La Wildlife Conservation Society (WCS) est une organisation privée américaine à but non lucratif, exonérée d’impôt, fondée en 1895, qui sauve la faune sauvage en comprenant les problèmes critiques, en développant des solutions scientifiques et en prenant des mesures de conservation qui profitent à la nature et à l’humanité. Avec plus d’un siècle d’expérience, des engagements à long terme dans des dizaines de paysages, une présence dans plus de 60 pays et un historique de création de plus de 150 zones protégées dans le monde, la WCS a accumulé les connaissances biologiques, la compréhension culturelle et les partenariats nécessaires pour garantir que les espaces sauvages et la faune prospèrent aux côtés des communautés locales. En collaboration avec les communautés et les organisations locales, ces connaissances sont appliquées pour résoudre les problèmes de gestion des espèces, des habitats et des écosystèmes essentiels à l’amélioration des moyens de subsistance qui dépendent de l’utilisation directe des ressources naturelles.

1. consultant international, expert en évaluation des risques environnementaux et sociaux

Résumé du poste

WCS est un partenaire de préparation au projet GCF (Readiness Delivery Partner, DP) en appui à l’autorité nationale désignée (NDA) de la RDC, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) dans le cadre de ce travail. WCS recherche un expert en genre hautement qualifié et motivé pour contribuer à l’élaboration de la stratégie 30×30 en République démocratique du Congo. Le consultant effectuera l’examen environnemental et social, et concevra et rédigera les plans de sauvegarde environnementale et sociale requis qui feront partie de la note conceptuelle du GCF élaborée dans le cadre du projet.

Focus technique

Le titulaire veillera à la conformité des projets avec les normes environnementales et sociales (NES) des donateurs et du WCS.

Tâches et responsabilités

En coordination avec l’équipe de sauvegarde du WCS, le consultant devra :

• assurer la mise à jour des instruments de protection environnementale et sociale (PESC), tels que l’ESMF, le PMP, le RPF, le LMP, le SEP, le plan d’action VBG, le mécanisme de règlement des griefs (GRM), l’inclusion sociale et l’engagement citoyen en collaboration avec les partenaires.
• assurer la divulgation, la mise en œuvre et le respect des instruments de garanties, la performance durable et l’assurance qualité de toutes les garanties par le biais de visites sur le site du projet et de la formulation de mesures d’atténuation appropriées.
• renforcer la capacité technique de l’équipe locale de sauvegarde sur la mise en œuvre des sauvegardes par le biais d’une formation et d’un encadrement continus.
• coordonner l’exercice d’évaluation de l’impact environnemental et social des sous-projets pour vérifier que l’activité est autorisée (conformément aux exigences légales et réglementaires des projets) ; déterminer le niveau d’évaluation environnementale et sociale requis en fonction du niveau des impacts attendus et établir où le PGES sera requis, en fournissant une estimation des coûts de mise en œuvre.
• coordonner le suivi et le reporting des outils de garanties pendant la mise en œuvre du projet afin de garantir que les performances des garanties sont régulièrement rapportées.
• compiler les informations des rapports trimestriels reçus relatifs aux mesures de sauvegarde pour alimenter le rapport semestriel.

• diriger la compilation des documents de sauvegarde environnementale et sociale préalables à la mise en œuvre des activités, qui comprennent une description des sites de mise en œuvre, les activités à réaliser, les résultats agrégés des listes de contrôle d’examen environnemental et social pour les plans de gestion environnementale et sociale identifiant les mesures d’atténuation, les indicateurs, les responsabilités et le calendrier.
• superviser la mise en place de points d’accès multiples adéquats pour recevoir les plaintes des parties prenantes, s’assurer qu’ils sont connus des bénéficiaires et agir comme points focaux pour recevoir et déposer les réclamations en conséquence et surveiller l’efficacité des points d’accès, en proposant toute amélioration nécessaire pour résoudre et traiter les plaintes sur le site.
• communiquer au coordinateur du programme GCF et guider sur la manière de répondre aux préoccupations portées à l’attention des points focaux concernant tout problème de sauvegarde dû aux activités du sous-projet

Exigences minimales

• Au moins une maîtrise en études environnementales, en développement international, en sciences sociales, en économie ou dans des domaines connexes.
• Au moins 10 ans d’expérience professionnelle dans la gestion des mesures de protection environnementale et sociale, y compris une expérience dans des projets liés au changement climatique, de préférence avec un financement d’un donateur multilatéral.
• Vaste expérience des processus d’engagement des parties prenantes axés sur les zones géographiques cibles.
• Expérience avérée dans la conduite d’entretiens avec des parties prenantes représentatives (secteur privé, agences gouvernementales, PI et CL, société civile, universités et organismes de recherche, etc.)
• Forte capacité à élaborer un document de synthèse, résumant les enseignements tirés et fournissant des recommandations qui alimenteront un produit de connaissance.
• Une expérience dans l’élaboration d’analyses environnementales et sociales du GCF sera fortement souhaitée.
• Capacité à travailler en français et en anglais.

