Créée en 1951, l’OIM est une organisation apparentée aux Nations Unies et, en tant que principale agence des Nations Unies dans le domaine de la migration, elle travaille en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L’OIM a pour mission de promouvoir une migration humaine et ordonnée dans l’intérêt de tous. Pour ce faire, elle fournit des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants.
Titre du poste : Chef de projet (Résilience et moyens de subsistance)
Lieu d’affectation : Conakry, Guinée
Classification : Personnel professionnel, grade P3
Type d’engagement : Durée déterminée, un an avec possibilité de prolongation
Date de début estimée : Dès que possible
Date de clôture : 01 janvier 2025
Contexte :
L’OIM est engagée dans la gestion des migrations en Guinée depuis plus de deux décennies, soutenant à la fois les autorités nationales et les populations vulnérables à travers divers programmes dans les secteurs de la migration, du développement et de l’humanitaire. Le chef de projet (résilience et moyens d’existence) supervisera la conception et la mise en œuvre de programmes de résilience et de moyens d’existence ciblant les jeunes, les populations marginalisées et les communautés, en particulier celles qui vivent dans les zones frontalières, dans le contexte de la migration, de l’intégration des rapatriés et du redressement socioéconomique. Ces efforts viseront à réduire les vulnérabilités et à améliorer les moyens de subsistance durables des populations touchées par les migrations, les conflits et d’autres défis en Guinée.
Sous la supervision générale du Chef de Mission (CoM) et la supervision directe du Chef de Programmes, le Chef de Projet (Résilience et Moyens d’Existence) sera responsable de la supervision des activités du programme de résilience et de moyens d’existence, en particulier celles qui se concentrent sur la migration, la mobilité du travail, l’emploi des jeunes, et les communautés résidant dans les zones frontalières.
Fonctions principales / responsabilités :
1. Développer et assurer la mise en œuvre et le suivi des activités du programme de résilience et de moyens de subsistance, en mettant l’accent sur l’amélioration des opportunités économiques et le renforcement de la résilience pour les populations vulnérables, y compris les rapatriés, les migrants, les jeunes et les communautés vivant dans les zones frontalières.
2. Identifier les possibilités d’améliorer la résilience des communautés touchées par les migrations, les chocs économiques ou les déplacements, en mettant l’accent sur les populations frontalières et les zones de grande vulnérabilité.
3. Promouvoir des initiatives qui contribuent à renforcer la résilience des communautés, notamment par l’éducation, la création d’emplois et l’accès aux services essentiels tels que les soins de santé et la protection sociale dans les régions frontalières.
4. Veiller à ce que les activités du programme soient réalisées dans les délais, dans les limites du budget et conformément aux objectifs convenus. Effectuer des visites sur le terrain, en particulier dans les régions frontalières, et veiller à ce que les produits du programme répondent aux normes de qualité et soient alignés sur les résultats escomptés.
5. Assurer la coordination avec les parties prenantes locales et nationales afin de promouvoir l’intégration de la migration dans les plans et cadres de développement nationaux, en mettant particulièrement l’accent sur l’emploi des jeunes, les moyens de subsistance et les communautés frontalières.
6. Établir et maintenir des relations solides avec les principales parties prenantes gouvernementales, les autorités locales, les partenaires internationaux et le secteur privé afin de favoriser la collaboration et l’alignement des programmes sur les priorités nationales.
Qualifications et expérience requises :
Formation
– Maîtrise en sciences politiques ou sociales, en droit, en relations internationales ou dans un domaine connexe, délivrée par un établissement universitaire accrédité, avec cinq années d’expérience professionnelle pertinente ; ou,
– Diplôme universitaire dans les domaines susmentionnés et sept années d’expérience professionnelle pertinente.
Expérience
– Au moins cinq ans pour les titulaires d’une maîtrise (au moins sept ans pour les titulaires d’un diplôme universitaire) d’expérience avérée dans la gestion de programmes de renforcement des moyens de subsistance et de la résilience, en particulier dans les domaines de la migration, du redressement économique ou de l’emploi des jeunes ;
– Expérience avérée de la gestion de projets, y compris la supervision des budgets, des ressources humaines et de la conception de programmes ; et,
– une expérience de la collaboration avec les gouvernements nationaux, les autorités locales et les partenaires internationaux dans le cadre d’interventions liées aux migrations et aux moyens de subsistance.
Compétences
– Compréhension avérée du contexte socio-économique de la migration, du chômage des jeunes, des communautés frontalières et des défis de la réintégration et du développement durable en Guinée et dans les pays d’Afrique de l’Ouest ;
– Des compétences approfondies en matière de gestion et de coordination de projets, y compris la capacité à gérer des tâches multiples et à respecter des délais serrés ;
– Excellentes compétences en matière d’analyse, de communication et de rédaction de rapports ;
– Capacité à travailler efficacement avec diverses parties prenantes, y compris les représentants du gouvernement, les partenaires du développement, les organisations locales et les communautés touchées ;
– Familiarité avec les procédures opérationnelles, les lignes directrices et les cadres de l’OIM ; et,
– Connaissance du lien entre migration et développement et de la programmation sensible à la migration.
Langues
Les langues officielles de l’OIM sont l’anglais, le français et l’espagnol. Tous les membres du personnel doivent parler couramment l’une de ces trois langues.
Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais et du français est requise (à l’oral et à l’écrit).
La connaissance pratique d’une autre langue officielle des Nations unies (arabe, chinois, espagnol et russe) est un atout.
La maîtrise de la (des) langue(s) requise(s) sera spécifiquement évaluée au cours du processus de sélection, qui peut comprendre des évaluations écrites et/ou orales.