Le programme des Volontaires des Nations Unies est une agence de l’Organisation des Nations unies qui déploie des volontaires VNU pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU.
Poste 1 : Agent adjoint des affaires civiles (MINUSCA)
Détails
Mission et objectifs
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme et politique en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la protection des civils est la priorité absolue. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition; faciliter l’aide humanitaire; la promotion et la protection des droits de l’homme; le soutien à la justice et à l’état de droit; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée regroupait le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs en uniforme actuels de la MINUSCA s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et sont chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.
Le contexte
La mission est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. On ne s’attend pas à un renouvellement automatique. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la Mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant.
Les Volontaires des Nations Unies peuvent être tenus de travailler et de voyager n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés.
– Restauration et extension de l’autorité de l’État : des représentants reconnus de l’État sont déployés et fonctionnels dans les zones anciennement occupées par des groupes armés. Les institutions de l’État ont la capacité (établissement des priorités, budgétisation et planification) de fournir des services sociaux de base aux citoyens. Des structures de coordination participatives pour le relèvement, le développement et la réduction de la pauvreté à la place de l’AOR sont mises en place. – Des outils de protection sont en place et fonctionnent : assistants de liaison communautaire, réseaux d’alerte communautaire, plans de protection communautaire, enquêtes de perception sur la protection et la sécurité. – Renforcement de la confiance et soutien à la société civile: La société civile est structurée et les représentants sont impliqués dans les cadres de consultation et de sensibilisation internes et interprovinciaux. Les organisations de la société civile sont impliquées dans l’efficacité de l’aide et la sensibilisation à la paix et à la sécurité.
Description de la tâche
Les rôles et les responsabilités des agents des affaires civiles dépendent du mandat et de la situation sur le terrain et ont tendance à évoluer au fil du temps au cours du cycle de vie de la mission. Sous la supervision directe du chef des affaires civiles et de son fonctionnaire désigné dans le secteur et/ou de l’officier responsable des affaires civiles (AC) et dans le cadre des pouvoirs délégués, le responsable associé des affaires civiles sera chargé des tâches suivantes: – Assurer la représentation de la mission au niveau local et s’assurer que tous les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux concernés disposent d’informations exactes sur le mandat et l’ensemble des opérations de la mission; – Établir et maintenir des contacts avec les représentants des autorités locales, ainsi qu’avec les acteurs de la société civile, les organisations non gouvernementales, les représentants des communautés et les représentants des groupes d’intérêt locaux; – Coordonner les activités et les initiatives (entre les disciplines et les composantes) avec les autres membres de l’équipe afin d’assurer la cohérence et la synergie dans la mise en œuvre du mandat; – Entreprendre l’évaluation de secteurs spécifiques en vue d’identifier les besoins et les priorités. – Contribuer au suivi et à la planification de l’ensemble de la mission; – Aider à l’organisation d’activités de sensibilisation afin de promouvoir de bonnes relations et la compréhension entre les acteurs de la Mission et la population ainsi que d’assurer une diffusion précise de l’information sur le rôle et le mandat de la Mission; – Contribuer à la conception et à la gestion de projets à impact rapide (QIP) pour favoriser la confiance dans le processus de paix et démontrer les dividendes de la paix parmi la population; – Travailler en étroite collaboration avec des groupes ou des institutions de la société civile qui promeuvent une culture de paix et de réconciliation en organisant des initiatives conjointes telles que des événements communautaires; – Aider à protéger et à promouvoir les droits des groupes exclus et/ou menacés par le plaidoyer dans le plein respect du mandat de la Mission; – Aider à la conception et à la mise en œuvre de programmes d’éducation civique au niveau local sur un éventail de questions, y compris les élections, les questions politiques, les principes de bonne gouvernance, la structure du gouvernement, en coordination avec les autorités locales et / ou les acteurs de la société civile; – Aider à la mise en œuvre de la politique de gouvernement de transition et à la création de conseils de sous-district et de village; – Rédiger des rapports quotidiens, hebdomadaires et de situation au besoin; – Consolider les méthodologies de suivi et de reporting et les outils d’information pour l’AC; – Consolider les outils de reporting et de gestion opérationnelle ; – Assurer la liaison avec les MILOB et les sections de fond pour la collecte d’informations liées aux rapports (protection de l’enfance, droits de l’homme, affaires politiques, information publique, CIVPOL…); – Organiser un système physique et informatisé de classement et d’archivage des informations, rapports et autres documents pertinents reçus ou produits par l’AC: Constituer une base de données sur les affaires civiles en RCA; – Normaliser le système de classement et d’archivage des bureaux extérieurs; – Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel