESUME DES FONCTIONS DU POSTE

 

L’éducation est un droit humain fondamental établi dans les traités internationaux. Ce droit est au cœur de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). L’agenda pour le développement durable définit une nouvelle vision universelle et transformatrice de l’éducation à l’horizon 2030, avec l’Objectif de développement durable n° 4 (ODD 4) invitant les États à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Cet engagement offre une occasion précieuse de souligner le rôle de l’éducation en tant que moteur principal du développement et sa contribution à la réalisation d’autres objectifs de développement durable.

 

La réalisation du droit à l’éducation repose pleinement sur sa mise en œuvre concrète et son application effective – une responsabilité qui incombe aux États. L’UNESCO élabore, suit et encourage les normes et standards de l’éducation et appuie leur application pour favoriser la mise en œuvre du droit à l’éducation sur le plan national. L’une des principales responsabilités de l’UNESCO, telle que mandatée par le Cadre d’action Éducation 2030, est d’aider les États membres à respecter leurs engagements internationaux concernant le droit à l’éducation et l’ODD 4.

 

A ce titre, l’UNESCO avait élaboré des Principes directeurs (qui sont actuellement en cours de révision) pour l’examen des législations et des politiques nationales afin d’aider ses États membres à renforcer les fondements du droit à l’éducation dans les systèmes juridiques nationaux et d’évaluer la compatibilité de leur législation avec les dispositions des instruments normatifs internationaux auxquels ils se sont légalement engagés.

Avec le nouveau Programme Education 2030, une Stratégie sur les instruments normatifs (2016-2021) a été adoptée par le Conseil exécutif de l’UNESCO visant à intégrer le droit à l’éducation dans l’examen des politiques sectorielles. C’est dans ce contexte qu’un projet pilote de l’UNESCO a été lancé en 2016 dans le cadre de son Programme de développement des capacités pour l’éducation (CapED), visant à aider certains pays dans leurs efforts pour traduire les objectifs et stratégies indicatives de l’ODD4 en dispositions juridiques et en politiques. Une composante importante de ce programme se focalise sur la législation sur le droit à l’éducation comme un moyen d’alimenter les débats relatifs aux réformes juridiques nécessaires afin d’assurer une éducation pérenne et de qualité. A ce jour, dans ce contexte, les cadres juridiques nationaux d’une quinzaine de pays ont été passés en revue ciblant spécifiquement les aspects juridiques relatifs aux cibles 4.1, 4.2 et 4.5 et un rapport de synthèse analytique basé sur les résultats de pays pilotes a été publié, démontrant que l’amélioration des engagements juridiques, conformément à l’ODD4, est hautement souhaitable. Ce travail a par ailleurs été mené sous d’autres formes dans d’autres pays en fonction des exigences des contextes locaux.

 

Avec la pandémie de la Covid-19, qui a affecté de manière importante le droit à l’éducation, il y a un risque de ralentissement des progrès accomplis et voire une régression. Cette pandémie a néanmoins été l’occasion de repenser la résilience et la préparation des systèmes éducatifs. Aujourd’hui plus que jamais, les gouvernements doivent adopter une approche fondée sur les droits et inclusive de leurs cadres juridiques et politiques pour garantir ce droit à chaque personne et s’assurer que personne n’est laissé pour compte.

JUSTICATION :

 

En 2020, le Bureau Régional multisectoriel de l’UNESCO à Yaoundé avait initié l’élaboration de 8 rapports nationaux pour le renforcement des fondements nationaux du droit à l’éducation et des objectifs des ODD 4 dans la sous-région de l’Afrique Centrale. . A ce jour sont disponibles les rapports pour les pays ci-après : Angola, Cameroun, République centrafricaine, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et Tchad. Les Rapports sur le droit à l’éducation au Burundi et en République démocratique du Congo, qui avaient été produit, en 2018, avec l’appui de l’UNESCO/Siège, compléteront cette série. L’objectif poursuivi est de créer une dynamique positive pour l’application effective du droit à l’éducation dans les cadres juridiques nationaux, notamment dans les pays d’Afrique centrale.

