Le PNUD s’est engagé à atteindre la diversité de la main-d’œuvre en termes de sexe, de nationalité et de culture. Les personnes issues de groupes minoritaires, de groupes autochtones et de personnes handicapées sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus stricte confidentialité.
Le PNUD ne tolère pas l’exploitation et les abus sexuels, tout type de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, et la discrimination. Tous les candidats sélectionnés seront donc soumis à une vérification rigoureuse des références et des antécédents.
Poste 1 : RECRUTEMENT D’UN EXPERT EN FINANCE ENVIRONNEMENTALE (BER/FNA EXPERT)
Location : | NIAMEY, NIGER |
Application Deadline : | 04-Aug-22 (Midnight New York, USA) |
Time left : | 16d 12h 36m |
Contexte National
Pays situé au cœur de la région du Sahel, le Niger dispose d’un potentiel important de terres et de ressources naturelles. Le pays a fourni 5% de la production minière mondiale en 2020 à partir des minerais d’uranium. Sur 90% de son territoire le Niger est doté de bassins pétroliers exploités de manière marginale. C’est donc que la survie des populations tient à l’exploitation des ressources naturelles telles que les terres et la biodiversité. Cette exploitation se fait dans un contexte marqué par la vulnérabilité du pays face aux changements climatiques et par de fortes pressions sur les ressources naturelles qui menacent l’écosystème et les conditions de vie des populations. Cependant, malgré les efforts de conservation jusque-là consentis par le gouvernement et les différents autres acteurs, les menaces sur la biodiversité demeurent une préoccupation majeure notamment à cause de la faiblesse des investissements dans le secteur. En effet, les fonctions écologiques et les services des écosystèmes qui garantissent le bien-être et le développement socio-économique de la population nigérienne sont menacées par la déforestation accélérée, la dégradation des habitats naturels, les érosions des terres, et la disparition des espèces fauniques et floristiques endémiques. Ainsi, le WWF indique que le statut des principaux écotypes va de « vulnérable » à « critique et en danger ». Afin de préserver cette richesse et lui faire jouer son rôle dans le bien-être durable des populations, le Niger a, dans le cadre du Plan National de l’environnement pour un développement durable, élaboré une stratégie nationale et un plan d’action national sur la diversité biologique (SNPA/DB) dont les objectifs sont encore, à ce jour, loin d’être atteints. Dans ce contexte, il est nécessaire d’établir un Plan de Financement pour la biodiversité réaliste et concret afin que le pays ait les moyens de mettre en œuvre ses stratégies nationales pour la biodiversité Contexte Organisationel L’Initiative mondiale pour la finance de la biodiversité (BIOFIN) a été mise en place et représente un partenariat mondial gérée par le PNUD, avec notamment le support de la Commission Européenne et des gouvernements de l’Allemagne, de la Suisse, de la Norvège, du Royaume-Uni, de la Belgique et de la Flandre. La phase 1 de cette initiative (2012-2018) a permis de développer et de tester dans plus d’une trentaine de pays une méthodologie proposant une approche innovante de l’élaboration de stratégie nationale de financement de la biodiversité et des écosystèmes. Une phase 2 (2018-2022) a été lancée et a été récemment prolongée (2022-2025) et étendue à 5 nouveaux pays (Gabon, Ouzbékistan, Chine, Egypte et Argentine). En 2021, grâce a l’appui du Gouvernement de Belgique et suite à la demande explicite du gouvernement du Niger, le Niger devient le 41eme pays de BIOFIN. Cette initiative BIOFIN, guidée par un comité directeur mondial, a été développée pour quantifier les dépenses nationales en matière de biodiversité, le déficit de financement pour atteindre les objectifs nationaux de biodiversité et élaborer un plan de financement qui identifie et mobilise les ressources et les politiques nécessaires pour mettre en œuvre les solutions de financement les plus appropriées. En collaboration avec l’équipe mondiale BIOFIN, 40 pays sont maintenant impliqués dans ce processus. Ces pays sont : l’Argentine, Belize, Biélorussie, Brésil, Bhoutan, Botswana, Cambodge, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Cuba, Egypte, Équateur, Fidji, Gabon, Géorgie, Guatemala, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizistan, Madagascar, Malaisie, Malawi, Mexique, Mongolie, Mozambique, Népal, Ouzbékistan, Pérou, Philippines, Seychelles, Afrique