L’Organisation médicale ALIMA recrute pour ces 02 postes (01 Mars 2024)

ALIMA au NIGÉRIA

ALIMA est présente au Nigeria depuis 2016. Ses actions s’inscrivent dans une stratégie régionale de réponse aux urgences sanitaires et nutritionnelles, avec un focus sur les interventions pédiatriques, materno-infantiles et épidémiques. ALIMA est présente dans le nord-est du Nigéria, dans l’État de Borno (LGA MMC et Jere) et dans l’État de Yobe (LGA Bade et Karasuwa), où elle fournit des services de santé et de nutrition ambulatoires et hospitaliers aux personnes déplacées et aux communautés d’accueil. Au nord-ouest du Nigeria, ALIMA est présente dans l’État de Katsina (Kaita LGA) pour répondre aux besoins nutritionnels accrus. ALIMA est présente dans le Sud-Ouest, dans l’État d’Ondo (Owo LGA) où des équipes soignent des patients atteints de fièvre de Lassa et mènent des recherches pour améliorer le traitement.

Depuis l’augmentation rapide des cas de fièvre de Lassa en 2018, ALIMA soutient le NCDC et le ministère de la Santé d’Owo (État d’Ondo) dans la gestion des cas, la détection active des cas, le triage des patients, les campagnes de sensibilisation du public et le renforcement de la prévention des infections. et mesures de contrôle (IPC). Dès aujourd’hui, ALIMA intervient au Centre Médical Fédéral d’Owo (FMCO) pour soutenir la réponse à l’épidémie en fournissant des soins de laboratoire et cliniques gratuits aux cas suspects et confirmés de fièvre de Lassa. En 2019-2020, ALIMA a créé un laboratoire de fièvre hémorragique virale à Owo pour améliorer la prise en charge des patients en fournissant des diagnostics rapides et de qualité. ALIMA soutient également les structures de soins auxiliaires pour prendre en charge les patients lors d’épidémies, mène des activités de sensibilisation communautaire et a sensibilisé plus de 6 500 personnes à la fièvre de Lassa.

L’une des priorités stratégiques d’ALIMA est de promouvoir la recherche contre les fièvres hémorragiques virales en Afrique. Pour sauver davantage de vies, de nouveaux médicaments plus efficaces contre la fièvre de Lassa sont nécessaires de toute urgence. Outre la prévention et la prise en charge des cas, ALIMA coordonne actuellement la plateforme d’essais cliniques INTEGRATE pour identifier de nouvelles alternatives thérapeutiques pour traiter la fièvre de Lassa et tester leur efficacité, leur tolérance et leur sécurité. Un essai de Phase II-III est actuellement en cours de mise en place dans la zone. Trois bras seront évalués et comparés au médicament standard de soins (SCD). Son objectif principal est de comparer l’efficacité de chaque produit médical expérimental (IMP) à la SCD pour prévenir le décès ou la défaillance d’un organe chez les patients hospitalisés atteints de FL confirmée. INTEGRATE rassemble des chercheurs en sciences sociales, des experts opérationnels et des partenaires locaux ayant une expérience dans les activités de sensibilisation à la fièvre de Lassa pour travailler avec les communautés locales pour lutter contre la désinformation sur les essais cliniques et la fièvre de Lassa, déstigmatiser la maladie et prévenir de futures épidémies.

LIEU ET OBJECTIFS DE LA MISSION

Le Référent Médical du Projet ALIMA Owo est le représentant d’ALIMA et responsable de la mise en œuvre du programme de recherche/activités médicales à Ondo et dans d’autres LGA si nécessaire. Il/Elle fait le lien entre l’équipe de terrain, les chercheurs, la coordination et la communauté.

En étroite collaboration avec le Coordonnateur du projet, l’équipe de recherche, le Coordonnateur médical et l’équipe de coordination de la mission, Il/Elle définira et planifiera les objectifs et les priorités du projet, les risques et les contraintes, en calculant les besoins humains et financiers. Cultiver les relations avec les parties prenantes du FMCO/MOH afin de mettre en œuvre efficacement et garantir les objectifs ainsi que d’améliorer les conditions de santé et la situation humanitaire de la population ciblée.

TÂCHES ET RESPONSABILITÉS

Veiller à ce que la mise en œuvre de toutes les activités médicales et de recherche d’ALIMA respecte les politiques, protocoles, éthiques et directives nationales pertinents.

