Le PNUD recrute pour ces postes (15 Juillet 2022)

Le PNUD recrute pour ces postes (15 Juillet 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Des consultants

Lieu du Travail : Congo Brazzaville

Date de Soumission : 31/07/2022

Description de l'emploi

Le Programme cadre de Coopération (CPD) 2020-2024 du PNUD approuvé par le Conseil d’Administration lors de la session de juin 2019, est aligné sur le cadre de coopération des Nations Unies pour développement (UNDAF) de la même période lequel dérive des priorités déclinées par le Gouvernement de la République du Congo dans son Plan National de Développement (PND) 2018-2022. Ce programme de pays est conçu pour aider la République du Congo à poursuivre dans le sillage des résultats déjà obtenus et à remédier aux lacunes restantes en matière de gouvernance, de maintien de la paix, de sécurité, de diversification économique et de réduction de la pauvreté, et à renforcer la résilience afin de réduire les inégalités et de rompre le cycle de la pauvreté, tel qu’envisagé par le programme 2030 des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Le programme repose sur deux piliers liés l’un à l’autre, qui répondent simultanément aux problèmes relatifs à la gouvernance et au maintien de la paix (pilier 1) et à la diversification économique durable et à la résilience des institutions et des communautés vulnérables face aux changements climatiques et aux crises (pilier 2).

La mise en œuvre à mi-parcours du CPD 2020-2024 s’est faite dans un contexte difficile caractérisé
par la conjugaison de nombreux facteurs d’adversité. Il s’agit :

De la crise économique et financière consécutive à la chute des cours mondiaux du pétrole
intervenue en 2014 et du poids du surendettement. En effet, le PND 2018- 2022 est élaboré et mis en œuvre dans un contexte économique national marqué par la persistance de la récession de 2015 qui s’est manifesté par un recul du PIB de – 2,5% en moyenne entre 2015 et 2019. La situation de la dette a été marquée par une évolution croissante de son encours avec un taux de croissance annuel moyen de 25,5% sur la période 2015-2017. Et sur la période 2018-2021, la dette extérieure a constitué également une pesanteur, passant de 76,3% du PIB en 2018 à 111,10% du PIB en 2020 pour se situer à 116,05% du PIB en 2021. Cet endettement a réduit les marges de manœuvres du Gouvernement et ses engagements auprès de ses partenaires dans le cofinancement des programmes de partenariat en vue d’atteindre les ODD à l’horizon 2030.

De la signature de l’accord de facilité élargie de crédit avec le FMI (FEC) en juillet 2019 dont les conditionnalités imposaient au Gouvernement de réorienter ses efforts beaucoup plus vers des réformes économiques et financières que vers le financement des projets d’investissement. La suspension de cet accord a, dans une certaine mesure, été considérée comme un autre facteur caractéristique des conditions d’adversité qui ont entouré la mise en œuvre du programme de développement du pays.