du Sud, Sri Lanka, Rwanda, Tanzanie, Thaïlande, Uganda, Vietnam et Zambie. BIOFIN a été développée à la suite de la dixième Conférence des Parties (COP-10) de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), qui concluait qu’il était nécessaire de mieux connaître les besoins de financement et d’avoir une méthodologie complète permettant d’élaborer des stratégies de mobilisation des ressources. BIOFIN contribue de façon importante à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 de la CDB et répond directement à l’Objectif D’Aichi 20 sur la mobilisation des ressources afin de faciliter la mise en œuvre des stratégies et plans d’action nationaux pour la diversité biologique. La méthodologie BIOFIN offre une approche innovante, progressive et adaptable qui permet aux pays de :
L’Analyse des Politiques et des Institutions (API) identifie la vision, les stratégies et les évolutions nationales en matière de diversité biologique. Les secteurs qui contribuent à la perte et aux gains de la biodiversité sont identifiés. Le paysage financier existant est analysé en détail, notamment le processus de budgétisation nationale, les lois et politiques de financement de la biodiversité et les mécanismes de financement de la biodiversité existants, y compris l’évaluation des sources de revenus de la biodiversité et des subventions néfastes à la biodiversité. Enfin, une analyse institutionnelle permet de recenser les acteurs du financement de la biodiversité et les décideurs politiques ou non.
Une Analyse des Dépenses pour la Biodiversité (ADB), s’intéresse à tous les types de dépenses contribuant à la gestion durable de la biodiversité, y compris les dépenses du secteur privé en plus des dépenses publiques, ainsi que les dépenses des organisations internationales et de la société civile nationale. Elle génère des données sur les dépenses cumulées à l’échelle nationale qui sont utiles pour la planification de la politique et de la gestion de la biodiversité et qui peuvent être utilisées pour les rapports établis par la CBD.
Les objectifs de l’Estimation des Besoins Financiers (EBF) ne sont pas simplement de générer le meilleur budget possible pour les SPANB et les stratégies connexes, mais d’élaborer le budget à l’aide d’un processus, qui augmente sa probabilité de bénéficier d’un financement complet. Pour ce faire, il faut une approche méthodologique solide dans le cadre du processus d’élaboration du budget et en travaillant selon un calendrier adéquat, sous le bon format et avec les bons partenaires.
Le Plan de Financement de la Biodiversité (PFB) vise à présenter une approche nationale cohérente et globale au financement de la biodiversité qui englobe toute une gamme de solutions de financement, au-delà de la mobilisation de nouvelles ressources ou de ressources supplémentaires et de l’engagement du secteur public, du secteur privé et de la société civile. Le but est de produire un Plan de Financement de la Biodiversité validé au niveau national, et qui propose des étapes visant à mettre en œuvre une gamme de solutions de financement afin d’étendre et d’améliorer le financement de la biodiversité dans le pays et d’atteindre les cibles nationales de la biodiversité.
Le PNUD coordonne la mise en œuvre du programme grâce à une équipe mondiale qui appuie la mise en œuvre au niveau national. L’équipe BIOFIN travaille avec des équipes interdisciplinaires nationales pour adapter et mettre en œuvre la méthodologie au niveau national. Au niveau régional et mondial, BIOFIN fournit une expertise technique et permet aux pays participants d’échanger leurs expériences à travers divers mécanismes de coopération Sud-Sud tels que des ateliers régionaux et mondiaux, le site web BIOFIN (www.biodiversityfinance.net), des webinaires sur les solutions de financement et autres plates-formes (BES.Net).
Pour la coordination de BIOFIN au Niger, le PNUD souhaite recruter un/une « Expert en Finance Environnementale » du Programme « Initiative pour la finance de la biodiversité – BIOFIN » suivant les détails prévus dans les présents termes de référence. L’expert en Finance environnementale sera sous la supervision directe du Coordinateur Nationale du Programme BIOFIN.