Activités médicales

Assure la qualité des soins, conformément aux procédures Owo FMC et ALIMA, aux réglementations nationales et internationales.

Superviser la mise en œuvre complète des protocoles de sécurité et de santé, en faisant rapport à la coordination médicale et au coordinateur du projet sur les comportements à risque, afin d’assurer des conditions de travail sûres pour le personnel du projet. Mettre en œuvre la politique de santé du personnel national ; fournit toutes les mesures, structures et plans d’urgence prophylactiques et préventifs nécessaires ; gère toute évacuation sanitaire afin d’assurer la santé du personnel d’ALIMA.

Assurer la qualité du système de collecte des données et de surveillance épidémiologique, en accord avec la coordination médicale. Participer à la planification, à la gestion des épidémies, des catastrophes, en lien avec l’OMS, le DNO de l’État, le ministère de la Santé, les soins de santé primaires et d’autres leaders locaux : réunions LGA du secteur santé, réunions techniques, réunions de coordination des partenaires, etc.

Diffuser des messages clés et des conseils au personnel médical. Relayer les informations pertinentes du terrain (incidents de sûreté/sécurité, épidémies, etc.) vers le coordonnateur du projet et la coordination médicale.

Participer avec la collaboration du PC, aux différentes évaluations dans les états extérieurs et à la rédaction de la proposition.

• Participez à l’intervention communautaire contre la fièvre de Lassa .

• Avec l’appui du PC, piloter et superviser la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du projet en collaboration avec l’équipe projet et selon les indicateurs internes et bailleurs de fonds afin d’évaluer le niveau d’atteinte des objectifs du projet.

Essai clinique

• Contribuer au fonctionnement et au déroulement de l’essai clinique INTEGRATE, le cas échéant, en fournissant des conseils cliniques sur la pertinence des projets de recherche et en assistant aux réunions de coordination de la recherche.

• S’assure que le protocole, les Bonnes Pratiques Cliniques et les aspects éthiques sont respectés par l’ensemble de l’équipe.

• Coordonner et superviser le travail de l’équipe de recherche clinique (médecins et infirmières), s’assurer que leur travail est effectué conformément au protocole et aux procédures des études. Assurer la qualité des processus de recrutement.

•  Assurer la qualité et la continuité des échanges d’informations entre le Laboratoire de Recherche et le centre Lassa (CICR) : respect des procédures, qualité de la communication entre les deux services).

• Assurer une collaboration efficace avec les autres services de l’hôpital (urgences, unité de dialyse, pédiatrie, gynécologie…).

• Signaler à l’équipe de coordination tout problème ou difficulté rencontré sur le terrain et discuter des moyens de les résoudre.

• Participer activement aux différentes activités du programme basé sur la charte d’ALIMA, les politiques et l’image sont respectées vis-à-vis des salariés nationaux, des populations, des autorités et des partenaires.

Gestion de pharmacie

• Gérer la pharmacie du projet pour assurer l’efficacité et valider les commandes médicales à la pharmacie centrale pour les activités du projet.

• Superviser toutes les commandes médicales pour la mise en œuvre du programme au niveau du projet avec le soutien de l’équipe de projet, et collaborer avec l’équipe de coordination et l’équipe de projet pour les commandes médicales internationales et nationales.

• Suivre la consommation et assurer la liaison avec la coordination médicale concernant les besoins afin d’éviter les ruptures de stock dans l’unité de consommation. Soutenir également le superviseur de la pharmacie sur l’approvisionnement en articles médicaux.

• Fournir des contributions sur les processus budgétaires, le plan de travail, le plan de passation des marchés et participer au suivi de la consommation budgétaire pour garantir l’efficacité et l’efficience opérationnelles.

