L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) recrute pour ces 3 postes (23 Janvier 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 03 Postes

Niveau Requis : BAC + 5

Année d'Expérience Requise : 5 ans, 12 ans

Lieu du Travail : Bénin

Date de Soumission : 06/02/2024

Description de l'emploi

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) contribue à la réalisation du Programme 2030 à travers le Cadre stratégique de la FAO en soutenant la transformation vers des systèmes agroalimentaires PLUS efficaces, inclusifs, résilients et durables, pour une meilleure production , une meilleure nutrition , un meilleur environnement. , et une vie meilleure , sans laisser personne de côté.

POSTE 1 : Spécialiste CEP/Maitre Formateur 

 

Cadre organisationnel

Les projections climatiques indiquent que les températures dans le Haut et le Moyen Bassin de l’Ouémé au Bénin   n’ont cessé d’augmenter depuis les années 1960, et qu’elles continueront à augmenter pendant le reste de ce siècle, jusqu’à 5 ºC. Les prédictions concernant les précipitations varient, mais toutes indiquent des périodes de sécheresse plus longues et des périodes sèches plus fréquentes (en particulier dans le Haut Ouémé), des saisons des pluies plus courtes avec un début tardif et la disparition potentielle de la courte saison des pluies dans le Moyen Ouémé.

Le bassin de l’Ouémé est une zone clé pour la production agricole, qui est le principal secteur économique du Bénin. Ce secteur emploie 61% de la population de l’Ouémé, dont 85% de petits exploitants et est particulièrement vulnérable au changement climatique mais possède également un important potentiel d’atténuation, représentant près de la moitié des émissions du Bénin. L’intensité et la fréquence croissantes des événements météorologiques extrêmes ont un impact sur les moyens de subsistance des petits agriculteurs, les agro-écosystèmes deviennent plus vulnérables et moins productifs, la pauvreté et l’insécurité alimentaire augmentent en particulier dans le Moyen Ouémé et la zone de transition de Glazoué.

Pour faire face aux effets du changement climatique et renforcer le potentiel du bassin de l’Ouémé, le projet  Initiative pour la Résilience Climatique du bassin de l’Ouémé (OCRI) a été élaboré et  est financé par le Fonds vert pour le climat,  avec un cofinancement de la FAO, du Ministère du Cadre de Vie et des Transports, Chargé du Développement Durable (MCVDD), du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), du Fonds National de l’Environnement et du Climat (FNEC), du Fonds National de Développement Agricole (FNDA). Ce projet  intervenant dans cinq communes (Zogbodomey, Zagnanado, Glazoué, Djougou et Copargo) vise à intensifier l’agriculture résiliente au climat et les pratiques agroforestières à faibles émissions, à construire des ouvrages hydrauliques pour réduire l’érosion des sols et le ruissellement, à améliorer globalement la gestion des terres et de l’eau sur 95 000 ha et à réduire la vulnérabilité de 330 000 petits exploitants agricoles face à l’augmentation des perturbations climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes, en mettant en œuvre un ensemble de mesures dures et douces de résilience au climat.

Pour la réalisation des mesures douces, il est prévu de renforcer les capacités de 25,250 producteurs pour l’Agriculture Résiliente au climat (ARC) à travers la mise en place des champs écoles paysans (CEP) sur différents sites. Ceci, pour permettre l’apprentissage et l’échange d’expériences de terrain et inciter les agriculteurs à adopter des techniques de production agricole et de restauration du sol plus durables notamment les techniques d’irrigation et de fertilisation des sols, les pratiques de l’agriculture biologique et de l’agriculture de conservation, l’augmentation de l’efficience de l’utilisation de l’eau, l’amélioration de la productivité de l’eau et la réduction de la dégradation des sols.  C’est dans la mise en œuvre de cette approche technique qu’il est prévu de recruter un (e)  spécialiste CEP.

