Officier des droits de l’homme
Mission et objectifs
La MONUSCO/MONUC a été créée en 1999 sous les auspices du Département des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (DOMP). La RCS 2277 (2016) demande à la MONUSCO de soutenir les efforts du gouvernement de la RDC en faveur de la protection des civils, à travers une approche globale impliquant toutes les composantes de la MONUSCO, y compris par la réduction de la menace posée par les groupes armés congolais et étrangers et de la violence contre les civils, y compris la violence sexuelle et sexiste et la violence contre les enfants à un niveau pouvant être efficacement géré par les institutions congolaises de justice et de sécurité ; et soutenir la stabilisation par la mise en place d’institutions étatiques fonctionnelles, professionnelles et responsables, y compris des institutions de sécurité et judiciaires.
Contexte
L’affectation est non familiale (GOMA)
Description de la tâche
Sous la supervision générale du Directeur du BCNUDH et la supervision directe du Coordonnateur du Bureau extérieur de Goma, le Volontaire des Nations Unies entreprendra les tâches suivantes : Recueillir des informations et faire rapport sur la situation des droits de l’homme dans une zone géographique désignée, y compris grâce à une coopération étroite avec d’autres acteurs des Nations Unies et la communauté; Tenir le superviseur régulièrement informé des développements concernant la situation des droits de l’homme dans la zone de responsabilité (AOR); Préparer les dossiers à soumettre aux autorités et à inclure dans la base de données du BCNUDH ; Participer à des missions sur le terrain (suivi, missions d’évaluation conjointes, missions conjointes de protection, etc.) Travailler en coordination avec les sections des OP de Goma, les fonds et programmes des agences des Nations Unies et d’autres ONG nationales ou internationales. Participer à l’établissement et au maintien de contacts avec les autorités locales ainsi qu’avec les organisations internationales opérant dans le pays et la société civile ; Faciliter la mise en œuvre du mandat des droits de l’homme dans la zone de responsabilité désignée visant à établir un environnement de compréhension mutuelle au sein de la population ; Rédige, examine et coordonne la livraison en temps voulu d’une variété de rapports, d’exposés et d’autres types de communications conformément aux normes établies, y compris en ce qui concerne les rapports publics sur les droits de l’homme ; Assurer, coordonner et superviser la saisie en temps opportun de cas de droits de l’homme précis et vérifiés dans une base de données établie ; effectuer un contrôle de la qualité et fournir des statistiques et des rapports sur les tendances au besoin ; Lorsque vous travaillez avec du personnel national ou des homologues (non) gouvernementaux, y compris les partenaires de mise en œuvre (IP), le titulaire est fortement encouragé à consacrer du temps au développement des capacités par le coaching, le mentorat et la formation formelle et en cours d’emploi. Effectuer toute autre tâche connexe selon les besoins.
Critères d’éligibilité
Âge
27 – 80
Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.
Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience en Droits de l’Homme
Domaine(s) d’expertise
Les affaires légales
Permis de conduire
Oui Requis
langues
Anglais, Niveau : Connaissances pratiques, Français souhaitable, Niveau : Courant, Requis
Niveau de formation requis
Baccalauréat ou équivalent en Droits de l’Homme
Compétences et valeurs
Professionnalisme, Respect de la diversité et du genre, Travail d’équipe, Communication, Intégrité
Autres informations
Conditions de vie et remarques
La République démocratique du Congo est le deuxième plus grand pays d’Afrique et, par conséquent, est assez diversifiée. Les conditions de vie varient donc entre les lieux d’affectation de la MONUSCO, avec toutes les commodités habituelles présentes dans la capitale Kinshasa, mais seulement des conditions très basiques dans les lieux d’affectation éloignés des provinces, où, par exemple, il peut n’y avoir aucune garantie d’approvisionnement public en électricité ou en eau courante. La capacité de vivre et de travailler dans les conditions difficiles et rudes des pays en développement est essentielle. Les logements sont très chers à Kinshasa comme à Lubumbashi. Des supermarchés existent dans les grandes villes (par exemple Bukavu, Kisangani), mais les biens de consommation sont généralement très chers (car tout est importé). Pour la nourriture, les marchés locaux offrent une alternative beaucoup moins chère. Tous les lieux d’affectation de la MONUSCO sont considérés comme des lieux d’affectation non familiaux, à l’exception de Kinshasa, Lubumbashi et Entebbe, qui sont désormais considérés comme des lieux d’affectation familiaux, et la plupart sont actuellement en phase III de sécurité des Nations Unies (« phase de relocalisation »: le personnel recruté au niveau international est temporairement concentré ou relocalisé dans des sites/lieux spécifiés). Outre l’insécurité liée à la situation politique relativement instable ainsi que diverses situations de conflit, certains lieux sont sujets à une augmentation de la criminalité de rue et résidentielle, notamment à Kinshasa et à Goma. Un certain degré de services médicaux est assuré dans tous les lieux d’affectation de la MONUSCO. Certaines vaccinations sont obligatoires pour le personnel de la MONUSCO pour entrer en RDC, tandis que d’autres sont obligatoires pour toutes les autres personnes entrantes. Il est possible que le personnel entrant de la MONUSCO, y compris les Volontaires des Nations Unies, soit invité à fournir une preuve de certains ou de tous les vaccins, bien que cela soit peu probable. Tous les Volontaires des Nations Unies doivent s’assurer qu’ils sont à jour avec toutes les vaccinations appropriées, qui doivent être clairement et correctement endossées dans le certificat international de vaccination (« carte jaune »). Le paludisme est présent pratiquement dans toute la RDC, et il est donc recommandé de prendre une prophylaxie. L’unité monétaire est le franc congolais. Le dollar américain est l’autre devise préférée. Il peut être impossible d’échanger des chèques de voyage en dehors de la capitale. Les cartes de crédit sont généralement acceptées dans les grands hôtels uniquement à Kinshasa. Dans les grandes villes (par exemple Kinshasa, Goma, Bukavu, Kisangani), il est recommandé aux Volontaires des Nations Unies d’ouvrir des comptes bancaires en dollars américains, tandis que dans d’autres endroits, les banques peuvent être absentes (y compris les distributeurs automatiques de billets) et les paiements VLA seront traités en espèces. Les Volontaires des Nations Unies ont la possibilité d’envoyer une partie de leurs indemnités sur un compte bancaire à l’étranger. Outre le français, il existe quatre principales langues parlées en RDC, à savoir le lingala, le kikongo, le tshiluba et le swahili.
Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.
Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.