L’organisation canadienne EUMC recrute pour ce poste (16 Mars 2024)

L’organisation canadienne EUMC recrute

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Consultant international pour la conception d'un projet pilote de système de crédit pour la biodiversité

Niveau Requis : Master

Année d'Expérience Requise : 10 ans

Lieu du Travail : Côte d'Ivoire - Guinée - Ghana

Date de Soumission : 28/03/2024

Description de l'emploi

L’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) est l’une des principales organisations de développement international à but non lucratif du Canada, engagée à bâtir un monde plus équitable et plus durable. L’organisation canadienne EUMC recrute un Consultant international. Notre vision est un monde plus inclusif, équitable et durable pour les jeunes. C’est un monde dans lequel tous les jeunes, en particulier les femmes et les réfugiés, ont les moyens d’assurer une bonne qualité de vie pour eux-mêmes, leurs familles et leurs communautés. Nous travaillons avec un réseau diversifié d’étudiants, de bénévoles, d’institutions, de gouvernements et d’entreprises pour améliorer les opportunités éducatives, économiques et d’autonomisation des jeunes, et pour améliorer la vie de millions de personnes défavorisées dans le monde.

 

Centre d’Etude de Coopération International  (CECI)

Le Centre d’Etude de Coopération Internationale (CECI) est un organisme canadien de premier plan qui se consacre à lutter contre la pauvreté et l’exclusion en renforçant les capacités de développement des communautés défavorisées. La mission du CECI est de lutter contre la pauvreté, l’exclusion et les inégalités. À cette fin, le CECI renforce les capacités de développement des communautés défavorisées. Nous soutenons l’égalité des sexes, la réduction de la violence, la sécurité alimentaire, la résilience et l’adaptation au changement climatique. Nous mobilisons des ressources et favorisons le partage des connaissances.

 

Le Projet Forêt Guinéenne NbS 

Le Projet Forêts Guinéennes NbS financé par Affaires mondiales Canada (GAC) est mis en œuvre en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Ghana par un consortium composé de l’Entraide universitaire mondiale du Canada (EUMC) et du Centre d’Etude de Coopération Internationale ( CECI). Pour assurer la mise en œuvre de la stratégie de mise en œuvre du projet, le Consortium travaille en étroite collaboration avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Centre de recherche forestière internationale et le Centre international de recherche en agroforesterie (CIFOR-ICRAF), ABANTU pour le développement. au Ghana et à l’Université de Guelph (par l’intermédiaire de l’International BarCode of Life Association).

 

Le projet vise à renforcer l’adoption de solutions d’adaptation au changement climatique (ACC) inclusives et sensibles au genre parmi les communautés résidant dans la région forestière guinéenne de la Côte d’Ivoire, du Ghana et de la Guinée. Cela sera accompli en améliorant le leadership des femmes dans les processus de planification de l’ACC, en augmentant la restauration des forêts dégradées et des habitats clés présentant des avantages pour la biodiversité, et en augmentant les investissements sensibles au genre qui ont un fort potentiel de revenus pour les femmes. Le projet mobilisera un large éventail de parties prenantes, notamment des organisations de femmes et des organisations locales et nationales, pour donner la priorité aux solutions pertinentes au niveau local. Six paysages sont ciblés par le projet, à raison de deux dans chaque pays respectivement ;

  • Ghana : le lac Bosumtwi et les paysages de Wassa Amenfi
  • Guinée : Réserves forestières de Kounoukan et Madina Oula
  • Côte D’Ivoire: Loh Djiboua and the Nawa

 

Nature et étendue de la mission 

Entre autres activités, au titre de son 1 er pilier – 1100, le projet vise à améliorer le leadership des femmes et les processus de planification de l’adaptation au changement climatique fondés sur des preuves et basés sur la nature, transformateurs de genre, dans les forêts guinéennes de la zone cible. L’un des moyens d’y parvenir est de mener une évaluation de la biodiversité sur certains des paysages forestiers ciblés pour la mise en œuvre afin de recueillir des preuves sur l’état de la biodiversité, en mettant l’accent sur les habitats d’espèces sélectionnées dans les paysages cibles. Tandis que les forêts guinéennes soutiennent une biodiversité massive, on sait peu de choses sur les espèces qui les composent en dehors des principaux oiseaux et mammifères. Le projet capitalise sur une nouvelle approche de l’évaluation de la biodiversité – une approche utilisant l’analyse de séquences de régions génétiques ciblées (codes-barres ADN) pour permettre des enquêtes rapides et à grande échelle sur la diversité et la répartition des espèces.