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Duties and Responsibilities |
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L’expert en finance environnementale sera chargé de réaliser l’Analyse des Dépenses en matière de Biodiversité (ADB) et l’Evaluation des Besoins de Financement en matière de biodiversité (EBF) en suivant les indications fournies par la version actuelle du manuel BIOFIN, en étroite collaboration avec le Conseiller Technique Principal (CTP) et avec les données détaillées et le soutien analytique fournis par le spécialiste en finance. L’expert en finance environnementale contribuera également à tous les autres résultats nationaux de BIOFIN, y compris l’Analyse des Politiques et des Institutions (API), l’évaluation des besoins financiers (EBF) en matière de biodiversité et l’élaboration d’études de faisabilité détaillées pour les solutions de financement prioritaires du Plan de Financement de la Biodiversité (PFB). Le consultant contribuera également au résumé destiné aux décideurs politiques et participera au retour d’information sur le cadre méthodologique de BIOFIN.
L’ADB explore la budgétisation au niveau national et sous-national et les dépenses liées à la biodiversité de différentes organisations, agences, ministères, ONG et acteurs du secteur privé. L’expert en finance environnementale produira des ébauches et des analyses qui seront révisées et finalement validées par le Conseiller Technique Principal (CTP), le coordinateur du programme et l’équipe mondiale de BIOFIN. Les tâches spécifiques comprennent :
Examen des politiques et des institutions
Analyse des dépenses en matière de biodiversité
Évaluation des besoins financiers en matière de biodiversité (EBF)
Plan de financement de la biodiversité (PFB)
Sensibilisation et communication du programme
Gestion des connaissances et rapports
L’expert(e) des finances environnementales rend compte au coordonnateur National BIOFIN.
Principaux résultats- livrables attendus :
Le contrat sera basé sur les performances. Les paiements seront effectués en fonction des livrables du programme, suivants :
Plan de Financement de la Biodiversité (PFB) : Contribution au Rapport de synthèse du programme et Résumé pour les décideurs politiques 10% du total des paiements
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Competencies |
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Required Skills and Experience |
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Education:
Expériences :
Langues
Les Consultants intéressés doivent soumettre les documents et renseignements suivants pour prouver leurs qualifications : Offre technique comprend :
Offre financière : L’offre financière doit indiquer le montant total du forfait, ainsi que les modalités de paiement précises et mesurables (quantitativement et qualitativement) relatives aux résultats concrets (à savoir, si les paiements doivent être échelonnés ou versés en totalité à la fin du contrat). Les paiements sont fonction du résultat, c’est-à-dire, à la livraison des services spécifiés dans les termes de référence. En vue d’assister le service demandeur dans la comparaison des offres financières, le montant forfaitaire de chacune de ces dernières sera détaillé (y compris, les voyages, les indemnités journalières et le nombre de jours de travail prévus). Evaluation: Les consultants individuels seront évalués comme suit: Analyse cumulative En utilisant cette méthode d’évaluation pondérée, un contrat sera attribué au consultant individuel dont l’offre a été évaluée et déterminée comme étant, à la foi:
Seuls les candidats qui obtiennent un minimum de 70 sur 100 points seront pris en compte pour l’évaluation financière. Critères d’évaluation: les candidats seront évalués sur la base des critères suivants: A: Offre Technique(100 points) pondérée sur 70 points:
B: Offre financière sur 30 points. Critères de sélection de la meilleure proposition :
Les candidatures féminines sont encouragées. |
Poste 2 : RECRUTEMENT D’UN(E) CONSULTANT(E) NATIONAL(E) – CONSEILLER TECHNIQUE PRINCIPAL (CTP) / EXPERT FINANCIER PRINCIPAL DU PROGRAMME BIOFIN
Emplacement : | NIAMEY, NIGER |
Date limite d’inscription : | 04 août 22 (Minuit New York, États-Unis) |
Temps restant : | 16j 12h 33m |
Contexte National
