Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) est une organisation humanitaire mondiale qui aide les personnes forcées de fuir.
Etude de faisabilité du programme d’apprentissage accéléré et identification des possibilités d’éducation alternative dans les régions de l’Ouest, du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun pour les enfants déplacés touchés par la crise.
1 Informations générales
- Contexte
Plus de 7 ans après le début de la crise, la situation dans les régions du Nord-Ouest (NW) et du Sud-Ouest (SW) est restée instable, avec une situation sécuritaire difficile qui a empêché les enfants d’accéder à une éducation de qualité et de nombreuses écoles dans les deux régions ont été endommagées. et/ou fermé. Selon l’aperçu des besoins humanitaires du Cameroun pour 2024, environ 596 000 enfants d’âge scolaire ont besoin d’une aide humanitaire, dont 156 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI). Les données des délégations régionales du Nord-Ouest et du Sud-Ouest de l’enseignement de base et secondaire pour 2022/2023 ont révélé qu’un total de 4.195 écoles sont opérationnelles, sur les 6.557 écoles attendues, laissant un total de 2.362 écoles (36 pour cent) toujours pas opérationnelles. opérationnel. Il s’agit d’une amélioration de plus de 18 pour cent par rapport à l’année scolaire précédente où 54 pour cent des écoles étaient encore non fonctionnelles. Cependant, cette situation continue de priver environ 298 000 enfants d’accès à l’éducation. Au total, 632 457 élèves (dont 54 pour cent de filles) sont inscrits sur les 930 335 attendus, et seulement 2 pour cent des élèves inscrits pour l’année scolaire 2022/2023. étaient des enfants vivant avec un handicap. L’éducation serait le deuxième besoin humanitaire prioritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. [1]
Parallèlement, la présence de personnes déplacées des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ajoute une pression supplémentaire sur les écoles primaires et secondaires des régions voisines du Littoral et de l’Ouest, ainsi que dans certaines zones urbaines des régions du Centre et de l’Adamawa. Comme indiqué dans 2024 HNO, au cours de l’année scolaire 2022/2023, le ministère de l’Éducation de base (MINEDUB) et le ministère de l’Enseignement secondaire (MINESEC) ont continué à enregistrer les élèves déplacés. Les enfants déplacés ont du mal à accéder à l’école en raison de la pauvreté et de l’exclusion sociale, car ils doivent payer des frais de scolarité plus élevés. [2] Les structures éducatives de ces zones sont confrontées à des difficultés d’intégration des PDI, avec un ratio élèves/classe moyen pouvant atteindre 200 enfants. De plus, les communautés d’accueil étant francophones, la situation des déplacés internes et la cohésion sociale sont souvent difficiles car la barrière linguistique reste un problème majeur pour les enfants déplacés. [3] À titre d’exemple, les écoles ne sont pas équipées d’enseignants suffisamment formés pour fournir un soutien psychosocial aux enfants en détresse, gérer de grandes salles de classe ou des cours en anglais. [4]
- Activités et présence internationales du CNRC et de Plan
Le NRC travaille au Cameroun depuis 2017 à travers les programmes Eau, Assainissement et Hygiène (WASH), Abris, Moyens de Subsistance et Sécurité Alimentaire (LFS), Information, Conseil et Assistance Juridique (ICLA) et Éducation, et répond actuellement aux trois crises en Afrique. les régions de l’Extrême-Nord, de l’Est/Adamawa et du NW SW). Le NRC a commencé ses interventions dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en juin 2018 par le biais d’une réponse intégrée WASH et Abris et met actuellement en œuvre les programmes ICLA, WASH, abris et LFS dans la région.
Programme d’éducation du CNRC au Cameroun :
Dans les zones touchées par la crise au Cameroun, le programme éducatif du NRC offre une bouée de sauvetage aux enfants dont l’éducation a été perturbée. Le programme cible les enfants déplacés et les rapatriés, garçons et filles, en âge d’aller à l’école primaire (6-14 ans). Le NRC donne la priorité aux enfants les plus vulnérables, notamment ceux qui ne vont pas à l’école, ceux qui ont dépassé l’âge requis pour entrer à l’école primaire, les enfants handicapés et les enfants orphelins ou victimes de violences, avec un accent particulier sur l’éducation des filles. Le programme vise à garantir que tous les enfants inscrits acquièrent des compétences de base en lecture, écriture et calcul, permettant leur transition vers l’éducation formelle et leur donnant les moyens de construire un avenir meilleur.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest :
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, un total de 12 248 enfants d’âge scolaire ont été soutenus par le programme éducatif du NRC dans les divisions de Mezam, Donga-mantung, Kupe Manengumba et Fako. Pour contribuer à améliorer l’accès à une éducation de qualité, le CNRC intervient à travers :
- La réponse éducative d’urgence : formation rapide des enseignants et organisation d’activités récréatives.
