L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) contribue à la réalisation du Programme 2030 à travers le Cadre stratégique de la FAO en soutenant la transformation vers des systèmes agroalimentaires PLUS efficaces, inclusifs, résilients et durables, pour une meilleure production , une meilleure nutrition , un meilleur environnement et une vie meilleure , ne laissant personne de côté.
POSTE 1 : Expert(e) en Résilience et stratégies de stockages alimentaires de sécurité
Cadre organisationnel
La nécessité de renforcer la résilience des populations et des systèmes alimentaires est devenue une priorité urgente pour assurer une alimentation adéquate et nutritive pour tous en Afrique centrale. En effet, cette région du continent africain est confrontée à des défis importants en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, dus à des facteurs tels que les changements climatiques, les conflits, les chocs économiques et les crises sanitaires.
Dans ce contexte, une consultation internationale sur la résilience et la stratégie de stockage alimentaire de sécurité, notamment la mise en place d’une Réserve Stratégique Alimentaire, vise à consulter des experts, des décideurs politiques, des organisations régionales, des partenaires au développement et d’autres parties prenantes pour évaluer les besoins, partager les meilleures pratiques et formuler des recommandations pour renforcer la résilience alimentaire au sein des Etats de la CEEAC.
Les missions de consultations se dérouleront à la fois à distance et en présentielle dans l’un des Etats de la CEEAC selon les besoins de la coordination du projet.
Position hiérarchique
L’expert/e en Résilience et stratégie de stockages alimentaires de sécurité relève de la supervision générale du Coordonnateur du Bureau Sous-Régional de la FAO en Afrique centrale (SFC) et de la supervision directe du Responsable Technique Principal (LTO), tout en étant sous l’autorité du Coordonnateur du projet. Il collaborera étroitement avec les membres de l’Équipe multidisciplinaire du Bureau Sous-Régional de la FAO en Afrique centrale (SFC), ainsi qu’avec les autres consultants et experts intervenant dans le cadre du projet.
Domaine de spécialisation
L’Expert en résilience et stratégie de stockage alimentaire ou de constitution de réserve alimentaire stratégique doit être spécialisé en gestion post récolte, technologie alimentaire, agronomie, nutrition ou autres domaines connexes. Il/elle doit être familier(e) et avoir utilisé les Directives pour l’élaboration des bilans alimentaires de la FAO et disposer d’excellentes compétences analytiques et expériences de travail avec les Communautés Economiques Régionales notamment la CEEAC et les organisations nationales dans les Etats membres.
Il a la charge d’évaluer les politiques et infrastructures de stockage des céréales dans les États membres de la CEEAC, identifier les contraintes et besoins en équipements, et proposer un mécanisme pour créer une réserve alimentaire stratégique régionale. Il inclut également l’analyse des opportunités d’affaires et la participation à des ateliers de restitution des résultats.
Tâches et responsabilités
L’expert/e en Résilience et stratégie de stockage alimentaire de sécurité assumera les activités spécifiques ci-après :
• Faire l’Etat de lieux des politiques de stockage des céréales et autres spéculations pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la résilience au niveau national et régional, notamment dans les Etats membres de la CEEAC ;
• Inventorier les technologies, les infrastructures et les équipements de stockage ainsi que les expériences et pratiques de stockage en milieux urbain, péri-urbain et rural, notamment le stockage amélioré de proximité des céréales et autres spéculations (y compris pour les intrants) dans le cadre de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de la commercialisation des intrants ;
• Identifier les principales contraintes au développement et à la constitution du stockage alimentaire stratégique dans les Etats membres en vue de faire face aux crises alimentaires ;
• Estimer la capacité totale de stockage dans les Etats membres et le nombre d’infrastructures de stockage améliorés correspondants (ex. nombre de magasins de stockage et de warrantage), les besoins globaux en capacités avec indication des taux des pertes liées au gap en infrastructures de stockage en vue de proposer un mécanisme de constitution d’une réserve alimentaire stratégique pour la région Afrique centrale ;
• Identifier, de manière détaillée dans les Etats membres de la CEEAC, la demande en infrastructures, technologies et équipements améliorés de stockage de proximité à petite et moyenne échelle (typologie et capacité, de 250 kg à 5 tonnes ou plus selon les besoins), tels que les silos métalliques domestiques, les silos en plastique, les magasins de stockage des céréales, les emballages et sacs hermétiques et d’autres outils (par exemple, les séchoirs, le matériel de contrôle qualité…) en termes de capacité moyenne nécessaire (pour les individus/ménages et les organisations) et de typologie (silo en métal, silo en plastique, bâtiment-magasins, séchoirs, etc.) à travers une analyse de marché ;
• Analyser toute la chaîne de valeur de fourniture par type d’infrastructures, équipements et matériel de stockage (silo métallique, silo en plastique, magasins, sacs hermétiques et autres emballages, matériel de séchage et de contrôle qualité), depuis l’importation et l’approvisionnement en intrants jusqu’à la fabrication, la vente et l’installation chez l’utilisateur ;
