L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime recrute pour ce poste (14 Octobre 2021)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Coordonnateur/Coordonnatrice de projet (Réforme pénitentiaire), P3

Année d'Expérience Requise : 5 ans

Lieu du Travail : Nigeria

Date de Soumission : 09/11/2021

Description de l'emploi

Le poste est à pourvoir au Bureau de pays de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), à Abuja (Nigéria). La personne titulaire travaille sous la direction générale du (de la) Représentant(e) de l’ONUDC et sous la supervision directe du (de la) Spécialiste de la gestion de programme du Bureau de pays au Nigéria, ainsi que sous la direction technique et opérationnelle du (de la) Spécialiste de la prévention du crime et de la justice pénale (réforme pénitentiaire) de la Section de la justice, au siège de l’ONUDC à Vienne.

Pour plus d’informations, veuillez consulter notre site Web : www.unodc.org.

Responsabilités

Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués, la personne titulaire du poste est chargée de coordonner et de mettre en œuvre le projet de l’ONUDC intitulé « Renforcement de la capacité de l’administration pénitentiaire nigériane de garantir aux personnes en détention provisoire et aux personnes détenues condamnées des conditions de détention sûres, sécurisées et humaines dans les États du nord-est » (2021-23). Elle est en outre chargée de dégager des synergies pour d’autres activités d’assistance technique liées à la réforme pénale et pénitentiaire au Nigéria et dans la région. La personne titulaire du poste s’acquitte des tâches suivantes :

•Participer à la conception, à l’élaboration, à la coordination, à l’exécution et à l’évaluation des activités du projet, notamment en appuyant des missions d’évaluation des besoins, de programmation ou d’autres missions techniques ;
•Organiser diverses activités d’assistance technique visant à renforcer la gestion des prisons au Nigéria, conformément à l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela) et à d’autres règles et normes internationales pertinentes ;
•Établir et tenir à jour des plans de travail et de suivi adaptés au pays, rédiger les rapports connexes présentant les activités réalisées, les produits et les résultats obtenus et les objectifs atteints, conformément aux prescriptions édictées par l’ONUDC en matière d’information à l’égard de chaque donateur, et élaborer d’autres documents tels que la correspondance officielle, des notes d’information et des exposés ;
•Fournir un appui technique à l’élaboration de matériels, outils et capacités techniques et pédagogiques nécessaires, participer à des ateliers, séminaires et cours de formation nationaux organisés à l’intention du personnel pénitentiaire et d’autres parties prenantes concernées, et présenter des exposés, au besoin, conformément aux documents d’orientation technique de l’ONUDC sur la gestion des prisons et la réforme pénitentiaire ;
•Établir les budgets, surveiller les dépenses et l’utilisation des ressources financières au titre du projet concernant les pays bénéficiaires, et en rendre compte ; rédiger des rapports financiers intérimaires ou y contribuer, en veillant au respect du Règlement financier et des règles de gestion financière de l’ONU, ainsi que des prescriptions applicables en matière d’information ;
•Recruter et superviser les consultants internationaux et nationaux et/ou d’autres personnels de projet, superviser le versement de subventions aux organisations de la société civile et la mise en œuvre d’activités liées à la passation de marchés et à l’appui à l’infrastructure, dans le plein respect des règles et règlements pertinents de l’ONU ;
•Établir des partenariats efficaces et transparents avec les parties concernées au niveau national, en particulier l’administration pénitentiaire nigériane et les autres parties prenantes nationales intervenant dans le domaine de la gestion des prisons et de la réforme pénitentiaire. Déterminer les mesures de suivi à prendre et en contrôler l’application ;
•Appuyer le suivi et l’analyse de l’élaboration et de l’exécution des programmes et des projets. Examiner ou élaborer les documents et rapports correspondants, ou veiller à ce qu’ils soient élaborés et présentés en temps voulu. Recenser les problèmes et questions à régler et proposer des mesures correctives ;
•Réaliser des enquêtes, contribuer à la conception d’outils de collecte de données, passer en revue, analyser et interpréter les réponses, recenser les problèmes et élaborer des conclusions ;
•Examiner, suivre et analyser les faits nouveaux et les tendances d’ordre social, économique et politique qui concernent la gestion des prisons et le traitement des délinquants (présumés) au niveau national ;
•Assurer une coordination étroite au sein de l’équipe de projet et avec les partenaires, les autres fournisseurs d’assistance technique et l’équipe de pays des Nations Unies dans le cadre de l’exécution du projet et maintenir des relations transparentes avec les parties prenantes nationales et les organisations apparentées à l’ONU, selon les besoins. Maintenir une liaison étroite et une coordination régulière avec le donateur tout au long de l’exécution du projet ;
•Contribuer à renforcer la collecte de fonds, et, à cet effet, préparer la documentation nécessaire, participer aux réunions de donateurs et aux missions de collecte de fonds, susciter l’adhésion du Gouvernement pour qu’il verse des contributions au titre de la participation aux coûts, trouver d’autres sources locales de financement pour les projets et activités de l’ONUDC ;
•Donner des conseils sur l’orientation stratégique et opérationnelle de la réforme pénale et des autres réformes de la prévention du crime et de la justice pénale au Nigéria et dans les pays voisins ;
•Apporter un soutien à l’organisation ou à la prestation de services techniques spécialisés, comme des services consultatifs juridiques, des réunions de groupe d’experts ou des séminaires de formation, afin d’aider le Gouvernement nigérian à ratifier ou à mettre en œuvre les conventions internationales et les autres instruments juridiques internationaux relatifs aux drogues, à la criminalité et à la prévention du terrorisme, au besoin ;
•Contribuer, notamment sur le fond, à l’élaboration de rapports techniques ou programmatiques à l’intention de la Commission des stupéfiants, de la Commission pour la prévention du crime et la justice pénale, du Conseil économique et social, de l’Assemblée générale, et d’autres organes délibérants et techniques, ainsi que de leurs organes subsidiaires ;
•S’acquitter d’autres tâches qui pourraient lui être confiées.