DocuSign Enveloppe ID: 8CEFA7D0-4791-4358-9D09-5A878703DF3E
2
De la pandémie de la COVID-19 qui est survenue au Congo le 14 mars 2020, un an et deux mois après le lancement du PND 2018-2022. Cette pandémie a entraîné le recul du taux de croissance, qui a affiché un taux de -6,3% en 2020 et de 0,2% en 2021 et en rapport notamment avec les contre-performances du secteur hors pétrole. Pour faire face à l’urgence sanitaire liée à la COVID-19, le Gouvernement a dû affecter d’importantes ressources financières dans le cadre des mesures de riposte, sans bénéficier d’allocation exceptionnelle du FMI, cet effort interne a produit un effet d’éviction par rapport aux investissements prévus initialement pour la mise en oeuvre du PND 2018-2022.
Des impacts de la crise liée à la pandémie de covid-19 qui a aggravé la pauvreté et a creusé les inégalités en raison des mesures d’endiguement prises par les autorités publiques pour contrer la propagation du virus. Selon les estimations de la banque mondiale, le taux de pauvreté est passé de 48.5% en 2019 à 52.5% en 2020. Sur la période 2010-2019, en moyenne, le Congo a perdu autour de 27 % de son niveau de développement humain du fait de l’ampleur et de la persistance des inégalités sociales. Ces chiffres seraient encore plus critiques au regard des effets pervers de la crise liée à la COVID-19.
Ces considérations socioéconomiques auxquelles s’est ajoutée les changements politiques, notamment la réélection du Président de la République et la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale, ont donné lieu à une nouvelle stratégie ou Agenda de développement matérialisé à travers le nouveau « Plan National de Développement (PND) couvrant la période 2022-2026 », visant la transformation structurelle de l’économie nationale. Ce cadre programmatique des politiques et programmes publics, constituera également un cadre de concertation avec les partenaires du secteur privé, les acteurs bi et multilatéraux ainsi que la société civile pour la poursuite des objectifs de développement du Congo et l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Par ailleurs, au niveau du PNUD, outre le confinement de la population pendant près de 2 mois, des mesures prises par le Gouvernement, la recrudescence des cas de covid-19 au niveau du staff du Bureau pays, ont amené à la fermeture du bureau et à l’adoption du télétravail, ceci a eu également un impact significatif sur la mise en oeuvre et la performance du Programme Pays (CPD). De plus, le pays a été sous couvre-feu du 31 mars 2020 au 28 février 2022.
Face à ces innombrables contraintes, l’évaluation à mi-parcours du Cadre de coopération (CPD) 2020-2024 entre le PNUD et la République du Congo s’avère nécessaire pour mesurer le niveau des résultats atteints et des impacts par rapport aux objectifs spécifiques inclus dans ledit Programme. Pour ce faire, elle couvrira essentiellement quatre aspects : la pertinence, l’efficience et l’efficacité, le degré d’application des principes programmatiques d’égalité et d’équité, ainsi que la durabilité de ses acquis. En outre, elle doit permettre de tirer des leçons et de formuler des recommandations dans le but de pérenniser les acquis, d’appuyer la conception et de faciliter le développement des projets et programmes d’appui à la planification du Bureau de pays pour les 2 années avenir. Cette évaluation joue un rôle particulièrement important dans le dispositif de mise en oeuvre de l’assistance du PNUD au Congo en lien avec le nouveau PND 2022-2026.

Le(a) consultant(te) national(e) devra justifier d’une formation universitaire (BAC+4 au moins) dans le domaine du développement et des sciences sociales. Il/Elle devra avoir une expérience avérée de 7 ans au minimum dans le domaine du développement et de l’évaluation.
Rôles et responsabilités :
Les consultants seront responsables de l’examen des documents, de la collecte des données et des informations provenant de différentes sources, analysant les progrès, les problèmes et les défis, fournissant des contributions à la rédaction le rapport sous la direction du chef d’équipe. Plus précisément, les membres de l’équipe auront les rôles et responsabilités suivants :
Collecter et examiner des documents pertinents ;
Fournir des contributions au chef d’équipe dans la conception de la revue à mi-parcours, y compris les méthodologies et instruments de collecte de données ;
Élaborer des documents thématiques/résultats contribuant à l’élargissement à moyen terme passer en revue.
Mener des entretiens avec les répondants, partenaires et parties prenantes sélectionnés ;
Faciliter la discussion des parties prenantes et les groupes de discussion pour collecter, rassembler et synthétiser informations ;
Analyser les données et soutenir le chef d’équipe dans la préparation d’un projet de rapport selon division du travail au sein de l’équipe ;
Aider le chef d’équipe à finaliser le rapport et à le partager avec les parties prenantes.

Compétences requis :
Solide connaissance des méthodes de collecte et d’analyse de données qualitatives et quantitatives
Connaissance des contextes politiques, culturels et économiques nationaux
Excellentes compétences interpersonnelles, de travail d’équipe et de communication.
Expérience de la conduite d’entretiens avec les parties prenantes et de la collecte de données
Expérience et connaissance de la recherche sensible au genre ou du suivi, de l’évaluation et Analyse
Excellentes compétences en rédaction, présentation et édition de rapports en anglais
Expérience avec les Nations Unies serait un atout.

PROCESSUS DE SOUMISSION D’UNE OFFRE ET CRITERES DE SELECTION

  1. Composition du dossier de candidature :

Le soumissionnaire devra présenter une offre contenant de manière séparée (si courrier, dans deux enveloppes distinctes ; si courrier électronique, dans deux documents attachés différents). La partie technique et opérationnelle de sa proposition d’une part.

La partie financière de sa proposition d’autre part. En termes de contenu, chaque partie de la proposition comprendra les éléments suivants.