Position hiérarchique

Sous la supervision générale du Représentant de la FAO au Benin et la supervision directe de l’Assistant au Représentant chargé de programme et de l’LTO (membre de la Plateforme Globale CEP), le/la specialiste CEP travaillera en collaboration avec les autres experts du projet et rendra compte à la Coordinatrice Nationale du projet OCRI.

Domaine de spécialisation 

Le/la spécialiste international (e) CEP devrait passer en revue tous ces aspects en utilisant des données et des consultations aux niveaux national et sous régional en vue d’appuyer le processus de mise en place des CEP : (i) à améliorer la robustesse des investissements de développement face aux aléas climatiques; (ii) accroître la résilience des résultats du développement; et (iii) éviter les actions d’investissement qui augmentent par inattention la vulnérabilité aux aléas climatiques ou l’exposition à moyen et long terme. Le/la specialiste se basera sur le document du projet OCRI et toutes les études techniques réalisés dans sa conception.

Tâches et responsabilités

•    En collaboration avec le MAEP, veiller au développement d’un système de Suivi et Evaluation et coaching pour la supervision de la mise en place des CEP.
•    Assurer le coaching de l’expert national CEP dans le processus de la mise en place des CEP.
•    En collaboration avec le MAEP, veiller à l’obtention d’une liste des experts CEP, y compris les formateurs des Formateurs et les Facilitateurs dans le but d’avoir un noyau d’experts qui seront formés/recyclés et qui seront disponibles pour exécuter les activités de formation et pour mettre en place un système de coaching et Suivi & Evaluation.
•    En collaboration avec le Cabinet chargé d’élaborer les modules et le/la specialiste national(e) CEP, contribuer à l’organisation et participer aux ateliers pour le développement des modules de formation et leur validation, selon les exigences spécifiques du projet tels que l’adaptation et atténuation du changement climatique, l’agroforesterie et le développement des chaines de valeurs (mangue, karité, anacarde et mais). Cette activité comprend l’organisation logistique et des ressources humaines nécessaires pour répondre aux exigences techniques et pour rédiger le document des modules de formation.
•    En collaboration avec le Cabinet chargé d’élaborer les modules, contribuer à l’identification et la rédaction des modules de formation pour les Formateurs des Formateurs (FF) et les Facilitateurs CEP, y compris l’identification des expérimentations sur le terrain et des sujets spéciaux.
•    En collaboration avec le Cabinet, appuyer l’élaboration d’un système de formation CEP en cascade, y compris la formation/recyclage de Formateurs des Formateurs (au moins 2 sessions de formation séquentielle), la formation des Facilitateurs (5 sessions de formation séquentielle) et la mise en place des CEP, selon les exigences du document de projet OCRI dans les 5 communes d’intervention. Ce système de formation devra prendre en considération aussi la planification des cycles de formation avec les mêmes groupes CEP.
•    En collaboration avec le MAEP, rédiger un plan de travail spécifique sur les CEP sur l’entière durée de projet.
•    Sur la base du plan de travail CEP, Appuyer le développement d’une liste de ressources humaines nationales et internationales et des partenaires (ONG, Organisations de Producteurs, etc., pour la logistique et la distribution du matériel de formation et des intrants) nécessaires pour assurer la formation des Formateurs des Formateurs, des Facilitateurs et des producteurs. Cette activité sera faite en collaboration avec l’expert de Suivi & Evaluation CEP.
•    En collaboration avec la MAEP, veiller à la qualité des sessions de formation des maitres Formateurs réalisées par le cabinet et assurer le coaching des sessions de formation des Facilitateurs.
•    Interagir avec le MAEP pour la réalisation de toutes les activités mentionnées et pour définir le processus et le mécanisme de mise en place de l’Unité CEP au sein du Ministère.

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES AU REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

 Conditions minimales à remplir    

•    Diplôme de master (BAC +5) en agronomie / production végétale / gestion de l’eau et / ou vulgarisation participative ou discipline apparentée ;
•    Au moins 12 années d’expérience à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans la formation et la conduite des Champs –Ecoles Paysans (CEP) en Afrique ou en Afrique de l’Ouest ;
•    Connaissance courante  (niveau C) du francais et moyenne (niveau B) de l’anglais.