- Appui à l’éducation formelle : distribution de kits scolaires, de matériels pédagogiques, mise à disposition de tables et bancs, renforcement des capacités des enseignants sur les méthodes pédagogiques, etc.
Programme d’éducation de PLAN International
Les efforts organisationnels de PLAN international dans le domaine de l’éducation se concentrent sur le soutien à la fourniture d’une éducation inclusive de qualité aux niveaux préscolaire, primaire et secondaire, pour les enfants et les jeunes les plus vulnérables et exclus ; bénéficiant en particulier aux filles de ces groupes. Cela inclut des prestations formelles, informelles et non formelles dans les contextes de développement et humanitaires, y compris dans les zones de conflit et là où les communautés ont été déplacées.
Une éducation inclusive de qualité qui signifie que tous les enfants, quelles que soient leurs capacités physiques, intellectuelles, sociales, émotionnelles ou linguistiques, y compris les plus vulnérables et marginalisés, sont soutenus et capables d’apprendre et de participer de manière égale et efficace, en toute sécurité et sans préjugés sexistes.
Cela inclut les programmes d’éducation formelle et non formelle.
- Non seulement l’alphabétisation et le calcul, mais aussi des compétences de vie plus larges qui permettent aux étudiants d’être des leaders, des agents de changement et des citoyens du monde actifs.
- Une éducation sexuelle complète fait partie intégrante du programme scolaire, afin que les filles en particulier acquièrent les connaissances et les compétences dont elles ont besoin pour prendre des décisions concernant leur corps, leurs relations et leur sexualité, sans contrainte, violence et discrimination.
- Des opportunités qui préparent les enfants et les jeunes à promouvoir la paix, la stabilité, la justice sociale et la cohésion, et à relever d’autres défis tels que le changement climatique ;
- Promouvoir la participation des filles à l’éducation aux TIC et aux technologies numériques ;
- La possibilité de contribuer et de participer à tous les aspects de la vie scolaire, sans discrimination ni violence.
- Interventions du CNRC et du Plan spécifiques à l’étude
Avec des résultats au niveau des pays,
S’engager dans l’apprentissage et d’autres activités scolaires sans discrimination, exclusion ou violence de la part de ses pairs, des enseignants ou d’autres personnes ; reconnaître et répondre efficacement aux problèmes de traitement injuste ou de violence ; s’engager activement dans les mécanismes de gouvernance scolaire pour promouvoir une éducation inclusive de qualité dans un environnement sûr.
Au niveau familial et communautaire
Remettre en question les normes sociales et de genre néfastes et promouvoir un accès équitable à l’éducation pour tous, sans discrimination ni attentes inégales fondées sur le sexe, le handicap, l’origine ethnique ou d’autres identités ; accompagner tous les enfants, jeunes et adolescents dans leurs apprentissages, en fonction de leurs besoins ; soutenir et promouvoir la non-violence et l’inclusion dans les écoles ; soutenir l’apprentissage tout au long de la vie pour tous les enfants, jeunes et adolescents, même dans les situations d’urgence ;
Au niveau gouvernemental, les autorités éducatives, les prestataires de services éducatifs et les enseignants
Veiller à ce que des programmes d’études pertinents, complets et sensibles au genre soient en place, y compris une éducation sexuelle complète (ECS), avec les ressources nécessaires pour les mettre en œuvre efficacement ; veiller à ce que les enseignants bénéficient de la formation et du soutien nécessaires pour utiliser en classe des méthodes pédagogiques centrées sur l’apprenant et sensibles au genre ; faciliter l’apprentissage dans un environnement positif, sûr et protecteur qui protège tous les élèves de la violence et des abus ; élaborer des politiques sensibles au genre pour les enfants, les adolescents et les jeunes non scolarisés ; mettre en place des mécanismes efficaces d’entrée, de réintégration et de soutien à l’école ; promouvoir l’accès à l’éducation des enfants menacés d’exclusion pour quelque raison que ce soit, y compris le sexe, le handicap, l’origine ethnique et la pauvreté ; élaborer et mettre en œuvre des politiques visant à soutenir la fréquentation scolaire des filles enceintes et des politiques de réintégration des mères adolescentes ; renforcer la participation communautaire à l’éducation.
