L’Organisation des Nations pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) recrute pour ces 4 postes (10 Juin 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 04 Postes

Niveau Requis : Licence, Master, Doctorat

Année d'Expérience Requise : 15 ans

Lieu du Travail : RDC

Description de l'emploi

L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture est une institution spécialisée internationale de l’Organisation des Nations unies, créée le 16 novembre 1945 à la suite des dégâts et des massacres de la Seconde Guerre mondiale.

POSTE 1 : CONSULTANT(E) INTERNATIONAL (E) EN APPUI A LA REALISATION DE L’ETUDE SUR LES CONDITIONNALITES

Secteur de tutelle : Field Office

Lieu d’affectation: Kinshasa

Catégorie d’emplois: Éducation

Type de contrat : Personnel non permanent

Durée du contrat : De 1 à 6 mois

Recrutement ouvert à : Candidats externes

Clôture des candidatures (minuit heure de Paris) : 30-JUIN-2024

 

Valeurs fondamentales de l’UNESCO : Engagement envers l’Organisation, intégrité, respect de la diversité, professionnalisme

 

RESUME DES FONCTIONS DU POSTE

 

1. Contexte et justification

 

La République Démocratique du Congo est engagée dans la transformation de son système éducatif. Plus spécifiquement, le gouvernement vise une amélioration qualitative de son système éducatif.  Cette volonté du gouvernement est fortement soutenue par ses partenaires techniques et financiers d’autant plus qu’elle cadre avec la Stratégie Sectorielle de l’Education de la Formation (2016-2025).

Cette réforme transformationnelle sur laquelle les partenaires se sont mis d’accord consiste à l’amélioration de la qualité des conditions d’enseignement-apprentissage avec comme thématique « Les enseignants et enseignements de qualité », réforme prioritaire retenu par le Pacte de Partenariat conclu en 2022 entre le Gouvernement de la RDC et ses partenaires.
A quelques années de la fin de la mise en œuvre de la SSEF, la RDC a reçu en février 2021 une annonce des allocations potentiellement mobilisables sur les 4 guichets de financement du GPE, avec une enveloppe pour accompagner la transformation de son système éducatif.  L’AFD et la Banque Mondiale sont co-agent partenaires sur ce financement, l’UNICEF et l’UNESCO intervenant comme agence d’exécution.
La transformation du système éducatif grâce au financement du GPE, se basera sur une politique holistique et inclusive des enseignants dont l’avantage est d’examiner chaque ordre et type d’enseignement mais aussi les interrelations qui existent entre toutes les facettes de la profession enseignante. Elle permettra également, en donnant une vision plus globale à la question enseignante, de rendre plus cohérents, plus harmonieux et plus équitables la gestion et le traitement des enseignants à travers leur formation initiale et continue prenant en compte également la dimension genre d’une manière transversale.
Ainsi, il a été confié à l’UNESCO deux sous-composantes du Projet EFFICACE (Education des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants et Appui à la Continuité de l’Education) à mettre en œuvre dans le cadre du Programme GPE – Part déléguée AFD :
–    Sous-composante 2.2- Professionnalisation des Humanités Pédagogique ;
–    Sous-composante 2.3-Mise en place d’un dispositif de renforcement de capacités des enseignants et directeurs d’école en fonction.

En effet, des études ont révélé de nombreuses faiblesses dans la formation initiale des enseignants en RDC qui impactent négativement sur la qualité des enseignements et des apprentissages. La dernière étude menée en 2019 par l’Institut international de renforcement des capacités en Afrique de l’UNESCO (IICBA) et le Bureau de l’UNESCO à Kinshasa a réalisé un état des lieux exhaustif des HP et fait des propositions pour une réforme en profondeur de la filière en vue de concevoir un modèle des Humanités Pédagogiques Rénovées (HPR) pour rehausser le niveau de la formation des enseignants en attendant la création des Instituts de formation aux métiers de l’enseignement (IFME) de niveau post-secondaire.