Pays situé au cœur de la région du Sahel, le Niger dispose d’un potentiel important de terres et de ressources naturelles. Le pays a fourni 5 % de la production minière mondiale en 2020 à partir des minerais d’uranium. Sur 90 % de son territoire le Niger est doté de bassins pétroliers exploités de manière marginale. C’est donc que la survie des populations tient à l’exploitation des ressources naturelles telles que les terres et la biodiversité. Cette exploitation se fait dans un contexte marqué par la vulnérabilité du pays face aux changements climatiques et par de fortes pressions sur les ressources naturelles qui menacent l’écosystème et les conditions de vie des populations. Cependant, malgré les efforts de conservation jusque-là consentis par le gouvernement et les différents autres acteurs, les menaces sur la biodiversité subsistent une préoccupation majeure notamment à cause de la faiblesse des investissements dans le secteur. En effet, les fonctions écologiques et les services des écosystèmes qui tiennent le bien-être et le développement socio-économique de la population nigérienne sont menacées par la déforestation accélérée, la dégradation des habitats naturels, les érosions des terres, et la disparition des espèces fauniques et floristiques endémiques. Ainsi, le WWF indique que le statut des principaux écotypes va de « vulnérable » à « critique et en danger ». Afin de préserver cette richesse et lui faire jouer son rôle dans le bien-être durable des populations, le Niger a, dans le cadre du Plan National de l’environnement pour un développement durable, élaborer une stratégie nationale et un plan d’action national sur la diversité biologique (SNPA/DB) dont les objectifs sont encore, à ce jour, loin d’être atteints. Dans ce contexte, il est nécessaire d’établir un Plan de Financement pour la biodiversité réaliste et concret afin que le pays ait les moyens de mettre en œuvre ses stratégies nationales pour la biodiversité Contexte Organisationel L’Initiative mondiale pour la finance de la biodiversité (BIOFIN) a été mise en place et représente un partenariat mondial géré par le PNUD, avec notamment le soutien de la Commission européenne et des gouvernements de l’Allemagne, de la Suisse, de la Norvège, du Royaume-Uni, de la Belgique et de la Flandre. La phase 1 de cette initiative (2012-2018) a permis de développer et de tester dans plus d’une trentaine de pays une méthodologie proposant une approche innovante de l’élaboration de stratégie nationale de financement de la biodiversité et des écosystèmes. Une phase 2 (2018-2022) a été réalisée et a été récemment prolongée (2022-2025) et étendue à 5 nouveaux pays (Gabon, Ouzbékistan, Chine, Egypte et Argentine). En 2021, grâce à l’appui du Gouvernement de Belgique et suite à la demande explicite du gouvernement du Niger, le Niger devient le 41ème pays de BIOFIN. Cette initiative BIOFIN, guidée par un comité directeur mondial, a été développée pour quantifier les dépenses nationales en matière de biodiversité, le déficit de financement pour atteindre les objectifs nationaux de biodiversité et élaborer un plan de financement qui identifie et mobilise les ressources et les politiques nécessaires pour mettre en œuvre les solutions de financement les plus adaptées. En collaboration avec l’équipe mondiale BIOFIN, 40 pays sont maintenant impliqués dans ce processus. Ces pays sont : l’Argentine, Belize, Biélorussie, Brésil, Bhoutan, Botswana, Cambodge, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Cuba, Egypte, Équateur, Fidji, Gabon, Géorgie, Guatemala, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizistan , Madagascar, Malaisie, Malawi, Mexique, Mongolie, Mozambique, Népal, Ouzbékistan, Pérou, Philippines, Seychelles, Afrique du Sud, Sri Lanka, Rwanda, Tanzanie, Thaïlande, Ouganda, Vietnam et Zambie. BIOFIN a été développé à la suite de la dixième Conférence des Parties (COP-10) de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), qui concluait qu’il était nécessaire de mieux connaître les besoins de financement complet et d’avoir une méthodologie permettant d’élaborer des stratégies de mobilisation des ressources. BIOFIN contribue de façon importante à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 de la CDB et répond directement à l’Objectif D’Aichi 20 sur la mobilisation des ressources afin de faciliter la mise en œuvre des stratégies et plans d ‘action nationale pour la diversité biologique. La méthodologie BIOFIN offre une approche innovante, progressive et adaptable qui permet aux pays de :
L’Analyse des Politiques et des Institutions (API) identifie la vision, les stratégies et les évolutions nationales en matière de diversité biologique. Les secteurs qui contribuent à la perte et aux gains de la biodiversité sont identifiés. Le paysage financier existant est analysé en détail, notamment le processus de budgétisation nationale, les lois et politiques de financement de la biodiversité et les mécanismes de financement de la biodiversité existants, y compris l’évaluation des sources de revenus de la biodiversité et des subventions producteurs de la biodiversité. Enfin, une analyse institutionnelle permet de recenser les acteurs du financement de la biodiversité et les décideurs politiques ou non.