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Aptitudes techniques/fonctionnelles 

•    Très bon sens de l’organisation et aptitude à respecter des échéanciers serrés.
•    Aptitude à travailler sous pression efficacement avec l’équipe de projet et les acteurs nationaux et internationaux.
•    Capacité à travailler d’une manière harmonieuse et efficace avec des acteurs multiculturelles et multidisciplinaires.
•    Excellentes qualités relationnelles et aptitude à entretenir des relations de travail efficaces avec l’équipe du projet.
•    Étendue et pertinence de l’expérience dans la rédaction de documents écrits de haute qualité pour une grande variété de publics

Critères de sélection

•    Justifier d’une expérience spécifique, d’au moins 4 missions de mise en place de système de suivi-évaluation sur les CEP ;
•    Avoir réalisé au moins 4 missions de formation et de coaching d’équipe et d’experts dans le processus de mise en place des CEP ;
•    Avoir une maitrise des techniques de production agricole et de restauration du sol plus durables pour l’adaptation au changement climatiques ;
•    Avoir une bonne maitrise de l’outil informatique et des outils numériques de collecte de données;
•    L’étendue et la pertinence de l’expérience en matière d’appui des projets agricoles dans le Système des Nations Unis et/ou dans d’autres organisations de développement international sont considérées comme un atout.

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POSTE 2 : Spécialiste National(e) genre (2400249)

Cadre organisationnel

Les projections climatiques indiquent que les températures dans le Haut et le Moyen Bassin de l’Ouémé au Bénin n’ont cessé d’augmenter depuis les années 1960, et qu’elles continueront à augmenter pendant le reste de ce siècle, jusqu’à 5 ºC. Les prédictions concernant les précipitations varient, mais toutes indiquent des périodes de sécheresse plus longues et des périodes sèches plus fréquentes (en particulier dans le Haut Ouémé), des saisons des pluies plus courtes avec un début tardif et la disparition potentielle de la courte saison des pluies dans le Moyen Ouémé.

Le bassin de l’Ouémé est une zone clé pour la production agricole, qui est le principal secteur économique du Bénin. Ce secteur emploie 61% de la population de l’Ouémé, dont 85% de petits exploitants et est particulièrement vulnérable au changement climatique mais possède également un important potentiel d’atténuation, représentant près de la moitié des émissions du Bénin. L’intensité et la fréquence croissantes des événements météorologiques extrêmes ont un impact sur les moyens de subsistance des petits agriculteurs, les agro-écosystèmes deviennent plus vulnérables et moins productifs, la pauvreté et l’insécurité alimentaire augmentent en particulier dans le Moyen Ouémé et la zone de transition de Glazoué.

Pour faire face aux effets du changement climatique et renforcer le potentiel du bassin de l’Ouémé, le projet  Initiative pour la Résilience Climatique du bassin de l’Ouémé (OCRI) a été élaboré et  est financé par le Fonds vert pour le climat,  avec un cofinancement de la FAO, du Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD), du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), du Fonds National de l’Environnement et du Climat (FNEC), du Fonds National de Développement Agricole (FNDA). Ce projet  vise à intensifier l’agriculture résiliente au climat et les pratiques agroforestières à faibles émissions, à construire des ouvrages hydrauliques pour réduire l’érosion des sols et le ruissellement, à améliorer globalement la gestion des terres et de l’eau sur 95 000 ha et à réduire la vulnérabilité de 330 000 petits exploitants agricoles face à l’augmentation des perturbations climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes, en mettant en œuvre un ensemble de mesures dures et douces de résilience au climat.

Position hiérarchique

Sous la supervision générale du Représentant de la FAO au Bénin et sous la supervision directe de la Coordinatrice nationale du projet, le/la Spécialiste national(e) en genre aura la responsabilité de la conception et de la mise en œuvre d’une stratégie genre du projet OCRI en collaboration avec les coordinations locales.

