Le programme des Volontaires des Nations Unies est une agence de l’Organisation des Nations Unies qui déploie des volontaires pour soutenir directement sur le terrain d’autres organismes de l’ONU. Cette organisation vise à promouvoir le volontariat pour la paix et le développement dans le monde.
Détails
Mission et objectifs
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, politique et des droits de l’homme en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la protection des civils est la priorité absolue. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition ; faciliter l’aide humanitaire ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; le soutien à la justice et à l’État de droit ; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée a englobé le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). L’effectif actuel de la MINUSCA s’élève à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et a pour mission de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence et de la menace que représentent les groupes armés. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.
Contexte
Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, politique et des droits de l’homme en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé le 10 avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la priorité absolue est la protection des civils. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition ; faciliter l’aide humanitaire ; la promotion et la protection des droits de l’homme ; le soutien à la justice et à l’État de droit ; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée a englobé le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) à la date de sa création et a été chargée de reprendre l’autorité en matière militaire et policière de l’opération de maintien de la paix dirigée par l’Union africaine – MISCA – le 15 septembre 2014. (http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/).
Description de la tâche
Le candidat retenu dirigera l’intégration stratégique de la technologie pour améliorer la gestion des risques et les processus de conformité, en veillant à l’alignement sur les objectifs de la mission de la MINUSCA. Le (la) Volontaire des Nations Unies (la) spécialiste adjoint de la gestion des risques et de la conformité relève directement du (de la) spécialiste de la gestion des risques et de la conformité au sein du pilier « Chef de cabinet » et s’acquitte des fonctions ci-après : 1. Mettre en œuvre des solutions numériques pour le suivi en temps réel des activités de conformité, la surveillance et la communication des indicateurs clés de performance et des indicateurs clés de performance (KPI) aux parties prenantes internes, tout en facilitant les audits internes et externes. 2. Élaborer et mettre en œuvre une stratégie numérique complète adaptée aux besoins spécifiques de l’unité de gestion des risques et de conformité. Cette stratégie devrait tirer parti des technologies émergentes pour optimiser l’évaluation des risques, la surveillance de la conformité et les efforts d’atténuation, en utilisant des outils et des solutions numériques qui rationalisent les processus de gestion des risques et de conformité, y compris les logiciels d’automatisation, les plateformes d’analyse de données et d’autres technologies innovantes. 3. Aider à la réalisation d’évaluations des risques, à la tenue du registre des risques, au soutien de l’élaboration et du suivi des plans de traitement des risques, à la transition vers Umoja et à l’intégration de l’analyse de la conformité, des résultats de l’évaluation des risques et des activités de gestion de projet dans des rapports et des présentations complets pour les parties prenantes. 4. Collaborer avec des équipes inter fonctionnelles pour repenser les processus existants de gestion des risques et de conformité afin d’améliorer l’efficience et l’efficacité. Identifier les domaines d’optimisation et mettre en œuvre des solutions numériques pour y remédier. 5. Utilisez des techniques avancées d’analyse de données et de modélisation prédictive pour effectuer des évaluations approfondies des risques et identifier rapidement les problèmes de conformité potentiels. Élaborer des stratégies et des cadres pour atténuer efficacement les risques et assurer la conformité aux normes réglementaires. 6. Fournir une formation et un soutien aux membres du personnel du Bureau de la gestion des risques et de la conformité sur l’utilisation des outils et des technologies numériques. 7. Aider le (la) Titulaire à collaborer avec les principales parties prenantes au sein de la MINUSCA, y compris la haute direction, les chefs de département et les partenaires externes, afin de communiquer efficacement les progrès, les défis et les opportunités afin d’assurer l’alignement et la collaboration sur les questions liées à l’audit. 8. Gérer la logistique de bureau telle que le courrier, les fournitures et la petite caisse ; tenir à jour les systèmes de classement, tant électroniques que papier ; planifier les rendez-vous et les préparatifs de voyage ; traiter la correspondance entrante et sortante ; organiser des réunions et des événements ; aider à la documentation et à la tenue des dossiers ; fournir un soutien administratif général ; et faciliter la communication entre les membres de l’équipe et les parties prenantes
Critères d’éligibilité
Âge
18 – 80
Nationalité
Le candidat doit être ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
4 ans d’expérience en transformation numérique, en gestion des risques, en conformité, ou dans un domaine connexe.
– Solide compréhension des exigences réglementaires, de la conformité et des normes de preuve pertinentes pour les organisations internationales.
– Expérience avérée de la mise en œuvre réussie d’initiatives numériques et de l’amélioration des processus.
– Excellentes compétences en gestion de projet avec la capacité de gérer efficacement plusieurs priorités et échéances.
– Solides capacités d’analyse et de résolution de problèmes, avec une approche de la prise de décision axée sur les données.