L’objectif général de l’étude est d’évaluer la situation actuelle dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral. l’étude comprendra les éléments suivants :
- Mener une étude de faisabilité complète pour évaluer la viabilité de la mise en œuvre d’un programme d’apprentissage accéléré (ALP) pour les enfants déplacés (8 à 14 ans) touchés par la crise dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral du Cameroun.
- Identifier les options éducatives alternatives potentielles pour les enfants déplacés.
- Évaluer les besoins spécifiques et les défis rencontrés par les enfants déplacés pour accéder aux opportunités d’éducation formelle et informelle, tels que les causes/facteurs poussant les enfants et les jeunes à abandonner l’école.
- Analyse des opportunités et des défis pour une ALP sur mesure, une approche éducative alternative pour répondre aux besoins des enfants non scolarisés dans l’Ouest, le Littoral et le NWSW.
- Analyse des ressources disponibles et des synergies potentielles avec les programmes d’éducation en cours dans les régions susmentionnées.
- Analyser les principaux risques et facteurs de protection qui pourraient affecter la mesure dans laquelle les AEP pourraient être mis en œuvre dans les différentes régions
- Objectif primordial
2 Objet de l’étude et utilisation prévue
Le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité de la mise en œuvre d’un ALP dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Littoral et de l’Ouest du Cameroun pour les enfants déplacés hors du système scolaire (primaire) touchés par la crise. L’étude devrait également évaluer la possibilité de développer des opportunités d’apprentissage alternatives dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
- Comment l’étude sera-t-elle utilisée ?
L’étude mettra en évidence les principaux besoins et problèmes des ALP.
Les principales conclusions et recommandations seront utilisées pour améliorer les stratégies éducatives respectives et conjointes du CNRC et de Plan. Plus spécifiquement, les conclusions et les recommandations éclaireront les décisions à prendre dans le cadre de l’intensification des interventions d’Éducation d’urgence (EiE), y compris l’ALP, dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral du Cameroun.
Le rapport d’étude servira également d’outil de plaidoyer et de guide pour les parties prenantes et les partenaires (et principalement le MINEDUB) dans la mise en œuvre des futurs projets.
- Par qui sera-t-il utilisé ?
Les premiers utilisateurs de cette étude seront le CNRC et Plan International. L’étude sera également utilisée par le MINEDUB et d’autres acteurs humanitaires dans le cadre de l’institutionnalisation de l’AEP, ainsi que par la Direction générale de la protection civile et des opérations européennes d’aide humanitaire (ECHO) pour éclairer les futures priorités en termes de financement humanitaire dans l’EiE en Régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral du Cameroun.
Le rapport d’étude sera publié sur le site Web du CNRC, et les leçons apprises et les recommandations seront partagées avec les membres du Cluster Education.
De plus, le CNRC élaborera son plan de réponse de la direction pour assurer le suivi de la mise en œuvre de toutes les recommandations pertinentes.
3 Portée et pistes d’enquête
- Portée:
À l’échelle mondiale, cette étude fournira des preuves et des informations spécifiques en termes de besoins, d’opportunités et de ressources pour intensifier les AEP dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral du Cameroun.
L’objectif spécifique de cette étude est de confirmer la faisabilité et d’identifier les possibilités d’un ALP ainsi que les difficultés entravant l’accès à l’éducation formelle pour les enfants non scolarisés touchés par la crise dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, qu’ils soient hébergés dans les régions de l’Ouest et du Littoral du Cameroun ou qu’ils vivent dans la région Nord-Ouest Sud-Ouest. L’étude devrait comporter une analyse sensible au genre et prendre en compte les besoins spécifiques et les principaux défis rencontrés par les filles, puis élaborer des recommandations opérationnelles et tangibles pour une éventuelle extension de l’AEP.