Dans la même optique, une autre étude de faisabilité de la composante « Formation initiale », commanditée par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre d’un projet d’appui à la professionnalisation des enseignants du cycle de l’Éducation de base en République démocratique du Congo (Projet Molakisi Telema), a été réalisée en 2021. L’étude avait pour objet d’apporter un éclairage et un appui à la préparation de la réforme de la formation initiale sur les volets pédagogique, organisationnel et économique, et d’accompagner la mise en œuvre de cette réforme au travers d’un modèle pilote d’Institut de Formation aux Métiers de l’Enseignement (IFME) dans la province du Kongo Central.
Cette étude s’appuyant sur les précédents diagnostics et l’analyse des besoins de formation initiale des enseignants, des directeurs d’école et des encadreurs pédagogiques avait retenu pour le projet Molakisi Telema un scénario de formation de deux ans post-secondaire pour les enseignants et de durées inférieures pour les personnels en charge notamment de l’encadrement pédagogique. Elle préconisait également la conservation des Humanités pédagogiques (tout en les rénovant) le temps de l’expansion des IFME. En effet, les HP/HPR et les IFME devront cohabiter jusqu’à ce que les IFME couvrent l’ensemble des besoins de formation des enseignants

Le présent Projet EFFICACE (Education des Filles, Formation Initiale et Continue des Enseignants et Appui à la Continuité de l’Education), dans sa sous –composante .2.2. « Professionnalisation des Humanités Pédagogique » entend démarrer le processus de la réforme de la formation initiale des enseignants. Le projet envisage, sur la base des analyses antérieures et de la documentation pédagogique produite dans le cadre du Projet PAQUE, d’expérimenter la rénovation des humanités pédagogiques pour offrir une formation de qualité aux enseignants en vue d’améliorer les pratiques d’enseignement-apprentissage et la qualité de l’éducation de base en RDC. Cette démarche nécessite au préalable une étude sur les conditionnalités à la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale dans les HPR.
En résumé, la sous composante 2.2 est un champ d’expérimentation qui doit permettre de :

  • Opérationnaliser et de tester le programme et le curriculum rénové des HPR ;
  • Réorganiser pédagogiquement la filière des HP ;
  • Renforcer les compétences des enseignants/formateurs ;
  • Construire un réseau d’écoles d’application attachées à la filière dans les provinces ciblées par l’expérimentation ;
  • Articuler la formation initiale des enseignants entre les HPR et les IFME.
  • Renforcer la prise en compte des enjeux de genre dans la formation des futurs enseignants.

Ainsi, le Bureau UNESCO de Kinshasa, dans le cadre du Projet EFFICACE- Part déléguée AFD compte recruter, à cet effet, un(e) Consultant (e) international (e) pour appuyer le ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté à se doter d’une étude sur les conditionnalités à la mise en œuvre de la réforme sur la formation initiale des enseignants.

 

2. Description des prestations du consultant

 

Sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, la supervision directe du Spécialiste de l’éducation du Bureau de Kinshasa et en étroite collaboration avec le SPACE, l’expert/e – consultant/e réalisera l’étude sur les conditionnalités à la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale dans les HPR.

 

3. Objectifs

 

3.1. Objectif principal 

 

L’objectif principal de l’étude sur les conditionnalités est d’identifier les éléments essentiels permettant la mise en place d’un environnement pédagogique et administratif optimal lors de l’expérimentation et de la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants en RDC.

3.2. Objectifs spécifiques

L’étude a pour objectifs spécifique de
–    Définir les critères d’admission aux HPR ainsi que le statut des étudiants admis.
–    Etudier les modalités de coexistence entre les  filières HP classiques et HPR ;
–    Établir les liens et les éventuelles transitions entre les HPR et les IFME ;
–    Diagnostiquer l’existence de la coordination pédagogique entre les référentiels ainsi que les programmes des HPR et des IFME ;
–    Évaluer le statut des diplômés des HPR par rapport à celui des diplômés HP et des IFME. Analyser les conséquences de ce statut sur le recrutement incluant le profil d’entrée, les salaires et les opportunités de carrière ;
–    Déterminer les critères de sélection pour les établissements pilote, et les besoins en matériel pédagogique et équipement
–    Déterminer les indicateurs genre ;
–    Déterminer le cadre des stages et de l’encadrement dans les écoles d’application ;
–    Proposer des orientations pour l’attrait des candidats dans cette nouvelle filière qui servira de base un plan de communication ;
–    Élaborer les règles de gestion et de gouvernance spécifiques à la filière des HPR, en tenant compte du profil et des compétences des personnels pédagogiques et administratifs, sachant qu’elle sera intégrée au sein d’établissements secondaires d’enseignement général ;
–    Analyser la coexistence harmonieuse entre les HPR et les Instituts de Formation des Maîtres de l’Enseignement (IFME), ainsi que les éventuelles passerelles entre ces deux dispositifs de formation.
4. Résultats attendus (Livrable)