  • Proposition technique et opérationnelle :

La proposition technique doit comprendre :

  •  Une courte note (2 pages maximum) dans laquelle le soumissionnaire présente sa compréhension des termes de référence de la mission et éventuellement, les questions et réserves relatives aux termes de référence ;
  • Le curriculum vitae du consultant (ou les curriculums vitae de l’équipe de consultants associés à la mission en cas d’une consultation des bureaux d’études ou de groupes de consultants) ;
  •  La répartition des tâches au sein de l’équipe lorsqu’il s’agit d’un bureau d’études ou d’un groupe d’experts organisés ;
  • Le calendrier de travail et de livraison des produits ;
  • Une présentation du bureau d’études le cas échéant.
  1. Proposition financière :

Le soumissionnaire indiquera les coûts des services qu’il se propose de fournir dans un tableau des coûts approprié. Ces coûts couvriront les charges et honoraires du consultant, ainsi que tous les autres coûts directs et indirects supportés par le consultant.

Les coûts de transport, de reproduction des documents et de tous les équipements divers nécessaires pour la bonne exécution de la mission seront spécifiés par le consultant.

Le coût de la rémunération du consultant sera arrêté dans le contrat de services auquel seront annexés les présents termes de référence. Les versements seront effectués au rythme de production des livrables attendus et validés.

  1. Soumission des offres

Les consultants intéressés devront soumettre :

? Une offre méthodologique détaillée relative à la méthodologie d’évaluation et un plan de travail détaillé pour conduire la mission, ainsi que la présentation de leur profil et des qualifications (CV) ;

? Une offre financière incluant l’ensemble des coûts encourus dans le cadre de la mission.

  1. Méthode d’évaluation des offres – Classement des propositions Méthode d’évaluation :

L’évaluation des offres techniques se fera sur la base de la grille d’évaluation ci-après :

Les consultants seront évalués sur la base de la méthode de notation pondérée. L’attribution du contrat sera faite en fonction de l’évaluation des offres déterminée comme suit :

  •  Conformité aux TDR ;
  • Obtention du meilleur score sur un ensemble prédéterminé de critères techniques et financiers spécifiques : critères techniques – 70% ; critères financiers – 30%.

Seules les offres ayant obtenu un minimum de 70 points seront considérées pour l’évaluation financière. La proposition financière la moins-distante (Fm) recevra une note financière (Nf) de cent (100) points, la formule suivante étant utilisée pour le calcul des autres notes financières :

Nf = 100 x Fm/F (F étant le prix de la proposition financière converti dans la monnaie unique).

  1. Classement et sélection :

La sélection du consultant sera fondée sur la qualité et le coût (SFQC). Les propositions seront classées en fonction de leurs notes technique (Nt) et financière (Nf) combinées, avec application des pondérations ci-dessous : (T = poids donné à la proposition technique ; F = poids donné à la proposition financière ; T + F = 1), pour aboutir à une note globale (NG), soit : NG = (Nt x T %) + (Sf x F %)

Critères spécifiques de la soumission :

Poids des critères techniques : 70 % ;

* Poids des critères financiers : 30% pour l’offre la moins élevées.

Le contrat sera attribué au candidat dont l’offre a été évaluée et déterminée à la fois comme :

  1. recevable/compatible/acceptable (*), et
  2. ayant obtenu la note globale la plus élevée.

(*) l’offre est recevable/compatible/acceptable est celle pouvant être définie comme répondant pleinement aux termes de référence. CritèresPondérationNote (points)Offre technique70%Critère AQualifications académiques des experts20Critère BNombre moyen d’années d’expérience des experts20Critère CCompétences spécifiques dans le domaine considéré20Critère DMéthodologie et plan de travail40Offre financière30%Score totalScore technique *0.7 + score financier *0.3

Dates de l’évaluation et du rapport ;

– Pays de l’intervention évaluée ;

– Noms des évaluateurs et organisations auxquelles ils sont affiliés ;

– Nom de l’organisation ayant demandé l’évaluation.

  1. Informations relatives à l’évaluation et au projet : à inclure sur la deuxième page et sur une seule page.
  2. Table des matières, y compris pour les encadrés, les figures, les tableaux et les annexes, avec les numéros de page.
  3. Liste des sigles et abréviations.
  4. Résumé analytique (quatre pages maximum) : Une section indépendante de deux ou trois pages :

– Décrivant brièvement le sujet de l’évaluation du projet.

– Expliquant l’objet et les objectifs de l’évaluation, y compris son public et ses utilisations attendues.

– Décrivant les principaux aspects de l’approche et des méthodes d’évaluation.

– Résumant les principales constatations, conclusions et recommandations.

– Indiquant les normes de qualité et la note de qualité des évaluateurs.

