RET est une organisation humanitaire fondée en 2000 par l’ancienne commissaire du HCR Sadako OGATA. Forte d’un parcours remarquable, RET opère activement dans plus de 34 pays, mettant en œuvre un portefeuille remarquable de plus de 400 projets.
Consultant en analyse de base
Aperçu du projet
Le projet vise à améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des jeunes et des femmes vulnérables dans la région frontalière du Nigéria et du Niger, grâce à une formation à l’agriculture et à l’artisanat adaptés au climat et en promouvant des relations pacifiques et l’interdépendance économique entre les parties en conflit.
Objectifs et activités du programme
Objectif et finalité : Les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des jeunes à risque et des jeunes femmes vulnérables sont améliorés, et les relations pacifiques et l’interdépendance économique positive entre les parties au conflit (différentes communautés, y compris les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les réfugiés) sont renforcées.
Résultat 1 : L’employabilité et les opportunités de revenus des jeunes et des femmes vulnérables sont améliorées grâce à la création de petites entreprises et à l’accompagnement pour entrer sur le marché du travail.
1.1. 80 % des jeunes et des femmes vulnérables (dont 60 % de femmes et au moins 10 % de ménages comptant des personnes handicapées) ayant suivi une formation et effectué un stage ont trouvé un emploi et perçoivent un revenu d’ici décembre 2027.
1.2. 80 % des jeunes et des femmes en situation de risque (dont 60 % de femmes et au moins 10 % de ménages comptant des personnes handicapées) ayant bénéficié de mesures de soutien (formations, stages et aides au démarrage) génèrent leurs propres revenus à partir de leur petite entreprise d’ici décembre 2027.
Résultat 2 : Les communautés ciblées, en particulier les jeunes et les femmes vulnérables, ont amélioré leur sécurité alimentaire grâce à des pratiques agricoles adaptées au climat (y compris l’élevage) et aux coopératives.
2.1. 80 % des jeunes et des femmes vulnérables (dont 60 % sont des femmes et au moins 10 % des personnes handicapées) ont un meilleur accès à une alimentation diversifiée (mesurée par les indicateurs standards de la FAO « MAHFP » – Mois d’approvisionnement alimentaire adéquat des ménages et « IDDS » – Score de diversité alimentaire individuelle) d’ici la fin du projet grâce à l’augmentation de la production agricole et de l’élevage.
2.2. 80% des jeunes et des femmes à risque (dont 60% de femmes et au moins 10% de personnes handicapées) peuvent augmenter leurs rendements agricoles d’au moins 30% en moyenne d’ici la fin du projet en appliquant les connaissances et compétences nouvellement acquises.
2.3. 80 % des coopératives agricoles et d’élevage nouvellement créées et/ou soutenues fonctionnent de manière indépendante d’ici décembre 2027 et génèrent des bénéfices suffisants pour assurer les moyens de subsistance de leurs membres.
Résultat 3 : Les communautés ciblées sont mieux à même de prévenir et de répondre aux conflits, et les groupes vulnérables, tels que les jeunes risquant de rejoindre des conflits violents, sont mieux intégrés dans la communauté locale.
3.1. Le nombre de jeunes (20 % de filles et de femmes) qui déclarent se sentir en sécurité et se sentir moins sous pression pour rejoindre des groupes armés ou des milices a augmenté de 80 % à la fin de la période du projet par rapport à l’étude de référence.
3.2. 60 % des jeunes et des femmes déclarent à la fin du projet qu’ils sont moins marginalisés par les communautés locales parce qu’ils sont impliqués dans des entreprises artisanales, des activités agricoles, des coopératives et des projets de paix.
3.3. D’ici la fin du projet, 30 % de conflits et de différends supplémentaires entre les communautés des communautés cibles auront été résolus pacifiquement par le biais de comités de médiation des conflits (par rapport à l’étude de référence).
Objectifs du conseil
L’objectif principal de cette EOI est d’engager un consultant qualifié ou une organisation pour mener une étude de base complète pour améliorer les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des jeunes et des femmes vulnérables dans la région frontalière du Nigéria et du Niger, grâce à une formation à l’agriculture et à l’artisanat adaptés au climat ; et en promouvant des relations pacifiques et l’interdépendance économique entre les parties en conflit.