Domaine de spécialisation

Le/la Spécialiste national(e) en genre aura la responsabilité de la conception et la mise en œuvre d’une stratégie genre basée sur l’étude annexe au document du projet OCRI « Gender Analysis and Action Plan » et fournir tous les appuis demandés dans chaque output.  Le/la Spécialiste national(e) en genre a à charge la prise en compte transversale du genre dans les activités du projet et la mise en place des dispositifs associés (stratégie d’intégration, renforcement de capacité, suivi-évaluation ; etc.).

Tâches et responsabilités

Préparation d’une stratégie MEAL (Monitoring, Evaluation, Accountability and Learning) en lien avec le genre
•    Développer les aspects genre du suivi-évaluation
•    Faciliter, organiser et accompagner la mise en place opérationnelle des activités liés au genre
•    Contribuer au bon déroulement du projet et à une gestion axée sur les résultats liée au genre
•    Fournir l’expertise nécessaire en termes d’études, d’analyses quantitatives et qualitatives sur le genre

Contribuer à l’intégration des aspects genre et développement dans le projet OCRI

•    Contribuer à l’intégration des aspects genre et développement ;
•    Collaborer avec les autres Experts du projet et l’équipe du projet pour l’intégration transversale du genre dans le projet ;
•    Contribuer au développement et à la mise en œuvre de l’approche des Champs Ecole Paysans (CEP) ;
•    Identifier les besoins en termes de formations à l’intention des membres de l’équipe du projet et des bénéficiaires et développer les plans de formation associés ;
•    S’acquitter de toute autre fonction qui lui sera confiée.

Contribuer à la mise en œuvre générale du projet : 
•    Développer une stratégie complète pour le projet OCRI sur la dimension genre basée sur l’étude annexe au document du projet OCRI « Gender Analysis and Action Plan ;
•    Veiller à ce que les questions du genre soient mises en œuvre dans tous les outputs du projet;
•    Se coordonner et collaborer avec les autres consultants du projet OCRI sur les questions environnementales et sociales, y compris les plans de développement local, les plans d’engagementdes parties prenantes, les activités visées à la gestion de l’eau, les aspects fonciers, les systèmes irrigués collectifs le cas échéant,
•    Participer aux missions d’appui à la mise en œuvre du projet ;
•    Contribuer à la mise à jour et l’amélioration des documents-clés du Projet (Manuel d’Exécution, Manuel de Suivi, Plan de Passation Marchés etc…)
•    Fournir un appui à la mise en place et le suivi des Mécanismes de Résolution des Conflits pour assurer la prise en considération de la dimension genre ;
•    Proposer des suggestions et/ou recommandations pour répondre aux besoins des groupes dits vulnérables et d’assurer un impact positif sur les écarts sociaux, dans les limites du projet
•    Contribution à l’identification des opportunités spécifiques pour les femmes et les jeunes.
•     Contribuer à l’élaboration de rapports techniques et des rapports à l’intention du Fonds Vert pour le Climat (FVC) ;
•    Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre d’un système de suivi-évaluation :
•    Contribuer à l’élaboration et la mise en œuvre d’un système de suivi-évaluation (indicateurs, outils, etc.) du projet, qui permettra de démontrer les résultats des interventions en termes de genre et de prendre des mesures de correction si nécessaire ;
•    Appuyer et fournir les données sur la dimension genre pour l’utilisation de l’outil de suivi & évaluation concernant la résilience (SHARP);
•    Fournir les données sur la dimension genre en appui au chargé du Suivi & Evaluation pour assurer le suivi des indicateurs du cadre logique ;
•    -Identifier des meilleures pratiques focalisées sur la dimension genre à prendre en considération dans le projet OCRI, et ajouter celles du projet OCRI à fur et mesure que le projet réalisé ses activités;
•    Contribuer à la réalisation des études de suivi du programme et des projets concernés.

