L’IFDC recrute pour ce poste (04 Février 2023)

L’initiative AfricaFertilizer (AFO) a facilité l’échange d’informations sur la fertilité des sols, les engrais et les bonnes pratiques agricoles en Afrique depuis 2009. Cela a été possible avec le soutien du Centre international de développement des engrais (IFDC), de l’Association internationale des engrais (IFA), du La Fondation Bill & Melinda Gates par l’intermédiaire de Development Gateway (DG), de l’African Fertilizer Agribusiness Partnerships (AFAP), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), de la Commission de l’Union africaine et du secteur privé nigérian. Le programme AfricaFertilizer vise à améliorer l’accès et la disponibilité des statistiques essentielles sur les engrais en Afrique, telles que la production, le commerce, la consommation, les capacités de production et l’utilisation des engrais par culture, avec un accent particulier sur la consommation réelle (par opposition à la consommation apparente) et l’utilisation d’engrais par les données sur les cultures. C’est dans ce contexte que des consultants ont été sollicités pour fournir les données de consommation réelle du Nigéria pour la période 2018 à 2021/22.

Objectifs de la consultation

1. Déterminer la consommation de type d’engrais par culture au niveau national pour le Nigeria

2. Déterminer l’utilisation des engrais par culture (FUBC) par produit au niveau de l’État

3. Pour calculer les estimations de FUBC par nutriment au niveau de l’État en utilisant les données disponibles des 5 dernières années (2018-2021/22)

4. Établir un cadre rentable pour établir les estimations de consommation ainsi que le FUBC

Raisonnement

Les statistiques réelles sur la consommation d’engrais ne sont pas facilement disponibles et afin de mener une étude sur la consommation d’engrais, diverses sources de données doivent être examinées, à la fois formelles et informelles. Cependant, il existe diverses limitations sur les données qui peuvent être utilisées tout au long de la chaîne de valeur des engrais.
La nécessité de comprendre la consommation nationale d’engrais est essentielle pour les parties prenantes des deux côtés de la fracture, c’est-à-dire le secteur public et le secteur privé. Les données commerciales, qui sont facilement disponibles, fournissent un bon point de départ sur les engrais disponibles sur le marché au cours d’une période/saison donnée, cependant, une étape supplémentaire pour évaluer la consommation et développer des ensembles de données par région/zones agro-écologiques -> par culture (principales cultures de base et cultures de rente) -> par élément fertilisant (N, P, K, S, Ca, etc.), permet de mieux comprendre quels sont les taux d’application réels (basés sur les terres cultivées) et les volumes (par produit ) consommée par les agriculteurs. Tout ceci étant important pour :

1. Secteur public – Surveiller la productivité agricole ; surveiller la réalisation des déclarations d’Abuja/Malabo ; recherche sur les recommandations nutritionnelles (par culture et région); développer des politiques sur les engrais (utiliser les engrais appropriés sur le marché par le biais de subventions ou de réglementations), etc.
2. Secteur privé – Surveiller l’offre et la demande ; Analyse des lacunes des engrais appropriés ; investissement dans l’analyse de l’absorption des éléments nutritifs du sol et des cultures, l’installation d’installations de transformation, etc.

Résultats attendus

1. Compiler, décrire et développer une analyse SWOT sur les sources et les données nationales (ou régionales) disponibles (et les méthodologies utilisées pour compiler les données secondaires) pour calculer la consommation réelle d’engrais et l’utilisation d’engrais par culture. Résultats de la consommation réelle du type d’engrais par culture basés sur l’analyse des données primaires collectées. Cela se traduira par des statistiques liées à FUBC. L’analyse descriptive pourra mettre en évidence l’utilisation d’engrais par culture présentée dans des tableaux, des tableaux et des graphiques. Le FUBC sera analysé par état et par culture également. Il y aura une comparaison sur l’utilisation par état, par culture et par type d’engrais pour éclairer la future collecte de données au cas où il serait nécessaire d’approfondir d’autres aspects de cette recherche.
2. Fournir des estimations de la consommation réelle par produit par culture au niveau national pour la période 2018-2021/22) selon les formats FAOSTAT/IFASTAT joints en annexe des termes de référence. Les estimations dépendront des données primaires recueillies sur le terrain par divers moyens, y compris, mais sans s’y limiter, des questionnaires, des discussions de groupe (FDG) et des entretiens avec des informateurs clés (KII).
3. Calculer les estimations de FUBC par nutriment par culture (ou groupes de cultures) au niveau national pour les années 2018-2021/22 selon le format IFA.
4. Des informations détaillées sur les ensembles de données développés à l’aide de conseils/hypothèses d’experts et des recommandations sur la manière de traiter les données manquantes/lacunes ainsi que l’identification de moyens rentables de collecte de données pour les futures mises à jour dans le contexte du Nigéria.

Délais estimés

On estime que la mission nécessitera un total de 10 à 12 semaines de février à avril 2023.

Surveillance

Relève du responsable du programme et de l’analyste principal Nigeria

Expérience requise

Qualifications et compétences requises :

• Être une institution / une personne réputée et expérimentée (le « Consultant ») avec 10 ans d’expérience dans l’industrie.
• Expérimenté dans la conduite d’enquêtes, d’analyses et de rapports régionaux et nationaux approfondis sur le paysage de la consommation d’engrais au Nigeria.
• Expérimenté dans la collecte de FGD, les modes de consommation des utilisateurs finaux (agriculteurs)
• Expérimenté dans l’administration de questionnaires de terrain agricole
• Expérience dans la conduite d’enquêtes tout en fournissant des données et des résultats qualitatifs et quantitatifs sur le flux de produits (engrais) de la source au niveau de l’agriculteur
• Compétences en rédaction et analyse de rapports
• Connaissance des procédures des donateurs