Principales responsabilités
Le cabinet de conseil sélectionné assumera plusieurs responsabilités clés au cours de la mission d’analyse de base :
Méthodologie et conception de l’enquête : Le cabinet de conseil sera chargé de concevoir une méthodologie de base et une enquête solides, soigneusement adaptées pour répondre à des exigences spécifiques. La méthodologie tiendra compte d’aspects clés, notamment la composition des groupes cibles, qui comprend 60 % de femmes, 40 % d’hommes, 45 % de jeunes et 10 % de personnes handicapées. L’offre technique doit comprendre une approche d’échantillonnage bien définie. L’enquête se concentrera sur la collecte de données essentielles liées aux informations démographiques, aux risques de protection et aux moyens de subsistance dans les provinces du projet.
Approche inclusive du genre : Il est primordial de veiller à l’inclusion du genre. L’enquête comprendra 60 % de femmes pour permettre une compréhension globale des diverses perspectives et expériences du groupe cible.
Travail de terrain approfondi : le cabinet de conseil mènera des enquêtes dans les quatre collectivités locales où le groupe cible est le plus présent. Ce travail de terrain approfondi garantit qu’un large échantillon de la population du groupe cible est représenté.
Rapport d’enquête : Après la phase de collecte des données, le consultant sera chargé de préparer un rapport complet et bien structuré détaillant les résultats de l’enquête de base. Ce rapport servira de ressource essentielle pour l’évaluation du programme et la prise de décision.
Examen du cadre logique : Le cabinet procédera à une évaluation détaillée du cadre logique du projet. Sur la base des résultats de l’enquête de base, le cabinet proposera des révisions des indicateurs proposés si nécessaire. Cette étape est essentielle pour aligner les indicateurs du programme sur les conditions réelles sur le terrain et les résultats escomptés.
Flexibilité et coopération : En plus des responsabilités spécifiées, le cabinet de conseil restera flexible et réactif à toute autre tâche ou fonction requise par l’équipe de suivi et d’évaluation (S&E). Ces responsabilités supplémentaires seront attribuées en fonction de l’évolution des besoins de la mission d’analyse de base.
En s’acquittant avec diligence de ces responsabilités, le cabinet de conseil jouera un rôle essentiel dans le succès et l’impact du programme d’ amélioration des moyens de subsistance et de la sécurité alimentaire des jeunes et des femmes vulnérables dans la région frontalière du Nigéria et du Niger, grâce à une formation à l’agriculture et à l’artisanat adaptés au climat ; et en promouvant des relations pacifiques et l’interdépendance économique entre les parties en conflit , permettant une prise de décision fondée sur les données et une gestion efficace du programme.
Livrables
Rapport initial : Le cabinet de conseil soumettra un rapport initial avant de commencer l’étude de base. Ce rapport sera examiné et approuvé par RET Allemagne et le CCDRN. Le rapport initial fournira un aperçu détaillé de la conception de l’étude de base, englobant tous les aspects du travail sur le terrain, y compris la composition de l’équipe, les rôles et responsabilités, le calendrier des activités, la sélection des participants, les procédures de consentement, la logistique, la collecte de données, les procédures de saisie des données, les mesures d’assurance qualité, les protocoles de vérification et les modalités de supervision. En outre, le cabinet organisera des séances de compte rendu et des présentations PowerPoint pour l’équipe de mise en œuvre du projet.
Présentation/Validation du Projet de Rapport : Le cabinet de conseil présentera et validera le Projet de Rapport avec l’équipe RET et CCDRN.
Rapports de référence finaux : Le cabinet de conseil préparera et soumettra un rapport de référence final, documentant les conclusions et les informations recueillies au cours de l’étude de référence.
Copie électronique de la base de données : Le consultant fournira une copie électronique de la base de données contenant les données primaires analysées et utilisées dans le rapport. Cette base de données servira de ressource essentielle pour l’analyse continue et la référence future.