Une Analyse des Dépenses pour la Biodiversité (ADB), s’intéresse à tous les types de dépenses contribuant à la gestion durable de la biodiversité, y compris les dépenses du secteur privé en plus des dépenses publiques, ainsi que les dépenses des organisations internationales et de la société civile nationale. Elle a généré des données sur les dépenses cumulées à l’échelle nationale qui sont utiles pour la planification de la politique et de la gestion de la biodiversité et qui peuvent être utilisées pour les rapports établis par la CBD.
Les objectifs de l’Estimation des Besoins Financiers (EBF) ne sont pas simplement de générer le meilleur budget possible pour les SPANB et les stratégies connexes, mais d’élaborer le budget à l’aide d’un processus, qui augmente sa probabilité de bénéficier d’un financement complet. Pour ce faire, il faut une approche méthodologique solide dans le cadre du processus d’élaboration du budget et en travaillant selon un calendrier adéquat, sous le bon format et avec les bons partenaires.
Le Plan de Financement de la Biodiversité (PFB) vise à présenter une approche nationale cohérente et globale au financement de la biodiversité qui englobe toute une gamme de solutions de financement, au-delà de la mobilisation de nouvelles ressources ou de ressources supplémentaires et de l « engagement du secteur public, du secteur privé et de la société civile ». Le but est de produire un Plan de Financement de la Biodiversité validé au niveau national, et qui propose des étapes visant à mettre en œuvre une gamme de solutions de financement afin d’étendre et d’améliorer le financement de la biodiversité dans le pays et d’atteindre les cibles nationales de la biodiversité. Le PNUD coordonne la mise en œuvre du programme grâce à une équipe mondiale qui appuie la mise en œuvre au niveau national. L’équipe BIOFIN travaille avec des équipes interdisciplinaires nationales pour adapter et mettre en œuvre la méthodologie au niveau national. Au niveau régional et mondial, BIOFIN fournit une expertise technique et permet aux pays participants d’échanger leurs expériences à travers divers mécanismes de coopération Sud-Sud tels que des ateliers régionaux et mondiaux, le site web BIOFIN (www.biodiversityfinance.net), des webinaires sur les solutions de financement et autres plates-formes (BES.Net). Pour la coordination de BIOFIN au Niger, le PNUD souhaite recruter un/une « Expert en Finance Environnementale » du Programme « Initiative pour la finance de la biodiversité – BIOFIN » suivant les détails prévus dans les présents termes de référence. Le CTP sera sous la supervision directe du Coordinateur National du Programme BIOFIN.
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Devoirs et responsabilités |
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La principale responsabilité du conseiller technique principal (CTP) est de fournir une orientation technique globale et un leadership au niveau national et de produire le plan de financement de la biodiversité. Le CTP travaillera en étroite collaboration avec le coordinateur national du programme, l’ensemble de l’équipe nationale de BIOFIN, le bureau pays du PNUD et l’équipe mondiale de BIOFIN pour assurer la livraison de haute qualité de tous les rapports et résultats de BIOFIN au niveau national. Ces rapports comprennent l’analyse des politiques de financement de la biodiversité et du cadre institutionnel (API), l’analyse des dépenses de biodiversité (ADB), l’évaluation des besoins financiers (EBF) et le plan de financement de la biodiversité ( PBF).
En outre, le CTP sera directement responsable de la rédaction des sections spécifiques des rapports API, ADB et EBF et de la direction du développement, de la rédaction et de la finalisation du plan de financement de la biodiversité. Tous les rapports seront fournis à l’institut gouvernemental national désigné, au bureau pays PNUD ainsi qu’à l’équipe BIOFIN Mondiale, et validés par ces derniers ainsi que par le Comité de pilotage national.
Le CTP sera le leader et le porte-parole de BIOFIN au niveau national. Il/elle devra avoir une expérience de haut niveau et fournir une expertise technique substantielle pour assurer l’intégration et la cohérence des travaux/études dans la méthodologie BIOFIN, ainsi que l’assurance qualité des produits et processus nationaux pendant toute la durée du programme . Il/elle sera responsable de certaines sections de l’analyse politique et institutionnelle (API), dirigera la préparation du plan de financement de la biodiversité (PFB), et supervisera l’identification des solutions de financement demandées. Il/elle sera également chargé(e) de mener des activités de sensibilisation auprès des parties concernées nationales (gouvernement, délégation de bailleurs, universités, etc.) et internationales, et de préparer des rapports de synthèse,
Les tâches et responsabilités spécifiques comprendront :
Gestion et direction du programme :
Elaboration de politiques :
Sensibilisation et communication du programme :
• Préparer des rapports et des analyses détaillés des résultats et des impacts nationaux du programme BIOFIN, y compris en préparation des COP et à la fin du programme.