Analyser et promouvoir le rôle des femmes dans la prise de décision : 
•    Promouvoir la participation des femmes dans les mécanismes de prise de décision au niveau des groupes ou coopératives ;
•    Promouvoir la prise en compte de la dimension du genre dans les activités et à l’accès équitable des femmes et des hommes aux services ;

Renforcer les capacités : 
•    Renforcer les regroupements de femmes productrices et les entrepreneuses
•    Développer des modules de formation au personnel des institutions et partenaires impliques sur les meilleures pratiques genre;
•    Offrir des formations au niveau national et local au personnel des institutions et partenaires
•    Produire du matériel de communication/apprentissage (ex.: fiches techniques, kits de formation multimédias, etc.) impliqués selon le plan de travail du projet;
•    Identifier des actions et des messages de communication qui peuvent générer une plus grande prise de conscience en termes d’engagement citoyen, de l’inclusion sociale, et des questions de sauvegardes sociales au sein des communautés bénéficiaires et partenaires.
•    En collaboration avec l’expert CEP, développer des modules de formation spécifiques sur la dimension genre selon la méthodologie CEP ;
•    Participer à la mise en œuvre du plan de formation et d’accompagnement à l’intention des OP et des entrepreneurs leaders à travers les CEP en intégrant les aspects genres ;
•    Fournir un appui à la mise en place et au fonctionnement des Clubs Dimitra ;
•    Appuyer le processus de renforcement des animateurs/trices des organisations partenaires sur le processus de création et de suivi des Clubs Dimitra, la communication participative et le genre, etc.
•    Mener des missions de coaching et supervision des partenaires d’exécution.
•    Superviser la coordination entre les Clubs et les CEP.
•    Etablir des rapports de mission, y compris des recommandations pour la suite du processus.

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir    

•    Avoir un diplôme universitaire (BAC + 5) en sciences sociales, développement rural ou autres formations équivalentes.
•    Avoir au moins 5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du développement socio-économique, du développement rural, de la promotion de l’égalité de genre ;
•    Connaissance courante (Niveau C) du français et connaissance moyenne (Niveau B) de l’anglais :
•    Nationalité béninoise.

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Aptitudes techniques/fonctionnelles 

•    Très bon sens de l’organisation et aptitude à respecter des échéanciers serrés.
•    Capacité à prioriser les tâches.
•    Capacité à travailler d’une manière harmonieuse et efficace dans une équipe multiculturelle et multidisciplinaire.
•    Excellentes qualités de rédaction.
•    Excellentes qualités relationnelles et aptitude à entretenir des relations de travail efficaces avec l’équipe du projet.
•    Étendue et pertinence de l’expérience dans la rédaction de documents écrits de haute qualité pour une grande variété de publics.
•    Une expérience au sein des Nations Unies serait un atout.
•    Capacité de travailler sous pression.

Critères de sélection

•    Une excellente connaissance des pratiques de relèvement et de développement, notamment concernant les activités économiques et l’analyse et le développement des filières ;
•    Capacité prouvée de travail dans une équipe multiculturelle et multidisciplinaire;
•    Connaissance et maitrise des méthodes et techniques de formation des adultes;
•    La connaissance de la zone de rayonnement de l’expert(e) serait également un atout. Compétences générales :
•    Capacité à travailler avec une équipe pluridisciplinaire et des équipes de consultants internationaux et locaux pour obtenir des résultats ;
•    Bonne capacité de réflexion stratégique et de planification ;
•    Aptitudes et disponibilité à travailler en équipe ;
•    Avoir un esprit d’initiative et une excellente capacité de communication avec différents acteurs et d’excellentes compétences en matière de négociation ;
•    Avoir une excellente maîtrise de Microsoft office (Word, Excel, Power Point, Outlook), les outils collaboratifs (google drive, one drive) et les outils de communication (Skype, Teams, Zoom, etc..) ;
•    Favoriser un environnement d’apprentissage ; facilite le développement des compétences personnelles et collectives ;
•    Aborder systématiquement le travail avec énergie, une attitude positive et constructive ;
•    Faire preuve d’excellente habilité en communication orale et écrite. Connaissances linguistiques :
•    Maîtrise du français écrit et parlé exigée ;
•    La connaissance d’autres langues locales, constituera un atout
•    Capacité éprouvée d’analyse et de rédaction des rapports d’études.
•    Avoir des connaissances en changement climatique ;
•    Avoir des connaissances en approche champ école des producteurs ou des approches semblables;
•    Avoir des aptitudes à prendre des initiatives et à travailler sous pression et sous une supervision minimale.
•    Parfaite maîtrise de l’outil informatique et du pack office (World, Excel, PowerPoint, Outlook).