  1. Introduction
  • Expliquer pourquoi l’évaluation a été effectuée (l’objet), pourquoi l’intervention est évaluée à ce moment précis, et les raisons justifiant le choix des questions.
  • Identifier le principal public cible ou les utilisateurs de l’évaluation, ce qu’ils souhaitaient en apprendre et pourquoi, et la manière dont il est attendu qu’ils utilisent les résultats de l’évaluation.
  • Identifier l’intervention objet de l’évaluation du projet.
  • Familiariser le lecteur avec la structure et le contenu du rapport et la manière dont les informations qu’il contient répondent aux objectifs de l’évaluation et satisfont aux besoins en information des utilisateurs attendus de l’évaluation.
  1. Description de l’intervention : permet aux utilisateurs du rapport de comprendre la logique, d’apprécier les mérites de la méthodologie d’évaluation et de comprendre l’applicabilité des résultats de l’évaluation. La description doit être suffisamment précise pour rendre le rapport intelligible pour ses utilisateurs. La description doit :
  • Décrire ce qui est évalué, qui entend en tirer parti, et la problématique ou la question à traiter.
  • Expliquer le cadre des résultats attendus, les stratégies de mise en œuvre et les principales hypothèses sous-tendant la stratégie.
  • Établir les liens avec les priorités nationales et du CPD.
  • Identifier la phase de mise en œuvre de l’intervention et les modifications majeures éventuelles (par ex. plans, stratégies, cadres logiques) au fil du temps, et expliquer les implications de ces changements pour l’évaluation.
  • Identifier et décrire les principaux partenaires impliqués dans la mise en œuvre et leurs rôles respectifs.
  • Identifier les questions transversales pertinentes traitées par l’évaluation, telles que l’égalité des sexes, les droits fondamentaux, les groupes marginalisés ou l’engagement à ne laisser personne de côté (LNOB).
  • Décrire la portée de l’intervention, notamment le nombre de volets (ou phases d’un projet) et la taille de la population cible du projet.
  • Indiquer le montant total des ressources, y compris les ressources humaines, et les budgets.
  • Décrire le contexte entourant les facteurs sociaux, politiques, économiques et institutionnels, ainsi que le paysage géographique dans lequel opère l’intervention et expliquer les effets (défis et opportunités) que présentent ces facteurs pour la mise en oeuvre et les résultats.
  • Signaler les faiblesses dans la conception (par ex. dans la logique d’intervention) ou d’autres contraintes dans la mise en oeuvre (par ex. ressources limitées).
  • Champ et objectifs de l’évaluation :

Le rapport doit présenter un argumentaire clair du champ, des objectifs principaux et des grandes questions de l’évaluation.

  • Champ de l’évaluation : le rapport doit définir les paramètres de l’évaluation, par exemple la période examinée, les segments de la population cible considérés, la zone géographique couverte et les volets, produits ou résultats qui ont été (ou non) évalués.
  • Objectifs de l’évaluation : le rapport doit expressément identifier les types de décisions que les utilisateurs de l’évaluation seront amenés à prendre, les questions qu’ils devront se poser pour prendre ces décisions, et les résultats que devra obtenir l’évaluation pour contribuer à ces décisions.
  • Critères d’évaluation : le rapport doit définir les critères d’évaluation ou les normes de performance utilisées. Le rapport doit justifier le choix des critères spécifiques utilisés pour l’évaluation.
  • Questions d’évaluation : elles définissent les informations que l’évaluation va générer. Le rapport doit lister les principales questions d’évaluation qui seront traitées et expliquer dans quelle mesure les réponses à ces questions correspondent aux informations dont ont besoin les utilisateurs.
  1. Approche et méthodes d’évaluation :

Le rapport d’évaluation doit décrire en détail les approches méthodologiques, les méthodes et les analyses choisies, les raisons de ces choix, et dans quelle mesure, tenant compte des contraintes de temps et d’argent, les approches et méthodes employées ont généré des données permettant de répondre aux questions d’évaluation et de remplir les objectifs de l’évaluation. Le rapport doit préciser de quelle manière l’égalité des sexes, la vulnérabilité et l’inclusion sociale ont été prises en compte dans la méthodologie, notamment de quelle manière les méthodes de collecte et d’analyse. Tous les aspects de la méthodologie décrite doivent être intégralement traités dans le rapport. La description doit permettre d’apprécier les mérites des méthodes employées par l’évaluation et la crédibilité des constatations, des conclusions et des recommandations. La description de la méthodologie doit aborder chacun des éléments suivants :

