L’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), avec le soutien du programme scientifique One CGIAR sur les frontières et la sécurité alimentaires, mène des recherches sur les effets des conflits armés sur l’autonomisation des femmes, leurs moyens de subsistance et leur régime alimentaire, notamment pour déterminer si les approches de groupe peuvent contribuer à atténuer les effets négatifs des conflits armés au Burkina Faso. L’exposition aux conflits armés et le risque perçu de ceux-ci peuvent affecter un large éventail de résultats en matière de bien-être. Pourtant, les données sur les mécanismes spécifiques et les approches potentielles pour atténuer les conséquences des conflits armés sur l’autonomisation et le bien-être des femmes sont limitées.
Les travaux en cours utilisent les données de l’étude « Soutenir l’exploitation familiale pour lancer l’élevage des volailles et valoriser l’économie rurale » (SELEVER) au Burkina Faso, ainsi que des bases de données publiques sur les conflits armés et la violence (par exemple, la base de données du projet ACLED (Armed Conflcit Location and Event Data)) pour répondre à ces questions importantes. L’étude SELEVER comprend une première phase, menée de 2017 à 2020, au cours de laquelle des données détaillées sur l’autonomisation des femmes ont été collectées à l’aide de l’Indice d’autonomisation des femmes dans l’agriculture (pro-WEAI) mis en œuvre au niveau du projet.
Durant et depuis cette période, on a constaté une nette augmentation des violences. Plus récemment, une deuxième phase (SELEVER2) a été mise en œuvre. Elle se concentre sur l’utilisation de plateformes collectives pour soutenir les moyens de subsistance des femmes, notamment en période de conflit violent, et comprend également une étude correspondante.
Étendue des travaux
L’IFPRI recherche un partenaire pour organiser et animer un atelier de diffusion des résultats de ces études en octobre 2025 afin de partager les résultats avec les principales parties prenantes nationales du Burkina Faso. Cet atelier devrait durer entre 3 et 4 heures et être conçu pour la participation active d’une vingtaine de participants en présentiel. Il devrait également permettre une participation virtuelle.
Qualifications requises
· Expérience dans l’organisation d’ateliers multipartites au Burkina Faso
· Maîtrise du français et de l’anglais
· Familiarité avec les principales parties prenantes dans cet espace
· Connaissance approfondie du programme SELEVER et de son évaluation
Directives de soumission
· Une proposition technique d’une page comprenant l’ordre du jour proposé, la liste des participants et un budget détaillé. Tous les documents doivent être téléchargés au format PDF dans la section candidature, accompagnés d’un CV, avant le 5 septembre 2025.