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POSTE 3 : Spécialiste international(e) en aménagement hydro-agricole 

 

 Cadre organisationnel

Les projections climatiques indiquent que les températures dans le Haut et le Moyen Bassin de l’Ouémé au Bénin   n’ont cessé d’augmenter depuis les années 1960, et qu’elles continueront à augmenter pendant le reste de ce siècle, jusqu’à 5 ºC. Les prédictions concernant les précipitations varient, mais toutes indiquent des périodes de sécheresse plus longues et des périodes sèches plus fréquentes (en particulier dans le Haut Ouémé), des saisons des pluies plus courtes avec un début tardif et la disparition potentielle de la courte saison des pluies dans le Moyen Ouémé.
Le bassin de l’Ouémé est une zone clé pour la production agricole, qui est le principal secteur économique du Bénin. Ce secteur emploie 61% de la population de l’Ouémé, dont 85% de petits exploitants et est particulièrement vulnérable au changement climatique mais possède également un important potentiel d’atténuation, représentant près de la moitié des émissions du Bénin. L’intensité et la fréquence croissantes des événements météorologiques extrêmes ont un impact sur les moyens de subsistance des petits agriculteurs, les agro-écosystèmes deviennent plus vulnérables et moins productifs, la pauvreté et l’insécurité alimentaire augmentent en particulier dans le Moyen Ouémé et la zone de transition de Glazoué.
Pour faire face aux effets du changement climatique et renforcer le potentiel du bassin de l’Ouémé, le projet  Initiative pour la Résilience Climatique du bassin de l’Ouémé (OCRI) a été élaboré et  est financé par le Fonds vert pour le climat,  avec un cofinancement de la FAO, du Ministère du Cadre de Vie et des Transports,  charg2 du Développement Durable (MCVT), du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), du Fonds National de l’Environnement et du Climat (FNEC), du Fonds National de Développement Agricole (FNDA). Ce projet  intervenant dans cinq communes (Zogbodomey, Zagnanado, Glazoué, Djougou et Copargo) vise à intensifier l’agriculture résiliente au climat et les pratiques agroforestières à faibles émissions, à construire des ouvrages hydrauliques pour réduire l’érosion des sols et le ruissellement, à améliorer globalement la gestion des terres et de l’eau sur 95 000 ha et à réduire la vulnérabilité de 330 000 petits exploitants agricoles face à l’augmentation des perturbations climatiques et des phénomènes météorologiques extrêmes, en mettant en œuvre un ensemble de mesures dures et douces de résilience au climat.
Prenant en compte les spécificités en termes d’impact climatiques le long du bassin de l’Ouémé, le Projet OCRI réalisera des infrastructures hydro-agricoles (barrages, déversoirs périmètres irrigués et bas-fonds aménagés) pour stocker l’eau et permettre de soutenir l’agriculture par l’irrigation et sortir les petits producteurs de la dépendance aux pluies qui les soumet de plus en plus à la variabilité climatique et crée de grands risques liés aux activités agricoles. Ces infrastructures permettront la protection du sous-bassin supérieur par la promotion de pratiques de conservation des sols et de l’eau et contribuera à l’augmentation de l’infiltration de l’eau sur une grande partie du bassin en amont avec un effet substantiel attendu sur la réduction des inondations dans la basse vallée. C’est à cet effet qu’il est prévu le recrutement d’un(e) specialiste(e). Le poste est basé à Cotonou avec des déplacements fréquents dans la zone du projet.