ALIMA au Tchad

ALIMA a débuté ses activités au Tchad en 2012 en partenariat avec l’ONG médicale tchadienne Alerte Santé. En 2012, le projet implanté dans le district sanitaire de Ngouri, dans la province sanitaire du Lac, a été mis en œuvre grâce au soutien d’ECHO, de l’UNICEF et du PAM. Ce projet s’est poursuivi au cours des années 2013 et 2014 durant lequel l’accent a été mis sur l’amélioration de la qualité de la prise en charge, un défi majeur au Tchad étant donnée les difficultés à mobiliser des compétences médicales qualifiées. En 2015, 6 500 enfants MAS ont été pris en charge, dont 724 enfants souffrant de complications médicales, hospitalisés à l’UNT de l’Hôpital de District de Ngouri. De plus, un volet pédiatrie a également été intégrée à l’action d’AS/Alima à Ngouri permettant de prendre en charge 8 606 enfants en consultation pédiatrique et 419 en hospitalisation. En raison des carences importantes dans le domaine médical dans la région du Lac et de la situation nutritionnelle inquiétante (le seuil d’alerte de l’OMS de 2% est dépassé), ALIMA/AS continuera son action dans les 12 aires de santé du District de Ngouri en 2016. Dès 2016 le projet en 2016 prend en charge les enfants MAS et MAM dans 12 aires de santé, de mettre en place un volet PB-mères ainsi qu’un volet wash in Nut. Ce volume d’activités a continué à s’augmenter. Depuis avril 2013, ALIMA/AS appuient également la prise en charge de la MAS à N’Djamena grâce au soutien d’ECHO. Avant la mise en œuvre de ce projet d’ALIMA/AS, seul le dispensaire de Notre Dame des Apôtres dans le district Sud, proposait une prise en charge gratuite de la malnutrition dans la capitale. Fort de deux années d’activités, le projet a permis de montrer l’ampleur de la problématique de la malnutrition en milieu urbain (à N’Djamena le taux de MAS atteint 2.8%).

En 2015, le projet a pris en charge 16 490 enfants MAS en ambulatoire dont 3 330 en hospitalisation au sein de l’Hôpital de l’Amitié Tchad-Chine. Un atelier sur la prise en charge de la malnutrition aiguë sévère en milieu urbain a également été organisé. En 2016, la prise en charge de la MAS en ambulatoire dans 4 premières UNAs et en hospitalisation dans 1 UNT continuera. De plus, un centre de formation sera mis en place au sein de l’UNT afin de pouvoir dispenser des formations à des médecins, infirmiers, agents nutritionnels souhaitant renforcer leurs capacités dans le domaine de la prise en charge de la MAS. Dans ces deux projets, ALIMA/AS travaillent en collaboration avec les autorités sanitaires locales et nationales et de nombreuses sessions de formations sont organisées. Outre ces deux projets réguliers, ALIMA et Alerte Santé ont également mis en œuvre deux interventions d’urgence en 2014 pour répondre rapidement à l’afflux de réfugiés et retournés de la République Centrafricaine. Sur le camp de Gaoui, ALIMA/As ont assuré la prise en charge des soins primaires ainsi que le dépistage et la prise en charge de la MAS, grâce au soutien de l’UNICEF.

D’autre part, des activités de santé communautaire et d’eau, hygiène et assainissement ont été menées dans le camp de Doyaba, avec un volet hospitalier de prise en charge des soins secondaires à l’Hôpital de District de Sarh, grâce au soutien de l’Ambassade de France. La malnutrition affaiblit considérablement l’état de santé des enfants en plus de les exposer au paludisme et aux diarrhées. A N’Djamena, cela se traduit par une importante proportion de diarrhées parmi les enfants MAS admis au sein des structures appuyées par ALIMA et apparaît augmenter sensiblement la probabilité de mortalité. Devant l’inexistence d’alternatives permettant de mieux comprendre l’épidémiologie locale des pathogènes diarrhéiques, ALIMA envisage l’option très prometteuse à partir de 2016-2017 de faire recours à l’utilisation de diagnostics moléculaires qualitatifs à travers le système Biofire, dans le but d’évaluer les causes infectieuses des diarrhées aigües chez les enfants MAS avec complications, d’améliorer ainsi les prescriptions de médicaments et donc le traitement de ces patients. Un projet de recherche est donc en cours au sein de l’UNT de l’HATC. Suite à une évaluation menée par les équipes d’ALIMA du 25 avril au 02 mai 2018 à Bagassola incluant la visite des sites de clinique mobile de MSF Suisse mettant en lumière les besoins en termes de santé nutrition, du gap au niveau du district sanitaire de Liwa et le manque de positionnement d’acteurs humanitaires pouvant reprendre les activités, ALIMA s’était proposée d’appuyer le DS de Liwa dans le domaine de la santé et la nutrition. L’objectif de l’action visait à contribuer à la réduction de la morbidité et mortalité chez les populations déplacées et autochtones du district sanitaire de Liwa, à travers la mise en place des cliniques mobiles et la prise en charge des patients dans des postes de santé fixes et l’hôpital de district de Liwa.