 

En effet, l’engagement universel en faveur des objectifs de l’ODD 4 devrait maintenant se traduire par une action concrète au niveau national, notamment par le biais de réformes législatives appropriées soutenant le droit à l’éducation. Bien que l’ODD 4 ne crée pas en soi d’obligations légales pour les pays, il appelle à une approche globale de l’éducation, y compris à l’adoption de mesures législatives. Cela constitue une occasion clé de lier davantage les réformes politiques et juridiques, comme le demande la Stratégie de l’UNESCO sur les instruments normatifs en matière d’éducation (2016-2021), et de faire en sorte que les pratiques évoluent en conséquence. Les lacunes juridiques résultant de cadres juridiques nationaux incomplets ou obsolètes peuvent nuire aux efforts déployés pour atteindre l’ODD 4 et garantir le droit à l’éducation pour tous.

 

A ce titre, avec la Déclaration de Nairobi de 2018, les Etats de l’Afrique se sont engagés à « Revoir la législation sur le droit à l’éducation afin qu’elle réponde aux engagements de la CESA 16‐25 et ODD4‐Education 2030 » (paragraphe 11 (e)).

OBJECTIFS :

Le Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique Centrale souhaite recruter un juriste avec une expertise en éducation qui soit enthousiaste, travailleur et déterminé, pour la mise à jour des 10 rapports disponibles et l’élaboration d’une synthèse régionale desdits rapports sur les aspects juridiques relatifs à l’ODD4.

 

Les Rapports actualisés et la synthèse régionale devront examiner le cadre juridique national relatif aux trois cibles de l’ODD 4 (4.1, 4.2 et 4.5) sur la base d’une approche fondée sur les droits. Une approche plus élargie et l’analyse d’autres cibles pourraient être prévues en fonction de demandes spécifiques. L’objectif premier de ces documents est de servir de base aux diagnostics et à éclairer les débats nationaux sur les futures réformes juridiques concernant le droit à l’éducation.

 

Chaque rapport pays présentera le cadre juridique national relatif au droit à l’éducation en rapport avec les trois cibles de l’ODD4 (section 1), ainsi qu’un résumé des observations et recommandations spécifiques les plus récentes et pertinentes pour les pays, formulées par les organes de l’ONU chargés des droits de l’homme (section 2). Le rapport propose des conclusions et des recommandations (section 3) qui mettent en lumière les mesures juridiques les plus essentielles pour remédier aux lacunes identifiées.

Taches spécifiques :

 

Sous l’autorité générale du Directeur du Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale basé à Yaoundé, la supervision technique du Coordonnateur Régional du programme Education en étroite collaboration avec les autres spécialistes du secteur Education du siège de l’UNESCO, le consultant devra :

 

  • Prévoir des sessions de travail avec l’équipe du droit à l’éducation au siège de l’UNESCO afin de discuter, se former et se familiariser avec la méthodologie de préparation des analyses et préparation de rapport pays ;
  • Échanger régulièrement avec l’équipe du droit à l’éducation au siège de l’UNESCO afin d’assurer l’harmonisation et la cohérence entre tous les rapports ;
  • Identifier, rassembler et analyser toute documentation intéressante pour la mise à jour des 8 rapports pour les pays suivants :  Angola, Cameroun, République centrafricaine, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et Tchad ;
  • Organiser des rencontres informelles avec les acteurs susceptibles de contribuer au contenu des Rapports pays et de la synthèse régionale ;
  • Mettre à jour les 8 rapports pays sur le droit à l’éducation ;
  • Elaborer les deux rapports restants ;
  • Participer à l’animation en présentiel et en ligne des rencontres de validation des Rapports et appuyer le Bureau pour les discussions avec les autorités nationales et tous autres acteurs clés sur la finalisation et la validation des recommandations ;
  • Produire un document de synthèse régionale des 10 rapports actualisées.

 

Assurer toutes autres tâches et activités demandées par le.la Superviseur.e.