2. consultant international, expert en Conservation

Résumé du poste

WCS est un partenaire de préparation au GCF (DP) en appui à l’autorité nationale désignée (AND) de la RDC, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) dans le cadre de ce travail. WCS recherche un expert hautement qualifié et motivé en conservation pour compiler/synthétiser toutes les contributions des divers consultants et experts du personnel de WCS et élaborer la première ébauche de la stratégie nationale 30×30 en coordination avec les différentes parties prenantes. L’expert en conservation devra également finaliser le document de stratégie à travers un processus collaboratif et inclusif comprenant des consultations des parties prenantes et des ateliers consultatifs. L’expert en conservation travaillera en étroite collaboration avec le conseiller politique principal de WCS, les consultants et en particulier avec l’expert en financement de la conservation.

Focus technique

Le titulaire veillera au respect des projets en accord avec les donateurs et les politiques du WCS.

Tâches et responsabilités

• Sur la base des documents produits par les autres consultants, compiler les différentes informations relatives à la vision de la RDC en matière de conservation, d’engagement climatique et d’autres mesures efficaces de conservation (OECM), en tenant compte de l’analyse et des options possibles pour les recommandations de conservation et l’expansion dans les zones forestières permanentes et non permanentes en RDC. Cette analyse impliquera une interaction avec l’ICCN, les points focaux Climat, Biodiversité et Tourbières, ainsi que les programmes partenaires alignés sur ces mêmes objectifs, notamment Natura Africa UE, CAFI, UNEP Congo Basin RDC, le package pays RDC avec WRI, etc.
• Évaluer l’état actuel des aires protégées en général et assurer l’intégration des aires protégées et conservées (APC), des OECM ainsi que, dans certains cas, des territoires autochtones et traditionnels (TAT) dans le processus et la stratégie nationale 30×30.
• Fournir une analyse complète des politiques relatives aux aires protégées et à la gestion de la biodiversité, avec des recommandations applicables en ligne avec les politiques nationales de conservation.
• Identifier les processus et outils les plus appropriés pour assurer une mise en œuvre efficace de l’objectif 3, ainsi que les outils d’évaluation des besoins en capacités pour garantir l’inclusion et l’équité en tant qu’éléments essentiels de la gestion. Des approches, outils et méthodes doivent être élaborés ou adaptés aux territoires autochtones et à d’autres types de gouvernance, à des domaines, biomes et régions spécifiques, y compris par les titulaires de droits et les parties prenantes concernées. Les indicateurs doivent tenir compte des préoccupations locales et mondiales, et de leurs différences.
• Mettre l’accent sur une approche mosaïque. Les zones terrestres protégées doivent être intégrées à la conservation des eaux intérieures, des systèmes côtiers et marins, ainsi qu’aux corridors écologiques et à la gestion durable du reste du paysage.
• Choisissez la meilleure approche de gestion. De nombreuses aires protégées, et encore plus d’OECM, soutiennent une variété d’utilisations, mais ces sites ne se limitent pas à une utilisation durable. Savoir ce qui est et ce qui n’est pas compatible avec la conservation constitue un défi majeur.

Exigences minimales

• Au moins 15 ans d’expérience en matière de politiques et de pratiques en matière de conservation, de climat et de 30×30
• Expérience avérée dans le bassin du Congo et idéalement en RDC
• Forte expertise dans les aires protégées et autres paysages d’espaces conservés, y compris sur les modèles de gouvernance
• A démontré sa connaissance des meilleures pratiques internationales en matière d’approche fondée sur les droits et de garanties sociales.
• Expérience avérée de travail avec une diversité de parties prenantes et dans un environnement multiculturel
• A démontré des compétences analytiques en français et en anglais
• Excellentes compétences rédactionnelles, démontrant clarté, précision et capacité de synthèse en français et en anglais
• Excellentes compétences en communication
• Au moins un master en écologie forestière, sciences des ressources naturelles-biologie-agronomie, paysage forestier, géographie économique, développement, statistiques appliquées, aménagement du paysage, ou qualifications équivalentes combinées à des compétences financières, soumission de projet.