PROTECTION DES BÉNÉFICIAIRES ET DES MEMBRES DE LA COMMUNAUTÉ

Niveau 3 : Dans le cadre de ses fonctions, le ou la titulaire du poste sera amené·e à visiter les programmes et être en contact avec des enfants ou/et des adultes vulnérables. Par conséquent, la vérification du casier judiciaire ou la présentation d’un certificat de bonne vie et mœurs sera nécessaire. Dans les situations où l’impossibilité de fournir un casier judiciaire ou un certificat de bonne vie et mœurs est constatée, une déclaration sur l’honneur sera demandée.

TYPOLOGIE DU POSTE

Description du projet :  Les activités d’ALIMA/AS et d’APRODEV s’inscrivent dans la Politique Nationale de Nutrition et d’Alimentation (2014-2025) et visent à appuyer le système de santé national vers l’autonomisation et la mise en œuvre du Plan d’Action Intersectoriel de Nutrition et d’Alimentation (2021-2026).

D’octobre à mai 2023, la province du Guera était classée en situation nutritionnelle sérieuse (phase 3 de l’IPC). Toutefois, à cause du manque de mesures, une détérioration nutritionnelle a été observée durant le second semestre 2023 et la province du Guéra a basculé dans une situation nutritionnelle critique (phase 4 de l’IPC).

Pour répondre à ces besoins, ALIMA/AS et son partenaire APRODEV vont renforcer la prévention de la malnutrition à travers l’opérationnalisation de la stratégie NAC (nutrition à assise communautaire). Concrètement, ALIMA/AS et APRODEV vont mettre en place une approche intégrée et multisectorielle de l’action communautaire pour prévenir de la malnutrition, avec une attention particulière pour la malnutrition chronique, qui s’installe pendant les 1000 premiers jours de la vie de l’enfant. Afin de garantir la pertinence du programme, ALIMA/AS et APRODEV adaptent leur action aux besoins spécifiques des populations vulnérables. Pour cela, nous plaçons les populations au centre de la démarche ce qui nous permet de développer des services sur mesure et de renforcer à la fois la qualité et l’accessibilité des services.

Le projet a pour but d’améliorer l’accès, la qualité et la couverture des services de nutrition préventive pour les enfants de moins de cinq ans et les FEFA dans la province du Guera par :

• i) Mettre en place une approche communautaire intégrée et multisectorielle pour les FEFA et les parents d’enfants âgés de 0 à 23 mois

• ii) Renforcer le dépistage et le traitement de la malnutrition ainsi que la supplémentation des enfants de moins de 5 ans et des FEFA

• iii) Améliorer la coordination et les systèmes de gestion de l’information des programmes de nutrition

Ce projet est mis en œuvre en partenariat avec APRODEV et grâce à l’appui financier de L’UNICEF .

Lieu de mission : Mongo – Province du Guera/Tchad

LIENS FONCTIONNELS ET HIERARCHIQUES

• Il·Elle rend compte au chef de mission

• Il·Elle encadre l’équipe cadre du projet (par exemple le ou la Référent.e Médical·e, le ou la Responsable Administration, le ou la Responsable Logistique et le ou la Responsable des soins infirmiers…) ainsi que les équipes nationales en collaboration avec ses référent·es techniques au niveau du projet.

• Il·Elle collabore avec la coordination (médicale, logistique, financière, ressources humaines…,) et les partenaires (APRODEV, MOH…,).

MISSION PRINCIPALE

Sous la supervision du.de la chef.ffe de mission, le.la coordinateur.rice projet est responsable de la mise en œuvre  de la stratégie opérationnelle pays dans sa zone d’intervention, en lien avec le plan stratégique triennal et la mandat d’ALIMA.

Plus spécifiquement, il.elle est responsable de la mise en œuvre du projet et de contribuer aux résultats fixés pour le projet en fonction de l’évolution de la situation humanitaire et des besoins dans la zone d’intervention et sur la base des objectifs médico-opérationnels préfixés en collaboration avec la coordination, dans le respect des principes humanitaires et du mandat de ALIMA. Il·Elle est le garant ou la garante de la sécurité de ses équipes dans toute sa zone d’intervention. Il·Elle est responsable de l’encadrement des équipes, du suivi des indicateurs programmatiques et des indicateurs contractuels bailleurs et du suivi des dépenses du projet – avec l’appui de la coordination, et de la communication avec les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux en relation avec le projet.