La portée géographique de l’étude sera les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Littoral du Cameroun comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Régions
Division
Subdivision
Village
Nord-Ouest
Mézam
Bamenda2
Manquant
Père Noël
Njong, Santa Mbei
Changement
Bambui et Bambili
Sud-Ouest
Meme
Accueil 1&3
Kamalikum, Cadeau , Etam
Kony
Maintenant central
Ouest
Bamboutos
Babadjou
Bachua, Balepo, Kombou
Littoral
Moungo
Putain
Souza
Loum
Bombes
- Pistes d’enquête
Cette étude apportera des réponses aux questions suivantes :
- Quels sont les besoins éducatifs des enfants déplacés âgés de 6 à 14 ans dans les régions de l’Ouest, du Littoral, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun en raison de la crise ?
- Quelles sont les ressources et infrastructures éducatives actuelles – formelles et informelles – dans chacune des 4 régions (lieux ciblés) ?
- Les ressources et infrastructures éducatives existantes dans les régions affectées sont-elles adéquates pour répondre aux besoins des enfants déplacés (par exemple sécurité, accès, disponibilité, etc.) ?
- Comment les enfants déplacés internes accèdent-ils actuellement à l’éducation et quelles sont les lacunes/limitations dans les opportunités éducatives.
- Quels sont les déterminants éducatifs, économiques et sociaux du décrochage scolaire des enfants ?
- Quelles sont les difficultés rencontrées pour accéder à l’éducation formelle et informelle pour les enfants en dehors du système scolaire (y compris les enfants non scolarisés et les enfants ayant abandonné l’école) dans les zones ciblées ?
- Quelle modalité d’étude tous les participants au processus d’apprentissage (enseignants, parents, élèves) préfèrent-ils et pourquoi ?
- Dans quelle mesure est-il réalisable de mettre en œuvre l’ALP dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et quels sont les obstacles/contraintes potentiels (par exemple ressources, infrastructures, soutien des structures étatiques, etc.) ?
- Si l’ALP n’est pas réalisable dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, quelles opportunités d’apprentissage alternatives peuvent être déployées dans ces régions ?
- Sur la base des obstacles et des défis identifiés, quelle serait la meilleure modalité d’éducation à mettre en œuvre dans les régions de l’Ouest et du Littoral pour les enfants affectés par le déplacement ?
- Comment les programmes d’EIE non formels d’urgence dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, du Littoral et de l’Ouest peuvent-ils aider les enfants touchés par la crise à faire la transition vers l’éducation formelle ? Quelles sont les opportunités et les défis à attendre ?
Sur la base de la portée de l’étude et des axes d’enquête ci-dessus, NRC et Plan s’attendent à ce que l’étude inclue une définition claire des populations cibles, en particulier les enfants déplacés anglophones qui ne vont pas à l’école, les enfants qui ont dépassé l’âge requis pour accéder à l’école primaire. l’école et les enfants handicapés, pour l’EiE/AEP dans ces régions, et une analyse des perceptions des communautés en matière d’éducation et de leur volonté de s’engager dans l’EiE/AEP dans les zones ciblées.
4 Méthodologie
Le CNRC et Plan International ouvriront un appel à consultants pour soumettre des propositions et une méthodologie d’étude avec une approche participative, et des méthodes à la fois qualitatives et quantitatives mixtes. La méthodologie de l’étude doit suivre une conception non expérimentale pour produire des résultats crédibles.
- L’étude utilisera une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives et le consultant, compte tenu des suggestions et des conseils du comité de pilotage, proposera la méthodologie la plus pertinente et la plus adaptée. Le consultant développera la méthodologie détaillée dans un rapport initial, sur la base de ces termes de référence. Le Comité de pilotage est chargé d’examiner et d’approuver le rapport. Au minimum, la méthodologie devrait inclure : Un examen documentaire des documents clés, y compris l’analyse des données qualitatives et quantitatives existantes du programme en cours ;
- Entretiens structurés ou semi-structurés avec des informateurs clés, notamment les autorités locales, les acteurs humanitaires, le personnel du NRC et de Plan International, etc. Les femmes, les personnes âgées et les minorités devraient figurer parmi les informateurs clés.
- Des méthodes participatives, telles que des groupes de discussion inclusifs et/ou représentatifs, pour recueillir les points de vue et les perceptions de groupes spécifiques, tels que les femmes et les personnes handicapées, qui peuvent avoir été sous-représentés dans l’échantillon de l’enquête auprès des ménages ;
- Enquêtes auprès des bénéficiaires pour identifier leurs besoins, comprendre leurs expériences, leur niveau de participation et l’utilisation, l’accès et la familiarité avec les biens et services mis à leur disposition.