Tâches et responsabilités techniques :
Entreprendre une stratégie/démarche de sortie avec le bureau de pays du PNUD et le conseiller technique de BIOFIN mondial pour documenter les principales leçons apprises pendant la mission.
Principaux résultats- livrables attendus :
Le contrat et les paiements seront basés sur la performance, régulièrement attribués par le bureau pays du PNUD et l’unité technique de l’équipe BIOFIN.
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Compétences |
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Compétences et expérience requises |
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Éducation:
Expériences :
langues
Les Consultants appelés doivent soumettre les documents et renseignements suivants pour prouver leurs qualifications : L’offre technique comprend :
Offre financière : L’offre financière doit indiquer le montant total du forfait, ainsi que les modalités de paiement spécifiques et mesurables (quantitativement et qualitativement) relatives aux résultats concrets (à savoir, si les paiements doivent être échelonnés ou versés en totalité à la fin du contrat) . Les paiements sont fonction du résultat, c’est-à-dire, à la livraison des services spécifiés dans les termes de référence. En vue d’assister le service demandeur dans la comparaison des offres financières, le montant forfaitaire de chacune de ces dernières seront détaillées (y compris, les voyages, les indemnités journalières et le nombre de jours de travail prévus). Évaluation : Les consultants individuels seront évalués comme suit : Analyse cumulée En utilisant cette méthode d’évaluation pondérée, un contrat sera attribué au consultant individuel dont l’offre a été attribuée et comme étant, à la foi :
Seuls les candidats qui obtiennent un minimum de 70 sur 100 points seront pris en compte pour l’évaluation financière. Critères d’évaluation : les candidats seront évalués sur la base des critères suivants : A : Offre Technique (100 points) pondérée sur 70 points :
B : Offre financière sur 30 points. Critères de sélection de la meilleure proposition :
Les candidatures féminines sont encouragées. |
Poste 3 : RECRUTEMENT D’UN EXPERT EN POLITIQUES ET EN INSTITUTIONS (expert PIR)
Emplacement : | NIAMEY, NIGER |
Date limite d’inscription : | 04 août 22 (Minuit New York, États-Unis) |
Temps restant : | 16j 12h 31m |
Contexte National Pays situé au cœur de la région du Sahel, le Niger dispose d’un potentiel important de terres et de ressources naturelles. Le pays a fourni 5 % de la production minière mondiale en 2020 à partir des minerais d’uranium. Sur 90 % de son territoire le Niger est doté de bassins pétroliers exploités de manière marginale. C’est donc que la survie des populations tient à l’exploitation des ressources naturelles telles que les terres et la biodiversité. Cette exploitation se fait dans un contexte marqué par la vulnérabilité du pays face aux changements climatiques et par de fortes pressions sur les ressources naturelles qui menacent l’écosystème et les conditions de vie des populations. Cependant, malgré les efforts de conservation jusque-là consentis par le gouvernement et les différents autres acteurs, les menaces sur la biodiversité subsistent une préoccupation majeure notamment à cause de la faiblesse des investissements dans le secteur. En effet, les fonctions écologiques et les services des écosystèmes qui tiennent le bien-être et le développement socio-économique de la population nigérienne sont menacées par la déforestation accélérée, la dégradation des habitats naturels, les érosions des terres, et la disparition des espèces fauniques et floristiques endémiques. Ainsi, le WWF indique que le statut des principaux écotypes va de « vulnérable » à « critique et en danger ». Afin de préserver cette richesse et lui faire jouer son rôle dans le bien-être durable des populations, le Niger a, dans le cadre du Plan National de l’environnement pour un développement durable, élaborer une stratégie nationale et un plan d’action national sur la diversité biologique (SNPA/DB) dont les objectifs sont encore, à ce jour, loin d’être atteints. Dans ce contexte, il est nécessaire d’établir un Plan de Financement pour la biodiversité réaliste et concret afin que le pays ait les moyens de mettre en œuvre ses stratégies nationales pour la biodiversité Contexte