ACTIVITÉS PRINCIPALES

Le.la coordinateur.rice projet doit avant tout :

• Agir en lien avec le mandat d’ALIMA, les principes humanitaires et le principe de “do no harm / ne pas nuire”.

• Respecter la stratégie opérationnelle définie avec les autres coordinateurs (collaborer avec les autres acteurs humanitaires, internationaux et gouvernementaux présents dans la zone d’intervention).

1. Définition et planification stratégique

• Analyser le contexte (environnement, acteurs, sécurité, négociations d’accès…) et les enjeux humanitaires.

• Identifier et analyser les besoins médicaux et humanitaires afin de proposer une stratégie opérationnelle pertinente sur la zone d’intervention.

• Proposer un setup opérationnel et une planification pertinente (chronogramme, budget, plan d’approvisionnement…) en fonction de la stratégie opérationnelle définie avec la Coordination Pays.

• Évaluer les risques et les contraintes, et proposer l’adaptation de la stratégie et du plan d’action en cas d’éléments nouveaux non prévus après consultation avec la coordination pays et les autres acteurs humanitaires, internationaux et gouvernementaux présents dans la zone d’intervention.

2. Mise en œuvre des programmes

1. Gestion et suivi du projet

• Appliquer les outils de gestion de projet mis à sa disposition

• Contrôler le respect du chronogramme établi et les objectifs fixés.

• Évaluer les objectifs du projet et de leurs mises en œuvre (financiers, humains, logistiques…) via l’élaboration de rapports synthétiques et pertinents réguliers pour la coordination (SITREP).

• Faire le suivi de chaque département présent sur sa base et s’assurer de la bonne mise en œuvre des activités selon les objectifs fixés.

• Assurer une communication efficace au sein de son équipe et une circulation fluide de l’information (objectifs opérationnels, outils, chronogramme, contexte…).

• Organiser, animer et documenter des réunions de coordination avec son équipe, selon la fréquence définie avec la coordination pays (hebdomadaire ou journalière en cas d’intervention d’urgence).

• Organiser la mémoire du projet en gardant une trace écrite sur son évolution.

2. Représentation

• Participer aux réunions de coordination dans sa zone d’intervention (sous cluster, réunions de riposte…).

• Collaborer avec les acteurs humanitaires et médicaux afin de garantir une bonne coordination des activités et des équipes dans la zone d’intervention et la mutualisation des moyens.

• Après validation du ou de la chef.fe de Mission, peut être sollicité pour porter des messages de plaidoyer auprès des acteurs et/ou des autorités locales.

• Entretenir des relations étroites et des échanges réguliers avec les autorités administratives et sanitaires pour la bonne conduite du projet (signature et respect des MoU, négociation des ressources allouées aux activités, mise en œuvre conjointe des activités…).

• Avec l’appui de la coordination pays, organiser les visites des partenaires techniques et financiers dans sa zone d’intervention.

3. Gestion des moyens matériels et financiers

• Maîtriser le budget de sa base et responsabiliser chaque département à la maîtrise de ses lignes budgétaires.

• Superviser et valider la bonne utilisation des moyens mis à la disposition pour la réalisation du projet, de l’ensemble des commandes (médicales et logistiques) et des achats du projet.

• S’assurer que le suivi mensuel de l’état des dépenses et des engagements du projet est fait et participer à l’analyse des données financières avec le responsable administratif projet.

• Veiller au respect des standards dans la gestion administrative du projet.

• S’assurer que le suivi mensuel de l’état de la logistique du projet est fait et participer à l’analyse des données avec le responsable logistique projet (suivi des stocks, équipements, parc véhicule, communication…).

3.    Analyse des données et reporting

• En collaboration avec l’équipe médicale projet et la coordination médicale, il.elle propose des indicateurs programmatiques SMART et pertinents afin d’évaluer, suivre et garantir la qualité du projet selon les protocoles ALIMA et les normes internationales (SPHERE, OMS…).

• Superviser la mise en place d’un système de collecte et d’analyse de données médicales et de surveillance épidémiologique (avec l’appui et la validation de la coordinatrice ou du coordinateur médical.e) et de son évolution en fonction des besoins.

• Consolider les rapports de tous les départements et analyser les données pour partage à la coordination selon le chronogramme mission (SITREP).

• Contribuer à l’écriture des projets et futurs projets de sa zone d’intervention ainsi qu’au reporting interne et opérationnel de tous les projets de la même zone.

