Résultat de service
Conformément au projet PASSMAR UNODC, le but de la consultation est de fournir un soutien consultatif pour l’organisation d’exercices en mer sur l’interdiction maritime concernant la collecte de preuves, l’enquête sur les scènes de crime, la formation VBSS.
Lieu de travail
À domicile (avec des voyages potentiels au Cameroun, au Congo, au Gabon)
La durée prévue
01/03/23-12/07/2023
Devoirs et responsabilités
Lors du Sommet de Yaoundé en juin 2013, les chefs d’État (et représentant la CEEAC, la CEDEAO et la GGC) ont adopté le Code de conduite portant sur la prévention et la répression des actes illégaux survenus dans l’espace maritime du golfe de Guinée. Le Code s’inspire largement du Code de conduite de Djibouti sur la lutte contre la piraterie dans l’océan Indien et le golfe d’Aden et constitue un cadre juridique de coopération entre les deux régions. Il définit les modalités d’intervention, le partage des responsabilités et l’organisation pratique de la lutte contre les activités maritimes illicites. Le Centre Interrégional de Coordination (CIC) a été créé à cet effet pour renforcer les activités de coopération, de coordination, de mutualisation, et l’interopérabilité des systèmes en encourageant la mise en œuvre du code de conduite mentionné et des stratégies maritimes des régions. Le Centre cherche en outre à renforcer les capacités des personnels civils et militaires des régions dans le domaine de l’application de la loi maritime, à coordonner la formation et les pratiques, à faciliter l’échange d’informations entre les marines des États membres, à promouvoir l’harmonisation des textes relatifs à l’application de la loi maritime, y compris celles relatives à la lutte contre la piraterie, les vols à main armée, les autres actes illicites commis en mer, la pollution des mers et assurer la protection de l’environnement.
Tout au long de son programme, l’ONUDC-GMCP a développé des connaissances et une expérience approfondies en matière de renforcement des capacités et d’assistance technique aux États dans trois domaines principaux : i) la réforme juridique conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS), l’Organisation des Nations Unies Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée (UNTOC); ii) enquête et poursuite des actes de piraterie et autres délits maritimes grâce à un soutien complet de la justice pénale depuis la remise des suspects, la détention, l’enquête et le soutien à la préparation des poursuites et des procès. En outre, pour renforcer les capacités réactives de l’application de la loi maritime, l’UNODC GMCP travaille avec différents partenaires comme INTERPOL, le programme pilote de l’UE « Cordinate Maritime Presence », le programme GoGIN/YARIS, EMSA Copernicus.
Qualifications/compétences particulières
• Un diplôme universitaire supérieur (maîtrise ou équivalent) en droit, criminologie, administration policière ou dans un domaine similaire, axé sur les affaires maritimes internationales, la politique de sécurité internationale, la justice pénale et/ou l’application de la loi est requis. Un diplôme universitaire de premier cycle dans des domaines similaires combiné à deux années supplémentaires d’expérience qualifiante peut être accepté à la place du diplôme universitaire supérieur.
• Au moins dix années d’expérience professionnelle à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans le domaine de la lutte contre la criminalité maritime et de l’application du droit de la mer sont requises ;
• Une expérience avérée dans la recherche et l’analyse juridiques, les propositions et les plans de formation, et d’excellentes compétences rédactionnelles sont requises ;
• Une expérience dans le travail de développement et les systèmes juridiques en Afrique centrale est souhaitable ;
• De bonnes compétences en communication et en relations interpersonnelles sont requises;
• De solides compétences interpersonnelles et de communication, y compris un tact démontré dans la communication interculturelle, sont souhaitables ;
• Une expérience avérée dans les relations avec des homologues nationaux et régionaux issus de divers horizons culturels est souhaitable ;
• Une expérience de travail antérieure avec l’ONU ou d’autres organisations internationales sera considérée comme souhaitable.
Langues
• L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies. Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais oral et écrit est requise. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est un avantage.