national ou des homologues (non) gouvernementaux, le titulaire est fortement encouragé à réserver du temps consacré au renforcement des capacités par le biais d’un encadrement, d’un mentorat et d’une formation formelle et en cours d’emploi. Le travail implique une interaction fréquente avec les personnes suivantes : personnel au sein de l’unité de travail, de la mission et du Département des opérations de maintien de la paix et au siège; Les agences des Nations Unies telles que le HCR, l’UNICEF, le PNUD, etc., les organisations non gouvernementales internationales et les donateurs multilatéraux/bilatéraux; Homologues dans les organisations régionales (par exemple, UA, UE, OTAN, OSCE, etc.); Hauts fonctionnaires des gouvernements nationaux et locaux, les représentants communautaires, les organisations non gouvernementales nationales et les organisateurs communautaires; Médias locaux et, au besoin, internationaux. En raison de la portée relativement vaste et de la nature évolutive des responsabilités en matière d’affaires civiles, on s’attend à ce que les agents des affaires civiles démontrent leurs compétences et leur expérience dans un (ou plusieurs) des cinq domaines spécialisés, en plus d’un profil de base. Les spécialisations comprennent: (1) la gestion des conflits, la réconciliation et le renforcement de la confiance; 2) Appui aux institutions de l’État; 3) Protection des civils; (4) Rapports et analyses. 1) Gestion des conflits, réconciliation et renforcement de la confiance : – Travailler en étroite collaboration avec les groupes de la société civile et/ou les institutions qui promeuvent une culture de paix et de réconciliation en organisant des initiatives conjointes telles que des événements communautaires, des initiatives de transformation des conflits, etc.; – Faciliter et soutenir le dialogue entre les groupes en conflit au niveau local en organisant des réunions structurées et des activités similaires; – Promouvoir et protéger les intérêts des groupes exclus et/ou menacés par le plaidoyer dans le plein respect du droit humanitaire et international. S’il y a lieu, il assure une interface entre ces groupes et les composantes en uniforme de la Mission; – Engager et négocier avec les interlocuteurs locaux et développer et maintenir des contacts étroits avec les hauts fonctionnaires et les fonctionnaires locaux, les organisations communautaires et autres organismes centraux, etc.; – Effectuer une analyse de la situation pour identifier les domaines d’intervention afin de renforcer la confiance dans le mandat de la mission. – Concevoir et diriger la mise en œuvre d’activités contribuant à la réconciliation et au renforcement de la confiance. 2) Appui aux institutions de l’État : – Fournir une évaluation préliminaire des besoins de renforcement des capacités des institutions locales et/ou des structures de prise de décisions, et aider les institutions locales à identifier les besoins de renforcement des capacités et entreprendre des programmes conjoints de développement des capacités ; – En étroite coordination et coopération avec les agences spécialisées des Nations Unies, concevoir et gérer des projets de formation sur des sujets tels que la gestion des finances publiques, l’administration publique, la fourniture de services sociaux, etc.; – Initier et/ou soutenir des programmes d’éducation civique au niveau local sur un éventail de questions, y compris les élections, les questions politiques et les principes de bonne gouvernance, en coordination avec les autorités locales et/ou les acteurs de la société civile; – Initier et/ou soutenir des événements tels que des forums politiques ou des assemblées publiques pour favoriser le développement de l’espace politique au niveau local; – Soutenir le dialogue et la coopération entre les autorités et les groupes d’intérêt concernés dans le but de créer un espace politique et une responsabilisation, et fournir un soutien au développement de structures de responsabilité et de transparence; – Participer à l’élaboration de plans et de programmes de formation pour les systèmes de gouvernance locale qui soient conformes aux besoins locaux et assurer une mise en œuvre adéquate. 3) Protection: – Participer activement et contribuer au Groupe de travail sur la protection (GTP) et au groupe de protection avec l’analyse des informations sur la protection des civils recueillies auprès de la MINUSCA et d’autres partenaires de protection des provinces et de la capitale; – Soutenir la révision, le suivi régulier et la mise en œuvre au niveau local de la Stratégie de protection à l’échelle du système des Nations Unies. – Mettre régulièrement à jour et conseiller le PWG sur les progrès, les principaux défis, les blocages et suggérer des actions appropriées; – Soutenir les mécanismes de protection au niveau local dans les provinces en faisant des rapports adéquats et en analyser les principaux défis dans leurs provinces et formuler des recommandations réalisables; – En liaison avec le Groupe protection, la Section des affaires civiles et le CIMIC, participer à la planification des opérations militaires de la MINUSCA, en particulier en ce qui concerne les contingences humanitaires en faveur des populations déplacées; Identifier les domaines prioritaires pour assurer la protection et faciliter et participer aux missions d’évaluation des besoins de protection; – Identifier les besoins de formation et les programmes de formation sur les questions de protection, pour toutes les parties prenantes (internes / externes) (y compris le Gouvernement) en mettant l’accent sur les besoins de protection spéciale des femmes et des enfants; aider aux missions dans la zone de responsabilité. 4) Rapports et analysesCollecte, analyse et rapports d’information: – Recevoir, examiner, recueillir et compiler des informations relatives aux affaires civiles; – Assurer la liaison avec les partenaires désignés pour vérifier, compléter et suivre les informations connexes; – Rédiger des rapports réguliers pour l’AC de la SAE : sitreps quotidiens, évaluations hebdomadaires, rapports mensuels, rapports spéciaux, au besoin; – Rédiger des rapports ad hoc, des câbles de code, des notes d’information et des présentations PowerPoint, au besoin; – Assister à des réunions et à des séances d’information sur les questions humanitaires pertinentes au sein du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, des agences des Nations Unies, des partenaires internationaux et locaux/de la société civile, selon les besoins.