 

Les conclusions de l’étude précisent les mesures nécessaires pour assurer une coexistence harmonieuse entre les HPR et les IFME lors de la réforme de la formation initiale des enseignants ;
1.    Les critères d’admission aux HPR et la définition du statut des étudiants diplômés des HPR et des IFME sont établis ;
2.    Les conséquences du statut des diplômés des HPR, notamment en termes de recrutement, de salaire et de carrière sont examinés ;
3.    Les règles de gestion spécifiques à la filière des HPR, en tenant compte du profil et des compétences des personnels pédagogiques et administratifs sont précisées ;
4.    Une convergence harmonieuse entre les HPR et les IFME est assurée.

 5. Méthodologie

 

L’étude des conditionnalités de la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants sera conduite par le (la) Consultant(e) en trois phases.
•    La première phase sera le lancement en vue de convenir sur le cadrage de l’étude, la démarche méthodologique et les outils à utiliser ainsi que le chronogramme prévisionnel ;
•    La deuxième phase portera sur la revue documentaire et des consultations/interviews en vue de collecter des informations pertinentes pour l’étude
•    Enfin interviendra la restitution des résultats (état des lieux, recommandations, plan d’actions, etc.).
6. Assignation et plan de travail

La durée de la mission sera de 30 jours ouvrables. Le Consultant/e travaillera sous l’autorité du Chef de Bureau et Représentant de l’UNESCO à Kinshasa, la supervision directe du Spécialiste de l’éducation du Bureau de Kinshasa.

COMPETENCES (Fondamentales / Managériales)

Responsabilité (F)
Communication (F)
Innovation (F)
Partage des connaissances et volonté constante d’amélioration (F)
Planification et organisation (F)
Culture du résultat (F)
Travail en équipe (F)
Professionnalisme (F)

Pour plus d’informations, merci de consulter le Référentiel des compétences de l’UNESCO.

QUALIFICATIONS REQUISES

Éducation : 

 

  • Un diplôme universitaire de niveau Licence, Master, Phd ou équivalent dans le domaine des sciences humaines, de l’éducation ou tout autre domaine pertinent des sciences sociales

 

Expérience professionnelle : 

 

 

Le(la) Consultant(e) doit faire preuve d’une expérience avérée et disposer des qualifications ci-après :

•    Au moins 15 ans d’expérience dans les domaines des sciences humaines, notamment les sciences de l’éducation et la gestion des projets et programmes d’éducation.  Une bonne connaissance des enjeux et des défis de l’éducation en RDC constitue un atout ;
•    Expérience approfondie dans la collecte et analyse de données dans des projets de renforcement des capacités des ressources humaines.
•    Avoir travaillé à la production (rédaction ou accompagnement à la production) de plans sectoriels portant sur le diagnostic ou l’évaluation des systèmes éducatifs.
•    Avoir une bonne expérience d’accompagnement des pays dans la mise en œuvre de plans sectoriels de l’éducation.
•    Avoir une très bonne capacité d’analyse, de synthèse et de communication (écrite et orale) en français.
•    Avoir un esprit d’équipe et des aptitudes à travailler avec plusieurs personnes de compétences variées ;
•    Parfaite maîtrise de la langue française (langue de rédaction du rapport) et une bonne capacité d’écoute, de communication et d’animation ;

Langue : 

• Excellente connaissance du Français écrit et oral

PROCESSUS DE SÉLECTION ET DE RECRUTEMENT

Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.

L’évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu’un entretien basé sur les compétences.

L’UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l’évaluation des candidats.

Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l’étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.

POSTULEZ ICI

 

Autres postes vacants :

CONSULTANT(E) INTERNATIONAL (E) EN APPUI A LA MISE A JOUR DE LA POLITIQUE DE FORMATION CONTINUE

ASSISTANT LOGISTIQUE – PROJET YANGAMBI

Assistant (e) chargé (e) de la communication – Projet Yangambi

 

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