– Compétences exceptionnelles en communication et en relations interpersonnelles, avec la capacité d’influencer et de collaborer efficacement entre diverses équipes et parties prenantes.
Domaine(s) d’expertise
Economie et finance, Technologies de l’information, Gestion d’entreprise
Conduire
B Requis
Traduction
Anglais, Niveau : Courant, Obligatoire Français, Niveau : Connaissance pratique, Souhaitable
Niveau d’éducation requis
Baccalauréat ou l’équivalent en administration des affaires, en technologie de l’information, en droit ou dans un domaine connexe. Diplôme supérieur de préférence.
Compétences et valeurs
Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de discernement ; la capacité de travailler en toute indépendance dans le cadre de procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité ; la capacité de gérer l’information de manière objective, précise et confidentielle ; réactif et orienté client.
• Responsabilisation : mature et responsable ; Aptitude à fonctionner dans le respect des règles et règlements de l’Organisation.
• Planifier et organiser des compétences efficaces en matière d’organisation et de résolution de problèmes et capacité à gérer un grand volume de travail de manière efficace et opportune ; aptitude à établir des priorités et à planifier, coordonner et suivre son travail ; Capacité à travailler sous pression, avec des échéances conflictuelles, et à gérer plusieurs projets ou activités simultanés.
• Travail d’équipe et respect de la diversité : aptitude à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique, avec sensibilité et respect de la diversité et du genre ;
• Communication : compétences relationnelles avérées ; bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis ; capacité de communiquer et d’avoir de l’empathie avec le personnel (y compris le personnel national), le personnel militaire, les volontaires, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant d’horizons divers ; la capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents ;
• Souplesse, capacité d’adaptation, capacité et volonté d’opérer de manière indépendante dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant de longues périodes, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et y compris la possibilité de longs déplacements à l’intérieur de la zone d’opérations si nécessaire ;
• Un engagement sincère envers les principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie ; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.
Autres informations
Conditions de vie et remarques
La République centrafricaine est un lieu d’affectation déconseillé aux familles, où la sécurité et l’environnement de travail sont difficiles. Le respect total des instructions de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU (UNDSS) doit être observé tout au long de la mission. Le pays est enclavé avec des possibilités de voyage très limitées et entouré de pays aux prises avec des problèmes de sécurité instables (Tchad, RD Congo, Soudan, Soudan du Sud et Cameroun). Situation sociopolitique instable et troubles sociaux et griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec des grèves fréquentes des fonctionnaires, provoquant l’interruption de la santé, de l’éducation et de la fonction publique en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme qui provoque l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, est préoccupée par l’augmentation des cas de criminalité en conséquence directe du coup d’État de mars 2013 par le SELEKA – une coalition de groupes rebelles – et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos. Le pays est totalement dépendant du port maritime du Cameroun situé à 1500 km, ce qui entraîne une pénurie régulière de produits domestiques de base. Le temps de trajet de Douala (Cameroun) à Bangui pour un camion est en moyenne d’une semaine en raison du très mauvais état des routes et de plusieurs barrages routiers. Le niveau de sécurité du pays est compris entre 3 et 5, ce qui limite les déplacements à Voyage officiel seulement. Actuellement, le couvre-feu s’applique de 22 heures à 6 heures du matin. Cette situation exerce un stress énorme sur le personnel et les membres de leur famille. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Néanmoins, un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et l’hôpital de l’ONU construit est opérationnel depuis août 2014. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (une fois par semaine), Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine).
Les vols peuvent parfois être annulés lorsque la situation en matière de sécurité augmente. Le personnel à Bangui (MHQ) vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Les conditions de vie sont acceptables. Par rapport à 2014, il y a plus de logements disponibles, mais avec des coûts élevés, le partage est donc recommandé. Les supermarchés ayant toutes sortes d’aliments et d’appareils sont disponibles, mais plus coûteux que le processus normal. De plus, un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire est disponible à côté du QM. Le programme de repos et de récupération (R&R) à Bangui a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation en RCA à une fréquence de 6 semaines. Les conditions de vie deviennent de plus en plus difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes de la MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison selon les mesures de sécurité peut prendre environ 4 semaines ou plus. Néanmoins, à l’heure actuelle, tous les Volontaires des Nations Unies en service disposent d’un logement décent assurant un niveau de confort minimum et supérieur au minimum.
Le coût moyen d’un logement varie d’environ 500 USD, pour un petit appartement sans meubles ni groupe électrogène, à 1700 USD avec toutes les commodités. Dans le but d’acquérir une expérience enrichissante, les Volontaires des Nations Unies en RCA s’acquittent de leurs tâches avec souplesse, engagement et volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles, notamment le chauffage et un approvisionnement limité en eau et en électricité.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de genre, de caractéristiques protégées par les soins. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Remarque sur les exigences de vaccination contre la Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), y compris contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique applicable de l’entité hôte.