Les candidats doivent viser à dépasser ces normes minimales, démontrant leur capacité à exceller au-delà des attentes de base.
La triangulation doit être effectuée lors des phases d’examen et d’analyse des documents. En outre, une visite sur le terrain doit être planifiée pour confirmer les conclusions préliminaires auprès des principales parties prenantes du projet.
Le consultant, en consultation avec le comité de pilotage, préparera tous les outils pertinents sur la base de la méthodologie convenue. Le consultant peut proposer des modifications à la méthodologie, mais celles-ci doivent être discutées et approuvées par le comité. Toutes les données pertinentes doivent être ventilées par sexe et par statut de déplacement. Les besoins et préoccupations spécifiques des filles/femmes, des garçons, des adolescents et des groupes vulnérables doivent être pris en compte tout au long de l’étude. L’analyse des données sera sensible au genre et garantira l’utilisation de statistiques appropriées (médiane, moyenne, etc.) pour mettre en évidence les tendances et les corrélations. L’analyse de contenu est encouragée pour les données qualitatives.
Le consultant doit travailler selon les normes et codes de conduite les plus élevés. Des normes éthiques élevées, de transparence et d’objectivité seront respectées à tout moment.
L’étude doit respecter les droits des personnes interrogées et assurer leur protection en garantissant confidentialité et sécurité. Les répondants ne doivent pas être exposés à des risques ou à des inconvénients. Les outils de collecte de données seront dès que possible pré-testés et les activités d’étude offriront un espace sûr et créatif où les répondants sentent que leurs pensées et leurs idées sont valorisées. Toutes les personnes impliquées dans l’étude, telles que le consultant, le personnel interrogé, les fournisseurs, etc. doivent être informées et respecter la politique de sauvegarde et le code de conduite du CNRC. Le plan de collecte de données doit mettre en évidence la manière dont le consultant respectera les principes et méthodes de protection des données dans l’utilisation et l’archivage des données. Au moins la moitié des enquêteurs seront des femmes. Tous les enquêteurs seront formés aux techniques éthiques de collecte de données.
5 Suivi des études et apprentissage
Les résultats de l’étude seront utilisés dans le processus d’examen stratégique au niveau national pour le CNRC et Plan International. Sur la base des conclusions et des recommandations, le CNRC, en tant que chef de file du consortium, élaborera et mettra en œuvre un plan de réponse qui sera diffusé parmi les parties prenantes de l’éducation, notamment le MINEDUB, les partenaires financiers et les forums de coordination.
6 Gestion de l’étude
Un Comité directeur (SC) pour l’évaluation a été mis en place par le NRC et Plan International et est composé des membres suivants :
- Président du comité directeur : chef de programme (CNRC)
- Responsable de l’évaluation : Responsable du suivi, de l’évaluation et de l’apprentissage (NRC)
- Membres du comité de pilotage : Responsable du développement du programme éducatif (NRC), Coordinateur S&E (Plan International) et Coordinateur de projet (Plan International).
- Le comité directeur supervisera l’administration et la coordination globales, y compris le suivi des progrès.
Les principales fonctions du comité de pilotage seront les suivantes :
- Établir les termes de référence de l’évaluation ;
- Sélectionnez le consultant ;
- Approuver la méthodologie, l’échantillon à interroger, le calendrier, les outils et les sites d’intervention potentiels ;
- Examiner le rapport préliminaire ;
- Examiner et approuver les outils de collecte de données ;
- Approuver le rapport final ; Diffuser le rapport.
Tout au long du processus, le consultant travaillera en étroite collaboration avec le comité directeur et avec le responsable de l’évaluation. Le comité coordonnera le processus d’évaluation. Il examinera et approuvera chaque résultat d’évaluation et établira une stratégie de diffusion et d’utilisation.
Le ou les consultants seront responsables de la logistique, de la communication et des services de secrétariat (impression de la documentation, etc.). Le(s) consultant(s) seront également responsables de l’administration de tous les outils méthodologiques tels que les questionnaires, les groupes de discussion, etc. Le NRC et Plan International faciliteront l’accès aux sites d’intervention. Les équipes du programme faciliteront le processus en fournissant des documents de référence et des contacts de partenaires et de personnes ressources.
