L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) recrute pour ces 4 postes(14 Mai 2024)

Le projet d’Appui à la Régulation de la Transhumance Transfrontalière en Afrique centrale (PARTTAC) est un projet sous-régional, financé par l’Union Européenne, qui vise à renforcer les capacités des acteurs impliqués dans la gestion de la transhumance, à sécuriser l’accès et la gestion des ressources naturelles, et à réduire les tensions et les risques liés à la transhumance. Le projet couvre trois pays : le Cameroun, le Tchad, et la République centrafricaine. Il cible les pasteurs, les agriculteurs, les autorités locales, les organisations de la société civile, les services techniques de l’Etat, les organisations régionales et sous-régionales, etc

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet, la FAO souhaite recruter un/e Spécialiste national (e) en renforcement des capacités de médiation, qui aura pour mission de faciliter le dialogue et la résolution des conflits entre les différents acteurs impliqués dans le projet, notamment les autorités nationales et locales, les organisations professionnelles, les services techniques, les partenaires techniques et financiers, et les autres parties prenantes.

Sous la supervision générale des Représentations de la FAO en Centrafrique, au Cameroun et au Tchad, la supervision directe du Coordonnateur du Projet d’Appui à la Régulation de la transhumance Transfrontalière en Afrique centrale (PARTTAC) et l’accompagnement technique du LTO du projet, le(la) Spécialiste chargé(e) de Médiation pour le PARTTAC assumera les fonctions et les responsabilités suivantes :

Agropastoralisme ; Gestion de conflits ; Médiation.

Le/la Spécialiste National(e) en renforcement des capacités de médiation aura pour mission de faciliter le dialogue et la résolution des conflits entre les différents acteurs impliqués dans le projet, notamment les autorités nationales et locales, les organisations professionnelles, les services techniques, les partenaires techniques et financiers, et les autres parties prenantes

• Analyser les causes structurelles, les moteurs, les dynamiques, les typologies, les parties prenantes et les impacts des conflits liés à la transhumance, en utilisant des méthodes et des outils participatifs et adaptés aux caractéristiques des différents contextes ;

• Analyser les forces et les faiblesses des mécanismes et dispositifs de prévention/gestion des conflits liés à la mobilité du bétail dans la zone d’intervention du PARTTAC et identifier les leviers d’actions pouvant permettre d’améliorer leur efficacité

• Concevoir et mettre en œuvre des stratégies et des plans d’action de médiation, en concertation avec les parties prenantes, en respectant les principes de neutralité, d’impartialité, de confidentialité et de volontariat.

• Appuyer la mise en place et le fonctionnement de plateformes multi-acteurs de prévention des conflits et de médiation dans les zones fragiles (cahier de charges, profil et critères de ciblage des parties prenantes, outils de dialogue, thématiques, modalités de déroulement des sessions de dialogue, mécanisme de suivi des propositions formulées, identification et valorisation des bonnes pratiques, etc. ;

• Renforcer les capacités des acteurs locaux en matière de médiation, en organisant des formations, des ateliers, des échanges d’expériences et des actions de sensibilisation, en utilisant des méthodes et des supports pédagogiques adaptés.

• Analyser les facteurs d’escalade ou d’apaisement des conflits (non-recours à un droit ou à un service en cas de survenance des conflits) ;

• Informer les parties sur les différentes modalités de résolution d’un problème ou d’un conflit en préconisant le dialogue pour une transhumance apaisée ;

• Conduire des entretiens préalables pour proposer une démarche de médiation et recueillir l’adhésion sur la démarche proposée ;

• Rédiger les propositions de réponse aux médiés et les préconisations en équité et dresser un Procès-Verbal (PV) de conciliation à l’amiable ;

• Dans la mise en relation avec des services administratifs, le Comité Local de Suivi Technique (CLST) et les partenaires institutionnels, il/elle assurera une fonction d’interface entre les publics cibles, les intervenants sociaux, les services publics et les acteurs institutionnels, par l’information et l’accompagnement des usagers dans leurs démarches et par l’orientation vers la personne ressource compétente ;

• Contribuer à la capitalisation et à la diffusion des connaissances et des expériences du projet en matière de médiation, en rédigeant des rapports, des articles, des études de cas, des fiches techniques, des supports de communication, etc.

• Accomplir, à la demande du Management, toutes autres tâches nécessaires à la bonne marche du projet et ou des activités de la FAO.

• Diplôme universitaire de niveau Bac+5 (Master) dans le domaine du droit, des sciences sociales, gestion des conflits, de la communication pour un changement de comportement, de l’Agropastoralisme ou de tout autre domaine pertinent.

• Expérience professionnelle d’au moins 5 ans dans le domaine de la médiation, de la résolution des conflits, de la facilitation du dialogue, de la gestion de projet ou de toute autre activité liée à la médiation.

• Connaissance courante (Niveau C) du français

• Être de nationalité Tchadienne.

• Attention portée aux résultats ;

• Avoir l’esprit d’équipe ;

• Sens de la communication ;

• Établissement de relations constructives ;

• Partage des connaissances et amélioration continue.

• Capacité à travailler en autonomie avec un minimum de direction et de supervision

• Bonnes compétences analytiques

• Expérience de travail dans un environnement multiculturel et multidisciplinaire

• Bonne capacité de rédaction

• Maîtrise des techniques et des outils de médiation, de négociation, d’analyse des conflits, de communication, de formation et d’évaluation.

• Capacité à travailler en équipe, à établir et à entretenir des relations constructives avec les parties prenantes, à gérer les situations difficiles et à proposer des solutions adaptées.

• Sens de l’écoute, de l’empathie, de la neutralité, de l’impartialité, de la confidentialité et du respect.

• Autonomie, initiative, créativité, rigueur, organisation et sens des responsabilités.

• Bonne maîtrise du français, à l’oral et à l’écrit ; la connaissance de l’anglais serait un atout ainsi que La connaissance d’une ou plusieurs langues locales.

• Expérience dans une institution internationale tel que le Système des Nations unies, les ONG, etc. est un atout.

• Connaissance des acteurs et des enjeux liés à la transhumance transfrontalière et à la conservation de la biodiversité.

• Connaissance approfondie du contexte socio-économique, politique, culturel et environnemental de la sous-région concernée par le projet.

• Capacité à analyser les conflits liés à la transhumance, en effectuant des enquêtes, des entretiens, des observations, des cartographies, des analyses SWOT, etc. ;

• Capacité à concevoir et mettre en œuvre des plans d’action de médiation, en élaborant des objectifs, des stratégies, des activités, des calendriers, des partenariats ;

• Capacité à organiser et animer des séances de médiation, en utilisant des techniques de communication, de facilitation, de négociation, de résolution de problèmes, etc.

• Capacité à suivre et évaluer les processus et les résultats de la médiation, en utilisant des indicateurs, des questionnaires, des entretiens, des observations, des études d’impact, etc.

• Bonne capacité de jugement, intégrité, sens de l’initiative, sens élevé de responsabilité et de l’organisation du travail ;

• Connaissance des agences du SNU et d’autres institutions impliquées sur les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle ;

• Capacité à travailler en autonomie avec un minimum de direction et de supervision ;

• Capacité à travailler sous pression ;

• Avoir une maîtrise de l’outil informatique ; notamment les logiciels Word, Excel, Powerpoint.

• Être disponible.