Compétences

Professionnalisme : connaître et comprendre les théories, concepts et approches ayant trait aux mandats de l’ONUDC, en particulier à la gestion des prisons et à la réforme pénale et aux difficultés pratiques qui y sont liées. Bien connaître les règles et normes internationales applicables à la gestion des prisons et à l’accès à la justice, en particulier l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson Mandela), les Règles des Nations Unies concernant le traitement des détenues et l’imposition de mesures non privatives de liberté aux délinquantes (Règles de Bangkok) et les Règles minima des Nations Unies pour l’élaboration de mesures non privatives de liberté (Règles de Tokyo). Avoir des connaissances et une spécialisation dans des domaines de fond et des domaines techniques en rapport avec les domaines thématiques mentionnés plus haut, et posséder de très bonnes capacités de recherche et d’analyse. Posséder des compétences avérées en gestion de projets et un grand savoir-faire dans l’exécution de projets d’assistance technique, de préférence à l’ONU ou dans d’autres organisations internationales, ainsi qu’une connaissance des processus de gestion, notamment, sans toutefois s’y limiter, de l’élaboration de descriptifs de projets et de documents financiers s’y rapportant. Savoir faire preuve de discernement et avoir d’excellentes compétences en matière d’analyse et de règlement des problèmes, notamment pour ce qui est de cerner les problèmes et de participer à leur résolution, et de traiter les questions délicates avec diplomatie. Bien comprendre la situation des pays en développement, en transition ou sortant d’un conflit. Avoir de bonnes compétences en matière de formation, notamment pour la conduite ou l’organisation d’ateliers ou de stages de formation. Être capable d’analyser rapidement un grand nombre de documents de fond et de rédiger des rapports très détaillés, des résumés et des notes de synthèse. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de transversaliser la problématique femmes-hommes et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.

Aptitude à planifier et à organiser : définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires ; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.

Esprit d’équipe : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être prêt(e) à apprendre de lui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.

Formation

Un diplôme universitaire du niveau du master en sciences politiques, sciences sociales, économie, relations internationales, droit ou dans une discipline apparentée est exigé. À défaut, un diplôme du premier cycle dans un domaine similaire assorti de deux années supplémentaires d’expérience professionnelle pertinente peut être accepté.

Expérience professionnelle

Au moins cinq années d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans le domaine de la prévention du crime et de la justice pénale sont exigées.
Une expérience dans le domaine de la gestion des prisons, du traitement des délinquants, de la réforme pénale et/ou de l’accès à la justice, au niveau national ou international, est exigée.
Une expérience de la gestion et de l’exécution de projets est exigée.
Une expérience de l’utilisation des règles et normes en vigueur en matière de prévention de la criminalité et de justice pénale, en particulier de celles qui sont liées au traitement des délinquants, est souhaitable.
Une expérience dans la promotion de la mise en pratique de ces normes aux niveaux national ou international est souhaitable.
Une expérience professionnelle acquise dans le système des Nations Unies et/ou une organisation internationale analogue est souhaitable.
Une expérience de la conduite d’ateliers ou de stages de formation à l’intention des agents des services de justice pénale et du personnel pénitentiaire est souhaitable.

Connaissances linguistiques

L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour ce poste, la maîtrise de l’anglais est exigée. La connaissance d’une autre langue officielle de l’Organisation est un atout.

Méthode d’évaluation

Les personnes qui remplissent les critères exigés pourront être invitées à participer à une épreuve d’évaluation et à un entretien axé sur les compétences.

Notice spéciale

Le poste est financé sur un projet ; il ne sera pourvu que si les fonds nécessaires sont disponibles et l’engagement initial sera d’un an. Cet engagement ne sera prolongé que si le mandat est prorogé et/ou si les fonds nécessaires sont disponibles.
Les fonctionnaires sont soumis(es) à l’autorité du (de la) Secrétaire général(e), qui décide de leur affectation. Au fil de leur carrière, ils (elles) sont censé(e)s changer de fonctions périodiquement, conformément aux règles et procédures en vigueur.
Pour l’Organisation des Nations Unies, la considération dominante dans le recrutement et l’emploi du personnel est la nécessité de s’assurer les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité, tout en tenant compte de la diversité géographique. Toutes les décisions de recrutement sont prises sur la base des qualifications des candidates et candidats et des besoins de l’Organisation. L’Organisation des Nations Unies s’engage à créer un environnement diversifié et inclusif et à instaurer un climat de respect mutuel. Elle recrute et emploie les membres de son personnel quels que soient leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur race, leur religion, leur origine culturelle ou ethnique ou leur handicap. Des aménagements raisonnables peuvent être prévus pour faciliter la participation des candidates ou candidats handicapé(e)s aux procédures de recrutement lorsque cela est indiqué et demandé dans le dossier de candidature.
Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies tient à ce que son personnel comprenne autant de femmes que d’hommes et souhaite que la représentation géographique soit aussi diverse que possible. Les candidatures de femmes sont fortement encouragées.

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