Critères d’éligibilité
L’âge
27 – 80
Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience en dans l’un des cinq secteurs de responsabilité spécifiques ou dans des domaines connexes tels que 1) la gestion des conflits, la réconciliation et le renforcement de la confiance; 2) Appui aux institutions de l’État; 3) Rapports et analyses en collaboration avec des groupes communautaires, la société civile, l’administration publique, des ONG et/ou des opérations internationales de secours ou de maintien de la paix. Capacité d’écrire de manière claire et concise et de communiquer efficacement oralement. Solides compétences en informatique, y compris une maîtrise complète de diverses applications MS Office (Excel, Word, etc.) et d’autres applications informatiques et équipements de bureautique
Domaine(s) d’expertise
Elections and governance, Community development, Development programmes
Permis de conduire
Ability to drive manual gear 4×4 vehicle over rough terrain Requis
Langues
Français, Niveau: Courant, Anglais requis, Niveau: Connaissances pratiques, Requis
Niveau de formation requis
Master degree or equivalent en Sociology, Political Science, Law, Economics, International Relations, other social science or related humanities field. A combination of education and relevant work experience may be considered in lieu of an advanced degree.
Compétences et valeurs
• Integrity and professionalism: demonstrated expertise in area of specialty and ability to apply good judgment; ability to work independently under established procedures in a politically sensitive environment, while exercising discretion, impartiality and neutrality; ability to manage information objectively, accurately and confidentially; responsive and client-oriented. • Accountability: mature and responsible; ability to operate in compliance with organizational rules and regulations. • Planning and organizing: effective organizational and problem-solving skills and ability to manage a large volume of work in an efficient and timely manner; ability to establish priorities and to plan, coordinate and monitor (own) work; ability to work under pressure, with conflicting deadlines, and to handle multiple concurrent projects/activities. • Teamwork and respect for diversity: ability to establish and maintain effective partnerships and harmonious working relations in a multi-cultural, multi-ethnic environment with sensitivity and respect for diversity and gender; • Communication: proven interpersonal skills; good spoken and written communication skills, including ability to prepare clear and concise reports; ability to communicate and empathize with staff (including national staff), military personnel, volunteers, counterparts and local interlocutors coming from diverse backgrounds; capacity to transfer information and knowledge to a wide range of different target groups; • Flexibility, adaptability, and ability and willingness to operate independently in austere, remote and potentially hazardous environments for protracted periods, involving physical hardship and little comfort, and including possible extensive travel within area of operations as may be necessary; • Genuine commitment towards the principles of voluntary engagement, which includes solidarity, compassion, reciprocity and self-reliance; and commitment towards the UN core values.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
– La cession est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la Mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant. – Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction de la nécessité opérationnelle; Les Volontaires des Nations Unies peuvent être tenus de travailler et/ou de voyager n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés. – La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial avec un environnement de sécurité et de travail difficile. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, ce qui limite les déplacements aux seuls déplacements officiels. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 22 heures à 5 heures du matin. – Le pays est enclavé, avec des possibilités de déplacement très limitées, et entouré de pays aux problèmes de sécurité et de volatilité (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). Il y a une situation sociopolitique instable et des troubles sociaux et des griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec de fréquentes grèves de fonctionnaires entraînant des interruptions de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme, provoquant l’insécurité dans la ville. Le pays est entièrement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1500 km de là, provoquant une pénurie régulière de produits intérieurs de base. Le temps de trajet d’un camion de Douala au Cameroun à Bangui est en moyenne d’une semaine en raison des mauvaises routes et des barrages routiers en cours de route. – (EN) Cette situation exerce une pression énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés ayant une variété d’aliments et de biens de consommation sont disponibles, mais sont coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. – Il n’y a pas de maison d’hôtes MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel de l’ONU à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, plus d’hébergements sont disponibles maintenant, mais à un coût élevé. Le partage de l’hébergement est recommandé. Actuellement, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant des normes minimales de confort. Le coût mensuel moyen de l’hébergement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur d’énergie et d’alimentation en eau courante interrompue, à plus de 2 000 USD avec toutes les commodités. – Un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et un hôpital de l’ONU est opérationnel depuis août 2014. Un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire existe également. – Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le Système des Nations Unies desservent le pays : Air France (deux fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois sujets à annulation lorsque la volatilité de la situation en matière de sécurité augmente. – Un programme de repos et de récupération (R & R) a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation de la RCA à une fréquence de 6 semaines. – La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais nécessite également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité ainsi que la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.
Poste 2 : Responsable des droits de la personne – Administrateur de la base de données
Détails
Mission et objectifs
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme et politique en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la protection des civils est la priorité absolue. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition; faciliter l’aide humanitaire; la promotion et la protection des droits de l’homme; le soutien à la justice et à l’état de droit; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée regroupait le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs en uniforme actuels de la MINUSCA s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et sont chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.
Le contexte
La mission est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. On ne s’attend pas à un renouvellement automatique. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la Mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant. Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction de la nécessité opérationnelle; Les Volontaires des Nations Unies peuvent être tenus de travailler et de voyager n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés.
Description de la tâche
Sous la supervision directe de l’Agent principal des droits de l’homme et de son fonctionnaire désigné au sein du Secteur et/ou du Bureau responsable des droits de l’homme et dans le cadre des pouvoirs délégués, l’Agent volontaire des droits de l’homme des Nations Unies – Administrateur de la base de données sera chargé des tâches suivantes : Rechercher et recueillir des informations relatives aux questions relatives aux droits de l’homme, y compris leur dimension de genre, à partir de diverses sources de données ; aide à l’analyse de l’information, afin d’y inclure l’impact sur la situation des droits de l’homme en RCA. Entrez tous les cas dans la base de données des droits de l’homme conformément aux normes relatives aux droits de l’homme et à sa méthodologie. Maintenir la connaissance des questions actuelles en matière de droits de l’homme dans la Région chargée d’inclure les développements politiques et juridiques pertinents. Contribue à l’identification des questions/problèmes relatifs aux droits de l’homme, y compris leur dimension de genre, grâce à de bonnes recherches et analyses et à la préparation rapide de rapports, etc. Assurer la liaison avec les représentants des gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations de la société civile, les agences des Nations Unies et d’autres partenaires afin de créer des données de base sur la situation des droits de l’homme dans la Région, en accordant une attention particulière aux groupes vulnérables. Participer avec d’autres responsables des droits de l’homme à des discussions avec les autorités compétentes et d’autres acteurs influents dans le but de mettre fin aux violations des droits de l’homme ou de les prévenir, ou demander d’autres mesures correctives de la part des autorités pour empêcher que des violations similaires ne se reproduisent à l’avenir. Rédige divers types de rapports relatifs aux questions relatives aux droits de l’homme. Participe à des programmes de formation aux droits de l’homme à l’intention des responsables nationaux de l’application des lois, des représentants de la société civile et des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l’homme afin de promouvoir le renforcement des capacités nationales. Examine les questions relatives aux droits de l’homme, y compris leur dimension sexospécifique, et participe aux discussions avec d’autres spécialistes des droits de l’homme sur l’intégration de ces questions dans les efforts et programmes politiques, humanitaires et économiques. Contribue à la formulation de plans d’action visant à atténuer les problèmes immédiats et à long terme en matière de droits de l’homme. Démontre une interaction efficace avec les collègues et les autres parties concernées à l’interne et à l’externe. Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel national ou des homologues (non) gouvernementaux, le titulaire est fortement encouragé à réserver du temps consacré au renforcement des capacités par le biais d’un encadrement, d’un mentorat et d’une formation formelle et en cours d’emploi. S’acquitter d’autres tâches connexes, selon les exigences du superviseur direct.