4.    Encadrement et animation d’équipes

• Suivre individuellement chaque membre de l’équipe dont il/elle a la responsabilité directe : encadrement, coaching, soutien, conseil et évaluation.

• Identifier des formations pour ses équipes.

• Réaliser les POP (plan des objectifs de performance) des membres de l’équipe sous sa responsabilité directe en collaboration avec leur référent.s techniques.s et veiller à ce que ceux-ci garantissent les POP pour leurs équipes.

• Réaliser l’évaluation de fin de mission des membres de son équipe en collaboration avec leur.s référent.s technique.s et partage au représentant.e pays et à l’administration.

• Prévenir et résoudre les conflits au sein de son équipe en collaboration avec l’administration et les outils mis à sa disposition.

• S’assurer que les contraintes liées à la sécurité et à la santé sont comprises par tous.

• Planifier et animer des réunions de travail avec l’équipe et les partenaires : avancement des projets, sécurité, réunions d’équipe, s’assure que les comptes rendus sont partagés avec le desk et archivés dans le drive.

• Transmettre aux équipes des informations et directives données par la coordination et/ou le siège ALIMA.

• Planifier les remplacements du personnel de son projet.

• Contribuer à la rédaction des profils de poste.

• Participer à la composition des équipes.

• Est responsable de l’accueil et du briefing des nouveaux arrivants expatriés ALIMA.

• Définir les profils de poste et les plans d’objectifs de performance des membres de son équipe.

• Réaliser les bilans de son équipe dans une approche de parcours professionnel.

• Faciliter les actions de formations en vue du développement/renforcement de compétences des équipes sur les thématiques RH et transversales.

• Proposer et accompagner les évolutions de poste en accord avec les politiques ALIMA.

• Proposer et anticiper des détachements.

• Favoriser la mobilité (interne et externe) du staff dans le cadre des politiques en vigueur

• Identifier les compétences que les membres de son équipe doivent acquérir pour maîtriser leurs postes et organiser des formations pour les renforcer.

• Organiser et animer des réunions d’équipe.

5.    Analyse et gestion de la sécurité

• Est responsable de la sécurité des employé·e·s ALIMA et partenaires sur les projets de sa zone d’intervention.

• Évaluer les risques et menaces liés à la mise en œuvre des activités.

• Établir les règles de sécurité pour sa zone d’intervention, sous validation de la coordination pays, les diffuse au personnel et s’assure de leur respect par l’ensemble des équipes projet.

• Identifier et développer un réseau afin de garantir la sécurité des équipes et l’accès aux populations vulnérables ciblées par le projet. Cela peut impliquer une négociation directe ou indirecte avec les groupes armés et acteurs humanitaires (UN par exemple) en présence dans la zone d’intervention.

• Collecter, centraliser et analyser les informations liées au contexte sécuritaire et partager avec le ou la chef.fe de Mission pour faciliter les prises de décisions

• Informer la coordination pays des comportements individuels ou collectifs en contradiction avec les règles de sécurité et si nécessaire participer aux processus disciplinaires.

• Informer la coordination pays de tout incident sécuritaire ou menace pouvant avoir un impact sur la sécurité du personnel et/ou des biens d’ALIMA.

• S’assurer avec le responsable administratif du projet de la sécurité du cash et de la mise à jour du guide gestion de cash.

• S’assurer du respect et de l’application de la procédure ALIMA en cas d’incident majeur.

6. Développement des outils informatiques

• Encourager l’utilisation du drive dans le partage d’information et l’archivage.

• Donner les moyens aux salariés ALIMA de se former à l’utilisation de ces outils.

7. Mise en œuvre des mesures de prévention contre les abus de pouvoir, les violences sexistes et sexuelles :

• S’assurer que son équipe, les partenaires et les membres de la communauté connaissent la politique d’ALIMA et ont accès à l’information (mécanisme de remontée des plaintes, focal point…).

• Faciliter l’organisation de formations et de séances de sensibilisation.

• Appliquer les standards relatifs à la prévention des abus de pouvoir, des violences sexistes et sexuelles.

• S’assurer que les membres de son équipe et ceux des partenaires impliqués sur le projet (Ministère de la Santé, partenaires nationaux…) suivent les formations et les séances de sensibilisation et appliquent les règles de prévention des abus.

• Contribuer à créer et maintenir un environnement épanouissant et protecteur pour son équipe, les membres de la communauté et les partenaires impliqués sur le projet.