  • Approche de l’évaluation
  • Sources de données : les sources d’information (documents et parties prenantes consultés) ainsi que les raisons justifiant ces choix et la manière dont les informations obtenues ont permis de répondre aux questions d’évaluation.
  • Échantillon et cadre d’échantillonnage : si un échantillon a été utilisé : décrire sa taille et ses caractéristiques, les critères de sélection, le processus de sélection de l’échantillon (par ex. au hasard, dirigé), le cas échéant, la manière dont ont été assignés les groupes de contrôle et de traitement, et dans quelle mesure l’échantillon est représentatif de l’ensemble de la population cible, en signalant notamment les limites de l’échantillon en termes de généralisation des résultats.
  • Instruments et procédures de collecte des données : les méthodes ou procédures utilisées pour recueillir les données, ainsi que les instruments de collecte, leur adéquation par rapport à la source de données, et les preuves de leur fiabilité et de leur validité, et la manière dont ils tiennent compte de la problématique hommes-femmes.
  • Normes de performance : la norme ou la mesure de référence qui sera utilisée pour évaluer la performance au regard des questions de l’évaluation (par ex. indicateurs nationaux ou régionaux, échelle de notation).
  • Participation des parties prenantes à l’évaluation et dans quelle mesure le degré de participation des hommes et des femmes a contribué à la crédibilité de l’évaluation et de ses résultats.
  • Informations relatives aux évaluateurs : Le profil et les compétences du/de la consultant (e),
  • Principales limites de la méthodologie à identifier et à mentionner ouvertement au regard de leurs implications pour l’évaluation, ainsi que les mesures prises pour atténuer ces contraintes.
  1. Analyse des données :
  • Le rapport doit décrire les procédures utilisées pour analyser les données recueillies afin de répondre aux questions d’évaluation. Il doit détailler les différentes étapes et phases de l’analyse qui a été effectuée, notamment les étapes visant à confirmer la fiabilité des données et les résultats pour différents groupes de parties prenantes (hommes et femmes, différents groupes sociaux, etc.). Le rapport doit également justifier l’adéquation des analyses au regard des questions d’évaluation. Les éventuelles faiblesses de l’analyse des données ou les lacunes ou limites relatives aux données doivent être évoquées, y compris leur influence possible sur l’interprétation des données ou les conclusions tirées.
  1. Les constatations :
  • Elles doivent être présentées sous forme d’énoncés de faits fondés sur l’analyse des données.
  • Elles doivent être structurées autour des questions d’évaluation de manière à ce que les utilisateurs du rapport puissent rapidement faire le lien entre les questions posées et les constats réalisés.
  • Les différences entre les résultats anticipés et les résultats réels doivent être expliquées, ainsi que les facteurs affectant la réalisation des résultats attendus.
  • Les hypothèses ou les risques relatifs à la conception du projet et qui ont ensuite affecté la mise en oeuvre doivent être mentionnés.
  • Les constatations doivent tenir compte d’une analyse de la problématique hommes-femmes et des questions transversales.
  1. Conclusion

Elle doit être exhaustive et équilibrée, en mettant en avant les forces, les faiblesses et les résultats de l’intervention. Elle doit être largement étayée par les preuves et s’inscrire dans la logique des constatations de l’évaluation. Elles doivent répondre aux principales questions de l’évaluation et donner des pistes de réflexion pour l’identification ou la résolution des problèmes ou des questions importantes pertinents pour la prise de décisions des utilisateurs attendus, y compris les questions relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes.

  1. Recommandations :

Le rapport doit présenter des recommandations pratiques, applicables, à l’attention des utilisateurs cibles du rapport concernant les mesures à adopter ou les décisions à prendre. Leur nombre doit être raisonnable. Les recommandations doivent être directement étayées par des preuves et liées aux constatations et aux conclusions relatives aux questions clés traitées par l’évaluation. Les recommandations doivent également donner des conseils précis quant à d’éventuels projets ou programmes futurs ou similaires. Elles doivent par ailleurs tenir compte des questions relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des actions prioritaires pour améliorer ces aspects.

  1. Enseignements tirés :

Le rapport doit faire mention des enseignements tirés de l’évaluation, à savoir les nouvelles connaissances acquises dans ce contexte précis (intervention, résultats, voire méthodes d’évaluation) et qui sont applicables à des situations similaires. Les enseignements doivent être concis et se fonder sur des preuves spécifiques présentées dans le rapport.