Critères d’éligibilité
L’âge
35 – 80
Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience fr Un minimum de trois ans d’expérience de manière progressivement responsable dans les droits de l’homme, les affaires politiques, les relations internationales, le droit ou un domaine connexe. Une expérience de la surveillance des droits de l’homme et de l’établissement de rapports est requise. Une expérience de travail dans le cadre d’une opération de terrain du système commun des Nations Unies (y compris le maintien de la paix, les missions politiques et les agences, fonds et programmes des Nations Unies) – ou d’une organisation internationale ou non gouvernementale similaire – dans un contexte de conflit ou d’après conflit est un avantage. Une expérience de travail sur des questions thématiques pertinentes pour le mandat de la MINUSCA et/ou une expérience de travail en Afrique centrale est souhaitable.
Domaine(s) d’expertise
Affaires juridiques, Crise et intervention d’urgence
Permis de conduire
Capacité à conduire des véhicules à engrenages manuels 4×4 sur un terrain accidenté Requis
Langues
Français, Niveau: Courant, Anglais requis, Niveau: Connaissances pratiques, Requis
Niveau de formation requis
Master ou équivalent en Un diplôme universitaire avancé (Master ou équivalent) en droit, sciences politiques, relations internationales, sciences sociales ou domaine connexe. Un diplôme universitaire de premier niveau combiné à deux années supplémentaires d’expérience qualifiante est également accepté à la place du diplôme universitaire supérieur.
Compétences et valeurs
• Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de bon jugement; la capacité de travailler de façon indépendante selon des procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité; la capacité de gérer l’information de façon objective, précise et confidentielle; réactif et orienté client. • Responsabilité : mature et responsable; capacité d’opérer en conformité avec les règles et règlements organisationnels. • Planification et organisation : compétences organisationnelles et de résolution de problèmes efficaces et capacité de gérer un grand volume de travail de manière efficace et en temps opportun; la capacité d’établir des priorités et de planifier, coordonner et surveiller (propre) le travail; capacité de travailler sous pression, avec des échéances conflictuelles, et de gérer plusieurs projets / activités simultanés. • Travail d’équipe et respect de la diversité: capacité à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique avec sensibilité et respect de la diversité et du genre; • Communication : compétences interpersonnelles avérées; de bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis; capacité de communiquer et de faire preuve d’empathie avec le personnel (y compris le personnel national), le personnel militaire, les bénévoles, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant de divers milieux; la capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents; • Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté d’opérer de manière autonome dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant de longues périodes, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et y compris d’éventuels déplacements importants dans la zone d’opérations si nécessaire; • Un engagement sincère envers les principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial avec un environnement de sécurité et de travail difficile. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, ce qui limite les déplacements aux seuls déplacements officiels. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 22 heures à 5 heures du matin. Le pays est enclavé, avec des possibilités de voyage très limitées, et entouré de pays aux problèmes de sécurité et de volatilité (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). Il y a une situation sociopolitique instable et des troubles sociaux et des griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec de fréquentes grèves de fonctionnaires entraînant des interruptions de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme, provoquant l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, s’inquiète de l’augmentation de la criminalité résultant directement du coup d’État de mars 2013 par la SELEKA, une coalition de groupes rebelles, et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos, et de la création récente de la Coalition des patriotes pour le changement, regroupant certains groupes armés existants. Le pays est entièrement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1500 km de là, provoquant une pénurie régulière de produits intérieurs de base. Le temps de trajet d’un camion de Douala au Cameroun à Bangui est en moyenne d’une semaine en raison des mauvaises routes et des barrages routiers en cours de route. Cette situation exerce une pression énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés ayant une variété d’aliments et de biens de consommation sont disponibles, mais sont coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel de l’ONU à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, plus d’hébergements sont disponibles maintenant, mais à un coût élevé. Le partage de l’hébergement est recommandé. Actuellement, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant des normes minimales de confort. Le coût mensuel moyen de l’hébergement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur d’énergie et d’alimentation en eau courante interrompue, à plus de 2 000 USD avec toutes les commodités. L’hébergement dans tous les lieux d’affectation de la RCA à l’extérieur de la capitale Bangui est obligatoirement à l’intérieur des camps de la MINUSCA. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un hébergement conteneurisé avec une salle de bain individuelle, avec eau courante 24h / 24 et 7j / 7, électricité et wifi. Cela coûte 200 USD par mois et est automatiquement déduit de la paie mensuelle. Lorsqu’aucun logement autonome n’est disponible immédiatement à l’arrivée, le personnel nouvellement arrivé est logé dans un conteneur avec une salle de bain commune jusqu’à ce qu’un conteneur autonome se libère. Un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et un hôpital de l’ONU est opérationnel depuis août 2014. Un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire existe également. Un programme de repos et de récupération (R & R) a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation de la RCA à une fréquence de 6 semaines. La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais nécessite également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité ainsi que la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.
Poste 3 : Agent administratif associé / Sécurité
Détails
Mission et objectifs
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme et politique en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la protection des civils est la priorité absolue. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition; faciliter l’aide humanitaire; la promotion et la protection des droits de l’homme; le soutien à la justice et à l’état de droit; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée regroupait le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs en uniforme actuels de la MINUSCA s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et sont chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.
Le contexte
La mission est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. On ne s’attend pas à un renouvellement automatique. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la Mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant. Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction de la nécessité opérationnelle; Les Volontaires des Nations Unies peuvent être tenus de travailler et de voyager n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés.
Description de la tâche
Sous la supervision directe de l’agent administratif supérieur (ISC), l’agent administratif associé / sécurité volontaire des Nations Unies est chargé de fournir un soutien administratif et logistique professionnel et technique au personnel de la Section de la sécurité de la MINUSCA. Gestion des actifs : Gérer l’émission, le retour et l’acquisition d’équipements de sécurité, y compris les équipements de protection individuelle (EPI) anciennement gérés par la Section de l’approvisionnement; Administration : Fournir un soutien global pour l’examen et l’autorisation des déplacements au sein de la mission du personnel de sécurité de la MINUSCA; Préparer le processus de recrutement pour les postes internationaux et nationaux. Cela comprend la préparation des documents nécessaires conformément aux procédures établies, la sélection des candidats et la participation au processus de sélection du concours, le cas échéant; Aider l’ISC à formuler le budget de la section et à assurer le suivi des dépenses liées aux déplacements et à l’équipement; Préparer des rapports de dotation à la demande de l’ISC; Préparer toute la correspondance officielle, y compris les télécopies, les notes de service internes et externes et les câbles de code; Mettre à jour les groupes de courriels et l’annuaire téléphonique de la section; Assister le personnel pendant le processus d’enregistrement et de départ; Mettre à jour l’organigramme, le tableau des effectifs et les statistiques de la section. Autres tâches : Fournir des orientations et des conseils, en consultation avec l’agent administratif principal (ISC), à tous les droits du personnel de sécurité de la MINUSCA et à la politique de mission; Soutenir l’ISC dans toutes les activités liées à l’appui à la mission; Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel national ou des homologues (non)gouvernementaux, le titulaire devrait réserver du temps consacré à la formation, à l’encadrement, au mentorat et au renforcement des capacités. Effectuer d’autres tâches connexes au besoin.
Critères d’éligibilité
L’âge
27 – 80
Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience en · Une expérience de travail de 3-5 ans dans un domaine connexe (ressources humaines, administration, budget, logistique, chaîne d’approvisionnement, gestion des actifs), de préférence dans les pays en développement et / ou en tant que gestionnaire. · Solides compétences en informatique, y compris une maîtrise complète de diverses applications MS Office (Excel, Word, etc.) et d’autres applications informatiques et équipements de bureautique. · Expérience en matière de budget et de finances, de préférence avec l’Organisation des Nations Unies ou une entité similaire. · Expérience de travail avec Entreprise Resource Planning. · Capacité d’effectuer des tâches dans des conditions de stress et dans des environnements peu sûrs, isolés et potentiellement hostiles. L’expérience de la mission précédente de l’ONU est un atout.
