CONTEXTE ORGANISATIONNEL
L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) est l’agence spécialisée des Nations Unies qui promeut le développement industriel pour la réduction de la pauvreté, la mondialisation inclusive et la durabilité environnementale. La mission de l’ONUDI, telle que décrite dans la Déclaration de Lima adoptée lors de la quinzième session de la Conférence générale de l’ONUDI en 2013 ainsi que dans la Déclaration d’Abou Dhabi adoptée lors de la dix-huitième session de la Conférence générale de l’ONUDI en 2019, est de promouvoir et d’accélérer le développement industriel inclusif et durable (ISID) dans les États membres.
La pertinence du SIID en tant qu’approche intégrée des trois piliers du développement durable est reconnue par le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et les Objectifs de développement durable (ODD) connexes, qui encadreront les efforts des Nations Unies et des pays en faveur du développement durable. Le mandat de l’ONUDI est pleinement reconnu dans l’ODD-9, qui appelle à « construire des infrastructures résilientes, promouvoir une industrialisation inclusive et durable et favoriser l’innovation ». La pertinence du SIID s’applique cependant dans une plus ou moins grande mesure à tous les ODD. En conséquence, l’orientation programmatique de l’Organisation est structurée autour de quatre priorités stratégiques : créer une prospérité partagée ; promouvoir la compétitivité économique ; préserver l’environnement ; et renforcer les connaissances et les institutions.
Chacun de ces domaines d’activité programmatiques comprend un certain nombre de programmes individuels, qui sont mis en œuvre de manière holistique pour obtenir des résultats et des impacts efficaces grâce aux quatre fonctions habilitantes de l’ONUDI : i) la coopération technique ; ii) les fonctions d’analyse et de recherche et les services consultatifs en matière de politiques ; iii) les fonctions normatives et les activités liées aux normes et à la qualité ; et iv) les rassemblements et les partenariats pour le transfert de connaissances, la mise en réseau et la coopération industrielle. Ces fonctions essentielles sont exécutées dans les divisions/bureaux du Siège, des bureaux et pôles régionaux et des bureaux de pays.
Sous la direction générale du Directeur général et en étroite collaboration avec toutes les entités organisationnelles compétentes de l’ONUDI, la Direction de la coopération technique et du développement industriel durable (TCS), dirigée par un Directeur général, veille à l’application par l’Organisation des stratégies et des interventions en faveur du développement industriel durable liées à l’environnement, à l’énergie, aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et à la numérisation. La Direction supervise également la contribution normative de l’Organisation à la réalisation des Objectifs de développement durable par le biais de conseils en matière de politique industrielle et de renforcement des capacités.
Grâce à une coordination interne et avec les États membres et les parties prenantes de l’industrie, elle veille à ce que les services fournis dans ces domaines contribuent à des solutions techniques, commerciales et politiques efficaces et appropriées et soient axés sur les résultats, la mise à l’échelle et le positionnement de l’ONUDI en tant que plateforme de premier plan pour le développement industriel dans les pays en développement et les forums mondiaux. La Direction est responsable de la Division des conseils en matière de politique industrielle et du développement des capacités (TCS/IPC) et des Divisions techniques de l’économie circulaire et de l’industrie verte (TCS/CEG), de l’énergie et de l’action climatique (TCS/ECA), de l’innovation climatique et du Protocole de Montréal (TCS/CMP) ; Compétitivité des MPME, qualité et création d’emplois (TCS/PME) ; et Transformation numérique et intelligence artificielle (TCS/DAI).
La Division de la compétitivité, de la qualité et de la création d’emplois des MPME (TCS/SME) s’efforce d’accroître la compétitivité des industries des pays en développement et des pays en transition, en mettant l’accent en particulier sur le développement des activités des MPME engagées dans la fabrication et la création d’emplois dans ce secteur. Elle vise à accroître la compétitivité des MPME de deux manières interconnectées : premièrement, en modernisant les entreprises grâce au transfert de technologies avancées adaptées aux conditions locales, à l’innovation des produits, à l’amélioration et à la mise à niveau de la productivité, au développement de la préparation du marché et de la chaîne de valeur ainsi qu’à un meilleur accès au financement ; et deuxièmement, en améliorant la qualité des produits fabriqués par les MPME et leur conformité aux exigences du marché grâce au renforcement des capacités pour le développement de la production industrielle et des infrastructures de qualité liées au commerce, y compris pour la normalisation, la métrologie, l’accréditation et les institutions de services d’évaluation de la conformité (essais, certification, inspection et étalonnage) et le renforcement de leurs capacités.
Le poste est situé au sein de l’Unité de développement des MPME et de création d’emplois (TCS/PME/MDJ) qui aide les micro, petites et moyennes entreprises manufacturières (PME) des États membres à tirer parti des nouvelles technologies, du soutien aux entreprises et aux organisations, de la promotion des investissements, du développement des clusters et des partenariats pour améliorer leurs activités afin de faire progresser la compétitivité économique globale.