7 Livrables et délais de reporting
Le consultant exécutera ses tâches sur la base d’un plan de travail convenu :
Livrable 1 : Projet de rapport d’étude initiale – L’ébauche de rapport initial (en utilisant le modèle standard du CNRC) doit décrire tout changement proposé à la méthodologie ou toute autre question importante pour la poursuite de l’évaluation. Le rapport initial doit inclure :
- une revue de la littérature ;
- le cadre conceptuel qui sera utilisé pour entreprendre l’étude ;
- une matrice d’étude définissant l’approche de collecte des données, la méthodologie, les sources de données, les critères d’échantillonnage et de sélection ;
- outils de collecte de données (en anglais)
- un plan de travail pour l’étude;
- un plan d’analyse;
- une liste des principales parties prenantes à interroger.
Livrable 2 : Rapport de démarrage de l’étude – Le rapport de démarrage sera finalisé après consultation des membres du comité de pilotage (max. 1 semaine pour examen).
Livrable 3 : Projet de rapport d’étude (30 pages maximum) – comprenant un résumé des principales constatations, conclusions et recommandations, ainsi que toutes les données brutes.
Toutes les données brutes recueillies doivent être transférées au CNRC et constituent la propriété intellectuelle du CNRC. Les ensembles de données brutes seront transférés en même temps que le projet de rapport d’étude.
Le projet de rapport d’étude sera produit suite à la revue de la littérature et après le travail de terrain et les réunions formelles de feedback avec le comité de pilotage. Le projet de rapport est ensuite diffusé lors d’un atelier des parties prenantes organisé par le comité directeur. Dans la mesure du possible, l’évaluateur doit diriger et présenter les principales conclusions de l’étude en personne.
Livrable 4 : Un rapport d’étude final (30 pages maximum, en anglais) structuré comme suit :
- Page de garde
- Une liste d’acronymes et d’abréviations
- Une table des matières
- Un résumé (en français et en anglais)
- Introduction et contexte
- Portée et objectifs de l’évaluation
- Méthodologie
- Limites
- Résultats
- Conclusions
- Leçons apprises et recommandations.
Les annexes du rapport comprennent :
- Termes de référence
- Matrice d’évaluation
- Liste des documents consultés
- Outils d’évaluation
- Données brutes
- Liste des personnes et organisations/institutions consultées.
Le rapport sera diffusé et le consultant devra le présenter aux parties prenantes nationales.
8 Délai
- Cette étude débutera le 4 septembre 2024 et le nombre estimé de jours ouvrables pour terminer l’étude est de 45 jours ouvrables. Les phases suivantes doivent être respectées.
Phase
Tâches principales
Date limite
Phase 1
- Réunion de cadrage avec le comité de pilotage.
- Examen de tous les documents pertinents.
- Préparation et soumission du rapport initial comprenant une matrice d’évaluation, un plan de travail, des outils de collecte de données, un plan d’analyse et une méthodologie.
4 septembre 2024
9 septembre 2024
Phase 2
- Mission de terrain.
- Préparation du rapport intermédiaire.
- Remise de la première version du rapport au comité de pilotage.
- Premiers résultats présentés au comité de pilotage.
7 octobre 2024
Phase 3
- Commentaires et suggestions du comité sur le rapport intérimaire.
- Intégration des commentaires et remise du rapport pré-final.
- Validation du rapport final par le comité de pilotage.
- Présentation de l’étude par les consultants aux acteurs de l’éducation et aux bailleurs de fonds.
14 octobre 2024
- Équipe de consultants
Le CNRC et Plan International sollicitent des expressions d’intérêt de la part de personnes et d’entreprises expérimentées dans la réalisation d’évaluations et d’études similaires.
Les candidats doivent avoir :
1. Diplôme universitaire supérieur ou équivalent en sciences de l’éducation, études humanitaires/développement, sciences sociales/humanités, statistiques ou autres domaines liés à la fourniture d’aide humanitaire dans le secteur de l’éducation ;
2. Expérience dans la planification, la mise en œuvre, le suivi et surtout l’évaluation de programmes dans des contextes humanitaires.
3. Bonne connaissance des méthodes de collecte de données utilisant des tablettes et des systèmes d’entretien personnel assisté par ordinateur (CAPI) et capacité d’analyser, de résumer, de présenter et de rédiger des rapports clairs ;
4. Bonne connaissance des approches d’évaluation des résultats, en particulier des méthodes mixtes participatives ;
5. Bonne connaissance des mécanismes de développement communautaire, du genre et de l’équité.
6. Bonnes capacités de communication, de rédaction et de synthèse en français et en anglais ;
7. Au moins 5 ans d’expérience en recherche quantitative et qualitative et ;
8. Compréhension technique de l’ALP ;
9. Une connaissance adéquate des cultures et langues locales ainsi que du contexte social, économique et politique du Cameroun – les régions de l’Ouest et du Littoral – est un atout.