  1. Annexes au rapport : Les annexes proposées doivent comprendre les éléments suivants afin de donner à l’utilisateur du rapport plus de détails concernant le contexte et la méthodologie, de manière à renforcer la crédibilité du rapport :
  • TDR de l’évaluation
  • Matrice de conception d’évaluation
  • Autres documents relatifs à la méthodologie, tels que la matrice d’évaluation et les instruments de collecte des données (questionnaires, guides d’entretien, protocoles d’observation etc.), le cas échéant ;
  • Liste des documents consultés ;
  • Cadre de résultats du projet ;
  • Tableaux résumant les constatations, par exemple des tableaux montrant les progrès dans la réalisation des produits, des cibles, et des objectifs par rapport aux indicateurs définis.
  • Code de conduite signé par les évaluateurs.

Formulaire d’acceptation du code de conduite du consultant en évaluation

Les consultants :

1. Doivent présenter des informations complètes et équitables dans son (leur) évaluation des forces et des faiblesses afin que les décisions ou les mesures prises soient bien fondées.

2. Doivent divulguer l’ensemble des conclusions d’évaluation, ainsi que les informations sur les limites et les mettre à disposition de tous ceux concernés par l’évaluation et qui sont légalement habilités à recevoir les résultats.

3. Doivent protéger l’anonymat et la confidentialité à laquelle ont droit les personnes qui leur communiquent des informations, Accorder un délai suffisant, réduire au maximum les pertes de temps et respecter le droit des personnes à la vie privée, Respecter le droit des personnes à fournir des renseignements en toute confidentialité et s’assurer que les informations dites sensibles ne permettent pas de remonter jusqu’à leur source. Les évaluateurs n’ont pas à évaluer les individus et doivent maintenir un équilibre entre l’évaluation des fonctions de gestion et ce principe général.

4. Découvrent parfois des éléments de preuve faisant état d’actes répréhensibles pendant qu’ils mènent des évaluations. Ces cas doivent être signalés de manière confidentielle aux autorités compétentes chargées d’enquêter sur la question. Ils doivent consulter d’autres entités compétentes en matière de supervision lorsqu’il y a le moindre doute à savoir s’il y a lieu de signaler des questions, et comment le faire.

5. Doivent être attentifs aux croyances, aux us et coutumes et faire preuve d’intégrité et d’honnêteté dans leurs relations avec toutes les parties prenantes. Conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme, les évaluateurs doivent être attentifs aux problèmes de discrimination ainsi que de disparité entre les sexes, et s’en préoccuper. Les évaluateurs doivent éviter tout ce qui pourrait offenser la dignité ou le respect de soi-même des personnes avec lesquelles ils entrent en contact durant une évaluation. Sachant qu’une évaluation peut avoir des répercussions négatives sur les intérêts de certaines parties prenantes, les évaluateurs doivent réaliser l’évaluation et en faire connaître l’objet et les résultats d’une façon qui respecte absolument la dignité et le sentiment de respect de soi-même des parties prenantes.

6. Sont responsables de leur performance et de ce qui en découle. Les évaluateurs doivent savoir présenter par écrit ou oralement, de manière claire, précise et honnête, l’évaluation, les limites de celle-ci, les constatations et les recommandations.

7. Doivent respecter des procédures comptables reconnues et faire preuve de prudence dans l’utilisation des ressources de l’évaluation. Formulaire d’acceptation du consultant en évaluation

Engagement à respecter le Code de conduite des évaluateurs du système des Nations Unies

Nom du consultant :

Nom de l’organisation de consultation (le cas échéant) : _______________________

Je confirme avoir reçu et compris le Code de conduite des évaluateurs des Nations Unies et je m’engage à le respecter.

Signé Lieu date

Qualifications

Il/Elle devra avoir une connaissance et expérience en matière de suivi évaluation des programmes de coopération au développement et en approche participative. De plus, il/elle devra posséder des capacités prouvées d’analyse et de rédaction. Sa formation académique et profils devront inclure spécifiquement au moins une des disciplines suivantes :
Sciences Economiques/Sociales ; Etudes du développement ; Développement, Gestion, suivi et évaluation des programmes et projet de développement.
Expérience dans l’évaluation des programmes financés par des donateurs et dans l’intégration de questions transversales dans les programmes.
Au moins une maîtrise en droit, sciences politiques, administration publique/commerciale, gouvernance, Sciences politiques ou toute autre matière pertinente avec une expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans secteur du développement, y compris sur l’égalité des sexes et l’inclusion sociale.
Expérience de travail avec des programmes de développement axés sur la gouvernance, les droits humains, objectifs de développement durable, pauvreté, égalité des sexes et questions transversales connexes problèmes de développement.

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