Organisationel L’Initiative mondiale pour la finance de la biodiversité (BIOFIN) a été mise en place et représente un partenariat mondial géré par le PNUD, avec notamment le soutien de la Commission européenne et des gouvernements de l’Allemagne, de la Suisse, de la Norvège, du Royaume-Uni, de la Belgique et de la Flandre. La phase 1 de cette initiative (2012-2018) a permis de développer et de tester dans plus d’une trentaine de pays une méthodologie proposant une approche innovante de l’élaboration de stratégie nationale de financement de la biodiversité et des écosystèmes. Une phase 2 (2018-2022) a été réalisée et a été récemment prolongée (2022-2025) et étendue à 5 nouveaux pays (Gabon, Ouzbékistan, Chine, Egypte et Argentine). En 2021, grâce à l’appui du Gouvernement de Belgique et suite à la demande explicite du gouvernement du Niger, le Niger devient le 41ème pays de BIOFIN. Cette initiative BIOFIN, guidée par un comité directeur mondial, a été développée pour quantifier les dépenses nationales en matière de biodiversité, le déficit de financement pour atteindre les objectifs nationaux de biodiversité et élaborer un plan de financement qui identifie et mobilise les ressources et les politiques nécessaires pour mettre en œuvre les solutions de financement les plus adaptées. En collaboration avec l’équipe mondiale BIOFIN, 40 pays sont maintenant impliqués dans ce processus. Ces pays sont : l’Argentine, Belize, Biélorussie, Brésil, Bhoutan, Botswana, Cambodge, Chili, Chine, Colombie, Costa Rica, Cuba, Egypte, Équateur, Fidji, Gabon, Géorgie, Guatemala, Inde, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizistan , Madagascar, Malaisie, Malawi, Mexique, Mongolie, Mozambique, Népal, Ouzbékistan, Pérou, Philippines, Seychelles, Afrique du Sud, Sri Lanka, Rwanda, Tanzanie, Thaïlande, Ouganda, Vietnam et Zambie. BIOFIN a été développé à la suite de la dixième Conférence des Parties (COP-10) de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), qui concluait qu’il était nécessaire de mieux connaître les besoins de financement complet et d’avoir une méthodologie permettant d’élaborer des stratégies de mobilisation des ressources. BIOFIN contribue de façon importante à la mise en œuvre du Plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020 de la CDB et répond directement à l’Objectif D’Aichi 20 sur la mobilisation des ressources afin de faciliter la mise en œuvre des stratégies et plans d ‘action nationale pour la diversité biologique. La méthodologie BIOFIN offre une approche innovante, progressive et adaptable qui permet aux pays de :
L’Analyse des Politiques et des Institutions (API) identifie la vision, les stratégies et les évolutions nationales en matière de diversité biologique. Les secteurs qui contribuent à la perte et aux gains de la biodiversité sont identifiés. Le paysage financier existant est analysé en détail, notamment le processus de budgétisation nationale, les lois et politiques de financement de la biodiversité et les mécanismes de financement de la biodiversité existants, y compris l’évaluation des sources de revenus de la biodiversité et des subventions producteurs de la biodiversité. Enfin, une analyse institutionnelle permet de recenser les acteurs du financement de la biodiversité et les décideurs politiques ou non.
Une Analyse des Dépenses pour la Biodiversité (ADB), s’intéresse à tous les types de dépenses contribuant à la gestion durable de la biodiversité, y compris les dépenses du secteur privé en plus des dépenses publiques, ainsi que les dépenses des organisations internationales et de la société civile nationale. Elle a généré des données sur les dépenses cumulées à l’échelle nationale qui sont utiles pour la planification de la politique et de la gestion de la biodiversité et qui peuvent être utilisées pour les rapports établis par la CBD.
Les objectifs de l’Estimation des Besoins Financiers (EBF) ne sont pas simplement de générer le meilleur budget possible pour les SPANB et les stratégies connexes, mais d’élaborer le budget à l’aide d’un processus, qui augmente sa probabilité de bénéficier d’un financement complet. Pour ce faire, il faut une approche méthodologique solide dans le cadre du processus d’élaboration du budget et en travaillant selon un calendrier adéquat, sous le bon format et avec les bons partenaires.