Pour les candidats postulant en groupe, la composition de l’équipe doit être équilibrée pour assurer une couverture complète des différents aspects de l’étude définis dans les présents termes de référence, y compris les questions transversales, et une parité hommes-femmes est attendue.
10 Processus de candidature et exigences
Date limite de soumission :
La demande doit comprendre les informations suivantes :
- Une proposition technique, comprenant la conception de l’étude proposée, la méthodologie de l’étude, les commentaires sur les termes de référence, le calendrier et le plan de travail proposé (max 5 pages)
- Une proposition financière (max. 3 pages) distincte de la proposition technique, toutes taxes comprises et couvrant les frais de déplacement sur site, de nourriture, d’hébergement, etc.).
- CV des consultants
- Trois références pour le cabinet et/ou chacun des consultants proposés
- Au moins deux extraits de travaux antérieurs (minimum 4 pages par extrait)
- Une lettre de motivation contenant les informations suivantes : une description de la manière dont les compétences, qualifications et expériences du candidat répondent aux exigences de la mission, une liste des évaluations antérieures pertinentes au contexte et à l’objet de cette mission, une déclaration confirmant la disponibilité du candidat à effectuer la mission et le budget (la devise du montant doit être en XAF).
pour plus d’informations, veuillez trouver des détails sur l’ITB via le lien suivant
Comment postuler
Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) est une organisation humanitaire non gouvernementale indépendante, à but non lucratif, créée en 1946. La mission du NRC est de protéger les droits des personnes déplacées et vulnérables en temps de crise. Elle opère au Cameroun depuis 2017 pour venir en aide aux groupes vulnérables. Le siège social est à Yaoundé, Rond-point Bastos, Rue Rosa parcs, BP 35596.
Pour la mise en œuvre de ses activités au Cameroun, le Conseil Norvégien pour les Réfugiés souhaite contracter des prestataires de services dans les différents domaines indiqués par lot ci-dessous. A cet effet, NRC souhaite disposer d’un contrat-cadre et vous invite par la présente à soumettre votre offre sous pli cacheté pour la prestation des différentes prestations indiquées ci-dessous :
N°1 : ITB-CM-YDE-2024-005 – APPEL D’OFFRES POUR L’ÉTUDE DE FAISABILITÉ DU PROGRAMME D’APPRENTISSAGE ACCÉLÉRÉ ET IDENTIFICATION DES POSSIBILITÉS D’ÉDUCATION ALTERNATIVE DANS LES RÉGIONS DE L’OUEST, DU LITTORAL, DU NORD-OUEST ET DU SUD-OUEST DU CAMEROUN POUR LES ENFANTS DÉPLACÉS AFFECTÉS PAR LA CRISE
Les termes de référence pour les différents lots énumérés ci-dessus dans le présent appel d’offres doivent être obtenus auprès des bureaux du CNRC :
– Buea : Derrière l’église de l’Apôtre Jean Chi – Camp-Sic – Mbokwango
– Bamenda: Up Station
– Batouri : quartier Sambo
– Maroua : 1er arrondissement, quartier Baoliwol, à côté du bureau du PNUD
– Kousseri: Quartier Résidentiel Pagui opposite Elégance Pressing
– Yaoundé: Rond-point Bastos, Rue Rosa parks
Ou par e-mail en adressant une demande avec le numéro de lot et l’objet correspondant à l’adresse suivante : [email protected]
Département Logistique du NRC Cameroun Tél : 00237 677 70 60 60.
- La date limite de soumission est le 23/08/2024 à 17h00.
- Les soumissionnaires qui ne remettront pas leur offre dans ce délai ne seront pas retenus.
- Les soumissionnaires qui ont déposé leurs offres lors de la dernière publication ne sont pas tenus de les soumettre à nouveau. Les offres doivent être adressées au Directeur Pays du NRC Cameroun et doivent être soumises conformément aux exigences détaillées dans les termes de référence aux adresses des bureaux du NRC. indiqué dans les termes de référence. Le candidat doit présenter pour son lot une enveloppe comportant le numéro de lot et l’objet du lot concerné précédé de la référence correspondante.