 

La gestion de la biodiversité et l’adaptation au changement climatique nécessitent des informations détaillées sur la diversité et la répartition des espèces, que le projet abordera à travers cette évaluation dans les habitats protégés et fortement impactés dans chacun des trois pays. Au fil du temps, l’évaluation pourrait également contribuer à améliorer la surveillance de la biodiversité des forêts dans les paysages sélectionnés. Pour le secteur privé en particulier, ces évaluations pourraient potentiellement constituer une source d’informations importante ou créer des opportunités d’investissement susceptibles d’améliorer leur conformité aux exigences de diligence raisonnable de l’Union européenne en matière de déforestation.

 

Par exemple, alors que le règlement européen sur la déforestation fournit une incitation clé aux actions et aux investissements dans l’agroforesterie et la restauration des forêts, les entreprises manquent de données factuelles pour rendre compte de manière adéquate. L’évaluation de la biodiversité du projet NBS contribuera à une amélioration globale de la base de données probantes utilisée pour la planification de l’adaptation, susceptible de structurer et d’éclairer les investissements futurs. D’autres informations seront collectées et compilées pour déterminer la richesse en biodiversité des paysages, principalement des études réalisées par d’autres organisations telles que l’UICN, le WWF et d’autres, ainsi qu’un recensement des connaissances des communautés locales, dont celles des femmes vivant dans ces paysages.

 

Le projet NBS Forêts Guinéennes, au titre de son troisième pilier 1300, vise également à accroître les investissements sensibles au genre dans les solutions basées sur la nature pour le changement climatique et l’adaptation (CCA) avec un potentiel de revenus pour les femmes et des avantages pour la biodiversité dans les forêts guinéennes de la zone cible. Dans le cadre de cette composante, le projet explorera entre autres l’intérêt du public pour les investissements du NBS, en particulier sous la forme de paiements pour les services environnementaux. Les PSE peuvent à court terme soutenir les activités d’adaptation au climat en incitant les groupes communautaires à s’engager dans la restauration des forêts et à promouvoir des techniques d’utilisation des terres qui peuvent s’adapter à l’évolution des régimes de précipitations.

 

Selon l’Institut international pour l’environnement et le développement (IIED), les paiements pour services environnementaux (également appelés paiements pour services écosystémiques ou PSE) sont des paiements versés aux agriculteurs ou aux propriétaires fonciers qui ont accepté de prendre certaines mesures pour gérer leurs terres ou leurs bassins versants afin de fournir un service écologique. Étant donné que ces paiements, selon l’IIED, offrent des incitations aux propriétaires et gestionnaires fonciers, les PSE peuvent être considérés comme un mécanisme fondé sur le marché, similaire aux subventions et aux taxes, pour encourager la conservation des ressources naturelles. Le projet NBS s’aligne sur cette définition à travers son objectif de piloter un système de crédits de biodiversité utilisant l’approche PSE.

 

Le projet NBS Forest Guinéen prévoit d’appliquer l’approche PSE à des initiatives pilotes visant à promouvoir les interventions d’adaptation au climat et de biodiversité dans les paysages où le projet est en cours de mise en œuvre. Actuellement, la mise en œuvre cible six paysages dans les trois pays de mise en œuvre : le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Guinée. En appliquant les PSE pour soutenir ces projets pilotes, le projet prévoit de tirer parti des intérêts du secteur privé pour s’engager dans des initiatives d’adaptation au climat et de biodiversité en développant des modèles de cofinancement susceptibles d’attirer les investissements industriels. L’accent sera mis sur les projets pilotes de PSE qui peuvent s’appuyer sur les interventions de projets actuelles axées sur la protection des forêts grâce à l’amélioration de la biodiversité ou sur celles qui luttent contre la déforestation à travers une gamme d’approches, notamment l’agroforesterie. L’accent sera également mis sur les incitations financières par le biais des PSE qui démontrent le plus grand potentiel de durabilité et tout en étant prometteurs pour des résultats à court terme – en fonction de la durée du projet.