• Analyser et déterminer les séquences d’activités, les acteurs actuels, publics et privés (y compris industriels), leurs rôles respectifs et les relations, les capacités actuelles et les besoins d’amélioration (technologies, formations, appui-conseils…) ou les lacunes à combler, les coûts indicatifs de production (ou d’importation) et de vente des différents types d’équipements de stockage de proximité et les marges, les risques, notamment sanitaires et accidents, auxquels les acteurs sont exposés et les impacts environnementaux et socio-économiques probables (éventuelles nuisances à l’environnement, contribution à la réduction de la pauvreté, renforcement de la sécurité alimentaire et du potentiel agro entrepreneurial des jeunes…) ;
• Identifier les opportunités d’affaires dans la chaîne d’approvisionnement qui peuvent être développées, pour les acteurs qui y opèrent déjà ou à venir (dont les jeunes et les femmes), notamment autour de l’approvisionnement en intrants et équipements, de la fabrication/construction, de la formation/utilisation (pour les communautés et individus en ville et en milieu rural) des équipements de stockage de proximité mais aussi dans la commercialisation et la transformation/valorisation des stocks ;
• Analyser la faisabilité économique et financière de ces opportunités d’affaires dans la production, la vente, et l’utilisation des équipements de stockage de proximité demandés par le marché ; et dans la commercialisation et transformation/valorisation des stocks ;
• Identifier les interventions potentielles des Etats membres de la CEEAC, en complémentarité et synergie avec celles d’autres partenaires (privés et organismes internationaux), pour soutenir le développement des équipements et infrastructures de stockage de proximité améliorés ;
• Proposer un mécanisme pour la mise en place d’une réserve alimentaire stratégique au niveau régional s’appuyant sur les stockages de proximité dans les Etats membres. Ce mécanisme devra contenir les différentes phases et les actions à entreprendre au niveau national et régional pour une période de cinq (05) ans indiquant les mesures et les interventions appropriées pour répondre aux besoins et principaux problèmes identifiés, les acteurs et leurs rôles, les zones d’intervention prioritaires ainsi qu’une indication d’investissements nécessaires pour accompagner le processus de mise en place d’une réserve alimentaire stratégique au niveau régional ;
• Participer et animer les ateliers de restitution des résultats aux parties prenantes notamment lors des consultations avec les différentes parties prenantes pour la présentation des résultats préliminaires devant aboutir à la mise en place de la réserve alimentaire stratégique au niveau régional ;
• Assurer d’autres tâches, selon les besoins.
LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS :
Conditions minimales à remplir
• Justifier d’au moins dix ans d’expériences pratiques dans le développement du secteur agrosylvopastoral et halieutique et particulièrement dans les questions de gestion de stocks alimentaires ;
• Être titulaire d’un master en gestion post récolte, technologie alimentaire, agronomie, nutrition ou autres domaines connexes.
• Avoir une connaissance courante du français parlé et écrit ;
Compétences de base exigées par la FAO
• Attention portée aux résultats ;
• Avoir l’esprit d’équipe ;
• Sens de la communication ;
• Établissement de relations constructives ;
• Partage des connaissances et amélioration continue.
Aptitudes techniques/fonctionnelles
• Avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique (Outlook, Word, Excel, etc.) ;
• Avoir une bonne connaissance d’outils et approches en matière d’analyse de données ;
• Avoir une bonne expérience et connaissance de l’écosystème d’incubation et d’investissement au Gabon ;
• Disposer des compétences en matière de communication orale et écrite ;
• Avoir réalisé une mission similaire au niveau du pays.
Critères de sélection
• Être titulaire d’un doctorat est un avantage.
• Avoir conduit au moins trois analyses portant sur des questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle et de stock alimentaire en vue de la constitution d’une réserve alimentaire stratégique dans un Etat membre de la CEEAC ;
• Avoir réalisé au moins une évaluation de plan de résilience et de plan d’urgence alimentaire en rapport avec la constitution d’une réserve alimentaire stratégique dans un Etat membre de la CEEAC en collaboration avec les Agences du Système des Nations Unies et particulièrement avec la FAO ;
• Avoir une bonne connaissance et maîtrise des outils informatiques et l’utilisation des plateformes pour la tenue des réunions virtuelles ;
• Avoir un bon style rédactionnel en français
• La connaissance pratique de l’anglais serait un atout.
Le/la titulaire sera sélectionné(e) sur la base des critères suivants :
• Esprit d’initiative ;
• Goût du travail en équipe ;
• Capacité d’adaptation ;
• Réactivité ;
• Qualité d’écoute et de communication ;
• Curiosité ;
• Polyvalence ;
• Créativité ;
• Capacité rédactionnelle ;
• Compétences informatiques.
Prière de noter que tous les candidats doivent adhérer aux valeurs de la FAO – engagement envers l’Organisation, respect de chacun, intégrité et transparence.
POSTE 2 : Expert en pêche et aquaculture pour les projets du FEM – Sénégal
POSTE 3 : Expert en nutrition et systèmes alimentaires pour les projets du FEM – Sénégal
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