Position hiérarchique

Le/la specialiste(e) sera sous la supervision générale du Représentant de la FAO au Bénin et de la supervision technique du chargé de programme. Il (elle) travaillera en collaboration étroite avec la coordination du projet, l’expert national en aménagement hydro-agricole et les autres services.

Domaine de spécialisation

Le/la specialiste(e) fournira un appui technique substantiel à la coordination du projet et l’expert national pour la mise en œuvre de la phase des aménagements agricoles notamment, la réalisation de différentes études de faisabilité et de préparation requises pour la bonne mise en œuvre des travaux des aménagements hydroagricoles. Il devra contribuer à la réalisation des études de faisabilité d’une centaine de sites dans la zone du projet.

Tâches et responsabilités

Spécifiquement, sa mission visera à appuyer la coordination du projet dans :

•    Les formalités et négociations requises pour la mise en œuvre des études de faisabilité, notamment les arrangements pour l’établissement de contrats avec les services techniques du MAEP, du MCVT et autres services nationaux impliqués dans le domaine des aménagement hydro-agricoles ;
•    Le coaching du spécialiste national en Aménagement Hydroagricoles et infrastructures ;
•    La préparation de termes de référence pour les différentes études requises conformément aux procédures nationales en la matière (révision, suivi et réception des rapports) ;
•    Le suivi et l’amendement des termes de référence, Dossiers d’Appel d’Offre (DAO) et documents de passation pour le recrutement de cabinets;
•    La participation à la publication des DAO, au dépouillement des dossiers, à l’évaluation des offres des entreprises/cabinets soumissionnaires et à l’adjudication des marchés ;
•    Le suivi des dossiers de recrutement des cabinets conformément aux procédures de la FAO ;
•    L’assurance et revue complète et la qualité de tous les rapports des études de faisabilité et des EIES;
•    La proposition des solutions/des dispositions, au cas par cas, pour faire avancer les différentes études en cours ;
•    L’archivage correct de la documentation relative aux études des aménagements de sites ;
•    Le cadrage des missions des cabinets ;
•    La conception d’un processus de planification pour assurer une bonne mise en œuvre de l’ensemble des études ;

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir

•    Avoir un Master (bac+5) / Ingénieur avec une spécialisation en génie rural / aménagements hydro-agricoles ou toute formation équivalente délivrée par une université ou une école d’enseignement supérieur à caractère universitaire ;
•    Bénéficier d’une expérience générale d’au moins 12 ans dans le domaine de la maîtrise de l’eau, des aménagements hydro-agricoles en Afrique en général et de l’Afrique de l’Ouest en particulier ;
•    Connaissance courante  (niveau C) du francais.

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Aptitudes techniques/fonctionnelles

•    Très bon sens de l’organisation et aptitude à respecter des échéanciers serrés.
•    Aptitude à travailler sous pression efficacement avec l’équipe de projet et les acteurs nationaux et internationaux.
•    Capacité à travailler d’une manière harmonieuse et efficace avec des acteurs multiculturelles et multidisciplinaires.
•    Excellentes qualités relationnelles et aptitude à entretenir des relations de travail efficaces avec l’équipe du projet.
•    Étendue et pertinence de l’expérience dans la rédaction de documents écrits de haute qualité pour une grande variété de publics

Critères de sélection

•    Justifier d’une expérience spécifique, dans les études de faisabilité techniques d’aménagement hydroagricole ;
•    Avoir une expérience suffisante dans l’exécution des travaux d’aménagement hydro-agricole (barrages, systèmes d’irrigation) en tant que chef des travaux ;

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Source : site de la FAO