Le Plan de Financement de la Biodiversité (PFB) vise à présenter une approche nationale cohérente et globale au financement de la biodiversité qui englobe toute une gamme de solutions de financement, au-delà de la mobilisation de nouvelles ressources ou de ressources supplémentaires et de l « engagement du secteur public, du secteur privé et de la société civile ». Le but est de produire un Plan de Financement de la Biodiversité validé au niveau national, et qui propose des étapes visant à mettre en œuvre une gamme de solutions de financement afin d’étendre et d’améliorer le financement de la biodiversité dans le pays et d’atteindre les cibles nationales de la biodiversité. Le PNUD coordonne la mise en œuvre du programme grâce à une équipe mondiale qui appuie la mise en œuvre au niveau national. L’équipe BIOFIN travaille avec des équipes interdisciplinaires nationales pour adapter et mettre en œuvre la méthodologie au niveau national. Au niveau régional et mondial, BIOFIN fournit une expertise technique et permet aux pays participants d’échanger leurs expériences à travers divers mécanismes de coopération Sud-Sud tels que des ateliers régionaux et mondiaux, le site web BIOFIN (www.biodiversityfinance.net), des webinaires sur les solutions de financement et autres plates-formes (BES.Net). Pour la coordination de BIOFIN au Niger, le PNUD souhaite recruter un/une « Expert en Finance Environnementale » du Programme « Initiative pour la finance de la biodiversité – BIOFIN » suivant les détails prévus dans les présents termes de référence. L’expert en politique et institution sera sous la supervision directe du Coordinateur National du Programme BIOFIN
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Devoirs et responsabilités |
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L’expert(e) national(e) chargé(e) de la politique et des institutions sera responsable de produire l’analyse des politiques de financement de la biodiversité et du cadre institutionnel au Niger (API) suivant les étapes méthodologiques développées dans le manuel BIOFIN en collaboration avec l’équipe nationale BIOFIN, les principales parties prenantes et l’équipe mondiale de BIOFIN. L’API devrait inclure des recommandations spécifiques pour renforcer le cadre institutionnel, et l’identifiant des domaines politiques dans lesquels BIOFIN pourra fournir des conseils stratégiques. Il/elle fournit également des appuis transversaux à tous les autres experts nationaux de BIOFIN, y compris pour l’analyse des dépenses de biodiversité, les besoins de financement, et le plan de financement de la biodiversité, Il/elle joue un rôle de premier plan dans la préparation et la rédaction de l’API dans le cadre du processus BIOFIN avec les homologues du gouvernement et le Conseiller Technique Principal (CTP). Les principales tâches et responsabilités seront les suivantes : Technique d’expertise
Sensibilisation et communication du programme
Gestion des connaissances et rapports
L’expert national en politiques et institutions est rendu au coordinateur national du programme. Principaux résultats- livrables attendus :
Le contrat sera basé sur les performances. Les paiements seront effectués sur les livrables suivants :
Contributions au plan de financement de la biodiversité, au rapport de synthèse du projet et résumé pour les décideurs et autres livrables du projet : 25 % du total de la prestation.
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Compétences |
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Compétences et expérience requises |
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Éducation:
Expériences :
langues
Les Consultants appelés doivent soumettre les documents et renseignements suivants pour prouver leurs qualifications : L’offre technique comprend :
Offre financière : L’offre financière doit indiquer le montant total du forfait, ainsi que les modalités de paiement spécifiques et mesurables (quantitativement et qualitativement) relatives aux résultats concrets (à savoir, si les paiements doivent être échelonnés ou versés en totalité à la fin du contrat) . Les paiements sont fonction du résultat, c’est-à-dire, à la livraison des services spécifiés dans les termes de référence. En vue d’assister le service demandeur dans la comparaison des offres financières, le montant forfaitaire de chacune de ces dernières seront détaillées (y compris, les voyages, les indemnités journalières et le nombre de jours de travail prévus). Évaluation : Les consultants individuels seront évalués comme suit : Analyse cumulée En utilisant cette méthode d’évaluation pondérée, un contrat sera attribué au consultant individuel dont l’offre a été attribuée et comme étant, à la foi :
Seuls les candidats qui obtiennent un minimum de 70 sur 100 points seront pris en compte pour l’évaluation financière. Critères d’évaluation : les candidats seront évalués sur la base des critères suivants : A : Offre Technique (100 points) pondérée sur 70 points :
B : Offre financière sur 30 points. Critères de sélection de la meilleure proposition :
Les candidatures féminines sont encouragées. |