 

Objectif principal de la mission 

Le projet souhaite engager un consultant international pour analyser les interventions prévues du projet, identifier et faire des recommandations sur le mécanisme PSE approprié qui peut être adopté, y compris l’analyse de l’opportunité potentielle de crédits pour la biodiversité, afin de faciliter la réalisation de certains objectifs planifiés. L’objectif général du projet est de piloter une activité soutenue par le PSE dans chacun des pays de mise en œuvre, qui soit liée aux activités existantes, qui ait le potentiel d’attirer des investissements du secteur privé et qui soit prometteuse en termes de résultats durables et à court terme.

 

Plus précisément, les objectifs de la mission comprennent :

  • Comprendre la disposition du PSE, avec un accent particulier sur les systèmes PSE existants ou émergents dans les domaines de mise en œuvre du projet auxquels le projet peut contribuer et/ou mettre à l’échelle.
  • Comprendre et décrire l’état du marché des crédits biodiversité et analyser sa pertinence et sa faisabilité pour le projet
  • Comprendre l’intérêt de l’industrie à investir dans des programmes de PSE alignés sur les objectifs du projet, avec un intérêt particulier pour le crédit pour la biodiversité
  • Comprendre le modèle de coûts approprié qui pourrait s’appliquer aux systèmes de PSE recommandés, sur la base d’une approche de co-investissement.

 

Livrables

  • Effectuer une revue de la littérature sur l’état des PSE présentant un intérêt pour le pays cible
  • Réaliser un aperçu des programmes de PSE, en particulier ceux liés à la biodiversité, et pertinents pour les pays cibles, les paysages et la stratégie de mise en œuvre du projet , y compris les voies de PSE recommandées pour examen par le projet.
  • Évaluer l’intérêt de l’industrie pour les modèles PSE pertinents/recommandés
  • Développer une analyse/un scénario coûts-avantages pour les programmes de PSE recommandés, qui prend en compte les délais à court terme pour la réalisation des résultats.
  • Préparer un modèle d’investissement de cofinancement pour les PSE qui inclut les contributions du secteur privé et d’autres parties prenantes.
  • Co-animer avec l’équipe du projet un atelier pour les parties prenantes critiques des secteurs public et privé afin de présenter les résultats, d’impliquer davantage ces parties prenantes et de valider les résultats.
  • Préparer le rapport final qui prend en compte les commentaires de l’atelier du secteur public-privé.

 

Niveau d’effort

Il s’agit d’une consultation individuelle et d’un total de 25 jours alloués. Le consultant devra mener des entrevues avec un éventail de parties prenantes, y compris le personnel du consortium de l’EUMC et du CECI (au Canada et dans la région), les partenaires du projet, les acteurs des secteurs public et privé, les membres clés de l’alliance de crédit pour la biodiversité et d’autres parties prenantes concernées. Le consultant co-concevra et co-animera avec l’équipe du projet un atelier sur les conclusions et les recommandations, impliquant la participation du secteur privé et d’autres parties prenantes.

 

Qualifications

Le bon candidat aura l’expertise suivante :

  • Master en changement climatique, finance verte, conservation, environnement, agriculture durable ou domaine connexe ;
  • Au moins 10 ans d’expérience (ou équivalent) dans la conception de politiques climatiques, de projets de crédits de biodiversité, de projets carbone ou d’autres programmes de paiement pour services environnementaux (PSE).
  • Expérience au niveau international dans la conception ou la mise en œuvre de projets de carbone, d’adaptation climatique ou de conservation de la biodiversité pour des projets en Afrique de l’Ouest ;
  • Expérience avérée en matière de PSE, de financement climatique ou de financement de la biodiversité et bonne compréhension du cadre, des normes et des méthodologies de crédit pour la biodiversité ;
  • La connaissance de l’intégration du genre dans les programmes de PSE sera un atout.
  • Une connaissance contextuelle des paysages forestiers de Guinée, du Ghana et de Côte d’Ivoire sera un atout.
  • La maîtrise de l’anglais et des capacités intermédiaires en français sont requises pour ce conseil.

 

Procédure de demande

Les candidats sont invités à postuler en soumettant une proposition technique décrivant leur approche proposée pour réaliser la mission de conseil, y compris leur CV et leur offre financière. Les candidats sélectionnés seront invités à faire une présentation de l’approche proposée dans le cadre du processus d’entretien. Pour soumettre les candidatures complétées. veuillez cliquer sur ce formulaire de candidature.

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