CONTEXTE DU PROJET
Projet 240280 Nigéria
Le gouvernement fédéral du Nigéria a pris des mesures proactives pour améliorer les politiques et les cadres législatifs afin de promouvoir l’accessibilité aux technologies d’assistance, essentielles pour les personnes handicapées. Malgré ces efforts, des défis subsistent dans les processus de réglementation et d’approbation des appareils médicaux et d’assistance, ce qui nécessite une approche intégrée pour surmonter la fragmentation et améliorer l’accès dans tous les segments de la société. En outre, le problème des mines antipersonnel dues aux conflits historiques aggrave la situation, entraînant de nombreuses victimes et de graves handicaps chez les survivants, en particulier dans des régions comme le nord-est du Nigéria.
Le projet actuel a été élaboré pour répondre à la nécessité urgente d’interventions spécialisées pour soutenir les survivants des mines terrestres, qui sont confrontés non seulement à des déficiences physiques immédiates, mais aussi à des défis psychologiques, sociaux et économiques à long terme. Cette initiative vise à tirer parti de la technologie des prothèses imprimées en 3D pour aider les amputés, dans le but de les réhabiliter et de favoriser leur réinsertion dans le monde du travail, améliorant ainsi leur bien-être économique et social.
L’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), forte de sa vaste expérience dans la promotion d’un développement industriel inclusif et durable, a identifié ce projet comme une opportunité stratégique de reproduire son déploiement réussi de la technologie des prothèses imprimées en 3D, comme cela a été le cas lors d’initiatives précédentes, notamment en Ukraine. En s’appuyant sur les leçons apprises et en exploitant les innovations de la quatrième révolution industrielle, l’ONUDI est prête à introduire la technologie japonaise des prothèses imprimées en 3D en Afrique, le Nigéria servant de pays pilote.
L’objectif général du projet est d’améliorer l’accessibilité aux prothèses imprimées en 3D en Afrique. Les objectifs immédiats comprennent l’amélioration de la capacité de production de ces prothèses au Nigéria en tant que pays pilote et la promotion de l’industrie des appareils et accessoires fonctionnels par le biais d’un forum mondial. Ce forum sera soutenu par une évaluation approfondie de deux autres pays de la région africaine, où le projet s’engagera et collaborera également pour faire progresser l’accessibilité et le développement des technologies d’assistance.
Cet effort s’inscrit non seulement dans la mission de l’ONUDI de favoriser le développement industriel et l’aide humanitaire, mais met également en évidence le potentiel des solutions technologiques pour relever d’importants défis sanitaires et soutenir les populations vulnérables.
RESPONSABILITÉS FONCTIONNELLES
Sous la supervision du coordinateur international du projet et en étroite collaboration avec le coordinateur national du projet, l’équipe du projet au siège et sur le terrain, l’assistant d’équipe fournit un soutien administratif et de bureau à la mise en œuvre du projet et est responsable des fonctions clés suivantes :
- Effectuer des tâches administratives générales telles que commander des fournitures de bureau, assurer le suivi des demandes de renseignements budgétaires, effectuer diverses réservations au besoin, placer des demandes d’achat, rechercher des renseignements et des documents de référence, organiser les demandes d’édition formelle, de traduction, de mise en page, de conception graphique et organiser les services d’impression ainsi que la publication de documents, si et quand cela est nécessaire;
- À l’aide du système SAP, au besoin, prendre les dispositions nécessaires pour les voyages, préparer les autorisations de voyage, s’assurer que les visas, les autorisations de sécurité, les certificats de vaccination, les laissez-passer, etc. sont valides et en règle. Aider à remplir les rapports de mission et les formulaires de réclamation à la rentrée.
- Répondre aux demandes d’informations et aux requêtes moyennement complexes si nécessaire, et orienter les requêtes vers le personnel approprié pour traitement ;
- Aider à organiser la logistique des réunions, préparer les documents de référence et les ordres du jour nécessaires, assurer la liaison avec les homologues sur la participation, aider à la préparation des supports de présentation, réserver les salles de réunion et prendre des notes lors des réunions, si nécessaire ;
- Suivre les questions en suspens, signaler les délais et porter les points urgents et importants à l’attention du superviseur ;
- Maintenir un système de classement à jour (à la fois papier et électronique) ;
- Effectuer toute autre tâche connexe qui lui sera assignée.
EXIGENCES ORGANISATIONNELLES MINIMALES
Éducation : Un diplôme d’études secondaires supérieures (diplôme d’études secondaires ou équivalent) est requis . Une formation administrative/secrétariat/bureau formelle ou équivalente est souhaitable .
Les crédits pour l’expérience professionnelle totale peuvent être pris en compte année par année, jusqu’à un maximum de quatre ans, pour un diplôme d’études supérieures (y compris un premier diplôme universitaire ou un diplôme équivalent et/ou une maîtrise), dans un domaine pertinent pour le poste.
Expérience Technique et Fonctionnelle :
- Un minimum de trois (3) années d’expérience professionnelle dans les domaines liés au poste est requis .
- Une expérience dans l’utilisation de Microsoft Office (Outlook, Word, Excel) et des moteurs de recherche Internet est requise .
- Une expérience des procédures et pratiques de bureau, de préférence au sein du système des Nations Unies ou dans un environnement multiculturel, est souhaitable.
- Une expérience avec SAP ou un logiciel ERP similaire est souhaitable.
Langues : La maîtrise de l’anglais écrit et parlé est exigée . La maîtrise et/ou la connaissance pratique de la langue locale ou d’une autre langue des Nations Unies est souhaitable .