Calendrier de soumission : Le cabinet de conseil soumettra le projet de rapport de référence en version électronique au responsable du suivi et de l’évaluation de RET Allemagne au Nigéria et au responsable du suivi et de l’évaluation de la région EMEAA, au représentant national pour le Nigéria et au responsable du programme national dans les 4 semaines suivant la fin du travail d’analyse. Le rapport de référence final sera soumis dans les 4 semaines suivant la réception des commentaires consolidés de l’équipe RET et CCDRN. RET approuvera le rapport s’il répond aux normes de l’organisation.
Format du rapport : Le rapport de référence ne doit pas dépasser 100 pages, annexes non comprises. Il doit être structuré de manière à inclure les éléments essentiels tels qu’un résumé, des conclusions détaillées, des enseignements tirés, des recommandations et des annexes si nécessaire.
Calendrier et lieu de la mission
La durée de cette mission est estimée à un maximum de huit (8) semaines. Le cabinet ou l’organisation de conseil qui manifeste son intérêt doit être prêt à réaliser tous les aspects de l’étude de base, du rapport initial au rapport de base final, dans le délai imparti. L’exécution dans les délais et le respect du calendrier défini seront des facteurs essentiels dans le processus de sélection.
Le consultant ou le cabinet de conseil sélectionné sera basé au Nigéria. Des déplacements dans les zones de mise en œuvre du projet seront nécessaires après consultation avec l’équipe RET et CCDRN.
Qualifications clés
Les consultants/cabinets potentiels doivent posséder les qualifications clés suivantes :
- Le cabinet de conseil doit disposer d’une solide expérience en recherche, notamment en conception et en exécution d’enquêtes et d’évaluations de base. Cette expérience doit idéalement englober les risques de protection, les moyens de subsistance et/ou la cohésion sociale.
- Une connaissance approfondie du contexte géographique est essentielle. Le cabinet doit avoir de l’expérience dans la conduite de recherches, notamment d’enquêtes de base, au Nigéria. Une expérience dans les zones de mise en œuvre de projets du Nord-Ouest et des régions plus vastes du Nord et des régions frontalières ou transfrontalières sera un atout.
- Une expérience professionnelle avérée auprès des personnes déplacées à l’intérieur du pays, des réfugiés, des rapatriés, des groupes vulnérables et des projets liés à l’autonomisation des femmes et des jeunes, à l’évaluation des besoins et/ou à l’analyse de base est très précieuse.
- Connaissances et expérience pratique dans l’utilisation de méthodologies participatives dans des contextes de suivi et d’évaluation, garantissant que la collecte de données engage efficacement le groupe cible.
- Compétences efficaces en communication et en collecte de données avec le groupe cible.
- Il est essentiel de s’engager en faveur de l’inclusion des femmes. Au moins 60 % du personnel et des enquêteurs doivent être des femmes, afin de garantir une représentation et une collecte de données équilibrées au sein du groupe cible.
- De solides compétences en matière d’animation pour une collecte efficace des données et la capacité de rédiger des rapports complets en anglais sont nécessaires pour transmettre les résultats.
Évaluation des propositions/déclarations d’intérêt
Le processus d’évaluation des candidatures suivra une méthode d’analyse cumulative, prenant en compte à la fois des critères techniques et financiers. La pondération de chaque critère est la suivante :
Évaluation technique : 80%
- L’évaluation technique évalue les qualifications, l’expérience pertinente et la proposition technique soumise par le cabinet de conseil ou l’individu.
- La qualité de la proposition technique, la méthodologie, la compréhension des termes de référence (TdR) et le plan de travail proposé sont des éléments essentiels de cette évaluation.
Évaluation financière : 20 %
- Le critère d’évaluation financière évalue la clarté, la transparence et le caractère raisonnable de la proposition financière soumise par le cabinet de conseil ou l’individu.
- La proposition financière doit être conforme aux attentes budgétaires de la mission.
Le contrat de cabinet de conseil sera attribué au candidat dont le score combiné sur les critères techniques et financiers sera le plus élevé.
Comment postuler ?
Tous les cabinets de conseil ou consultants intéressés doivent soumettre leur candidature en anglais avant la date limite spécifiée du 3 mars 2025 à [email protected]
Veuillez indiquer « Analyse de base du cabinet de conseil du Nigéria » dans l’objet de votre message. En raison de l’urgence de pourvoir ce poste de conseil, les candidatures seront examinées au fur et à mesure. Les candidatures les plus précoces sont fortement encouragées.