Domaine(s) d’expertise
Administration, Gestion d’entreprise, Logistique et Inventaire
Permis de conduire
Capacité à conduire un véhicule à engrenages manuels 4×4 sur un terrain accidenté Requis
Langues
Anglais, Niveau: Courant, Requis Français, Niveau: Connaissance pratique, Souhaitable
Niveau de formation requis
Baccalauréat ou équivalent en Diplôme universitaire (baccalauréat) en administration des affaires, ressources humaines, finance, formation ou autre discipline connexe, ou formation technique / collège dans des disciplines similaires.
Compétences et valeurs
• Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de bon jugement; la capacité de travailler de façon indépendante selon des procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité; la capacité de gérer l’information de façon objective, précise et confidentielle; réactif et orienté client. • Responsabilité : mature et responsable; capacité d’opérer en conformité avec les règles et règlements organisationnels. • Planification et organisation : compétences organisationnelles et de résolution de problèmes efficaces et capacité de gérer un grand volume de travail de manière efficace et en temps opportun; la capacité d’établir des priorités et de planifier, coordonner et surveiller (propre) le travail; capacité de travailler sous pression, avec des échéances conflictuelles, et de gérer plusieurs projets / activités simultanés. • Travail d’équipe et respect de la diversité: capacité à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique avec sensibilité et respect de la diversité et du genre; • Communication : compétences interpersonnelles avérées; de bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis; capacité de communiquer et de faire preuve d’empathie avec le personnel (y compris le personnel national), le personnel militaire, les bénévoles, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant de divers milieux; la capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents; • Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté d’opérer de manière autonome dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant de longues périodes, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et y compris d’éventuels déplacements importants dans la zone d’opérations si nécessaire; • Un engagement sincère envers les principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial avec un environnement de sécurité et de travail difficile. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, ce qui limite les déplacements aux seuls déplacements officiels. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 22 heures à 5 heures du matin. Le pays est enclavé, avec des possibilités de voyage très limitées, et entouré de pays aux problèmes de sécurité et de volatilité (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). Il y a une situation sociopolitique instable et des troubles sociaux et des griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec de fréquentes grèves de fonctionnaires entraînant des interruptions de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme, provoquant l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, s’inquiète de l’augmentation de la criminalité résultant directement du coup d’État de mars 2013 par la SELEKA, une coalition de groupes rebelles, et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos, et de la création récente de la Coalition des patriotes pour le changement, regroupant certains groupes armés existants. Le pays est entièrement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1500 km de là, provoquant une pénurie régulière de produits intérieurs de base. Le temps de trajet d’un camion de Douala au Cameroun à Bangui est en moyenne d’une semaine en raison des mauvaises routes et des barrages routiers en cours de route. Cette situation exerce une pression énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés ayant une variété d’aliments et de biens de consommation sont disponibles, mais sont coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel de l’ONU à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, plus d’hébergements sont disponibles maintenant, mais à un coût élevé. Le partage de l’hébergement est recommandé. Actuellement, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant des normes minimales de confort. Le coût mensuel moyen de l’hébergement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur d’énergie et d’alimentation en eau courante interrompue, à plus de 2 000 USD avec toutes les commodités. L’hébergement dans tous les lieux d’affectation de la RCA à l’extérieur de la capitale Bangui est obligatoirement à l’intérieur des camps de la MINUSCA. Dans la plupart des cas, il s’agit d’un hébergement conteneurisé avec une salle de bain individuelle, avec eau courante 24h / 24 et 7j / 7, électricité et wifi. Cela coûte 200 USD par mois et est automatiquement déduit de la paie mensuelle. Lorsqu’aucun logement autonome n’est disponible immédiatement à l’arrivée, le personnel nouvellement arrivé est logé dans un conteneur avec une salle de bain commune jusqu’à ce qu’un conteneur autonome se libère. Un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et un hôpital de l’ONU est opérationnel depuis août 2014. Un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire existe également. Un programme de repos et de récupération (R & R) a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation de la RCA à une fréquence de 6 semaines. La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais nécessite également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité ainsi que la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.