Environnement organisationnel et partenariats

Le/la Titulaire du Poste jouit d’une certaine autonomie dans le travail quotidien ; toutefois, une interaction régulière avec le Chef du secteur de l’éducation à Yaoundé, le.la Spécialiste de programme éducation et le Responsable au siège de l’UNESCO a lieu pour l’élaboration des plans de travail, la stratégie de mise en œuvre et le suivi de l’état d’avancement des principales réalisations et des principaux défis. Il lui sera demandé de maîtriser les règles et règlements régissant la mise en œuvre du rapport, tels qu’énoncés dans les objectifs.

 

A l’interne, il ou elle travaillera en contact étroit avec le.la Spécialiste de programme, Point focal du Projet à Yaoundé et le Responsable principal du rapport au siège de l’UNESCO. Le.la titulaire du poste interagit avec les collègues du Secteur de l’éducation en cas de besoin.

 

Résultats attendus et durée de l’engagement

Livrables

  • Les 10 rapports pays de l’Afrique centrale, assorti de recommandations, sont restitués par le Consultant, revus par l’UNESCO, validés par les autorités nationales.
  • Un document de synthèse régionale des 10 rapports produit.

COMPETENCES (Fondamentales / Managériales)

Responsabilité (F)
Communication (F)
Innovation (F)
Partage des connaissances et volonté constante d’amélioration (F)
Planification et organisation (F)
Culture du résultat (F)
Travail en équipe (F)
Professionnalisme (F)

Pour plus d’informations, merci de consulter le Référentiel des compétences de l’UNESCO.

QUALIFICATIONS REQUISES

 

Éducation :

  • Diplôme universitaire avancé (Master 2 au minimum) de préférence dans le domaine du droit, droits de l’homme, droits sociaux, etc. (la détention d’un doctorat en droit sera un atout).

 

Expérience professionnelle :

  • Minimum cinq ans d’expérience professionnelle pertinente dans le domaine juridique ou des droits de l’homme;
  • Une excellente maitrise des questions d’éducation et de développement en Afrique, et en particulier la région de l’Afrique centrale;
  • Excellentes compétences en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Excellente connaissance (écrite et orale) du français et bonne connaissance de l’anglais;
  • Au moins 2 années d’expérience professionnelle pertinente, à responsabilité progressive, dans le domaine de l’éducation ;
  • Expérience dans la planification, la gestion et la mise en œuvre de projets et de grands programmes d’éducation ;

Capacités et compétences :

  • Bonne compréhension du contexte de l’éducation dans les pays d’Afrique centrale et des principaux défis;
  • Capacité à travailler sous pression et à respecter des délais;
  • Capacité à établir et à maintenir des relations de travail efficaces avec les partenaires externes (autorités nationales/locales, les institutions concernées, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales) ;
  • Capacité à travailler efficacement et à entretenir des relations de travail efficaces dans un environnement multiculturel ;
  • Excellente capacité à communiquer et à négocier efficacement avec les différentes parties prenantes, à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation ;
  • Capacité à fournir des conseils en temps utile dans le processus mise en œuvre des activités ;
  • Solides compétences informatiques, y compris la connaissance des logiciels de bureautique (MS Word, Excel, PowerPoint, Outlook).

 

Langue :

Excellente connaissance du français et bonne connaissance de l’anglais.

QUALIFICATIONS SOUHAITEES

 

 

Expérience professionnelle :

  • Une excellente maitrise des questions d’éducation et de développement en Afrique, et en particulier la région de l’Afrique centrale;
  • Excellentes compétences en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Excellente connaissance (écrite et orale) du français et bonne connaissance de l’anglais;
  • Une expérience professionnelle dans le domaine juridique ou des droits de l’homme;
  • Très bonne connaissance en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Expérience professionnelle dans les pays de l’Afrique centrale.

 

 

Capacités et compétences :

  • Bonne connaissance des politiques et procédures de programmation dans le domaine de la coopération internationale au développement, en particulier au sein des Nations unies;
  • Excellente capacité à présenter efficacement à un public varié.

 

Langue :

Connaissance d’une autre langue officielle de travail de l’Organisation des nations unies.

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