Poste 1 : Analyste en sécurité communautaire et vigilant Maiduguri, Nigéria
Le conflit provoqué par l’insurrection dans le bassin du lac Tchad, y compris au nord-est du Nigeria, dure depuis longtemps et a entraîné des conséquences indésirables en termes de pertes de vies humaines, créé des griefs intergénérationnels à plusieurs niveaux, détruit les systèmes socioculturels et socio-économiques et reste une menace. à la transformation immédiate, à moyen et à long terme des territoires touchés au Nigeria, notamment les États de Borno, d’Adamawa et de Yobe. Borno a connu un impact nettement plus important et l’insurrection y a traversé diverses phases et est marquée par des cycles liés à plusieurs facteurs.
En septembre 2021, l’insurrection dans le nord-est du Nigeria avait pris une tournure sans précédent, conduisant un grand nombre de personnes à quitter le conflit et à se présenter aux autorités de sécurité, principalement dans l’État de Borno, mais aussi dans les pays voisins. De plus, maintenir cette dynamique de départ présente des défis pour le processus efficace de gestion et de traitement des individus dirigé par les autorités gouvernementales et pour assurer leur réintégration dans les communautés au milieu d’un conflit en cours, d’une situation de déplacement interne et d’importants griefs intergénérationnels découlant d’un conflit de longue date.
En réponse aux départs massifs, en novembre 2021, le gouvernement de l’État de Borno a adopté une « Politique de réconciliation et de réintégration à base communautaire » fondée sur la vision d’une transformation à long terme de l’État pour contribuer à la paix et à la stabilité. Il s’agit d’un processus à plusieurs volets, impliquant la coopération de l’État et du gouvernement fédéral (y compris avec les institutions militaires et de sécurité) pour recevoir, traiter et gérer la charge de travail des personnes entre les mains des autorités. La politique présente plusieurs orientations qui se renforcent mutuellement pour un processus piloté par l’État, à savoir : a) un processus politique piloté au niveau local ; b) dépistage, profilage, déradicalisation et réadaptation ; c) un processus de réintégration axé sur la communauté et d) la réconciliation, la guérison et le plan de transformation à long terme et les priorités régionales dans le cadre de la stratégie régionale de stabilisation du bassin du lac Tchad.
Le PNUD aide le gouvernement fédéral et celui des États à rendre opérationnelles ces approches à travers divers canaux alignés sur la mise en œuvre du Fonds de stabilisation régional – guichet Nigéria, qui fonctionne dans certains des sites identifiés pour la réintégration. Ainsi, en même temps, soutenir l’alignement sur les principes nationaux/internationaux et les orientations politiques du PNUD pour une mise en œuvre efficace de la réconciliation et de la réintégration communautaires.
L’expérience acquise jusqu’à présent dans le Nord-Est montre clairement que les processus de réconciliation et de justice transitionnelle basés sur les communautés sont importants mais pas suffisants pour parvenir à la paix. Outre l’établissement d’un niveau minimum de sûreté et de sécurité dans la communauté, des mesures sont nécessaires pour renforcer les moyens de subsistance individuels, les infrastructures sociales et productives communautaires et les services publics avant que le processus réel de réintégration des anciens associés du NSAG puisse avoir lieu. Les consultations communautaires dans tout le nord-est du Nigéria menées par les partenaires du projet de 2017 à 2023 ont confirmé la nécessité d’une approche globale qui jette les bases d’une réintégration réussie grâce à un programme de « désengagement, dissociation, réintégration et réconciliation (DDRR) » piloté par la communauté et appartenant à l’État. » processus. Le gouvernement du Nigéria reconnaît également que la réintégration doit inclure des prestataires de sécurité non étatiques, tels que la Force opérationnelle conjointe civile (CJTF) et d’autres groupes d’autodéfense.
Dans ce contexte, le PNUD cherche à recruter un analyste de la sécurité communautaire et de la vigilance dans l’unité de réconciliation et de cohésion sociale du sous-bureau NE. Sous la direction et la supervision générales du spécialiste du programme, l’analyste de la sécurité communautaire et des justiciers travaille à diriger et à mettre en œuvre toutes les activités spécifiques du PNUD liées aux activités du projet de sécurité communautaire/justicier.
Étendue des travaux
Sous la supervision directe du spécialiste du programme, l’analyste de la sécurité communautaire et des justiciers exerce toutes les fonctions et responsabilités liées à la coordination, à la conception et à la gestion efficaces de toutes les activités liées à la sécurité des justiciers communautaires dans le projet.
Il/elle assure la liaison avec d’autres partenaires de l’ONU et du consortium, le personnel de réconciliation et de cohésion sociale, et les autorités gouvernementales compétentes, les commandants des CJTF/vigiles et d’autres parties prenantes communautaires pour concevoir et mettre en œuvre les activités convenues conformément aux objectifs et aux résultats escomptés du projet.
- Responsable de la prestation globale des activités de sécurité communautaire/de vigilance de manière efficace et efficiente, en travaillant en étroite collaboration avec les partenaires, le bureau de pays du PNUD, le sous-bureau de Maiduguri, l’armée, la police, d’autres prestataires de sécurité, les institutions gouvernementales civiles, les OSC, les institutions universitaires et entités et donateurs/partenaires de développement ;
- Veiller à ce que toutes les activités liées à la sécurité communautaire/aux justiciers soient préparées en temps opportun et mises en œuvre conformément aux résultats énoncés et aux indicateurs de performance, y compris la participation aux processus de recrutement et la fourniture d’un soutien technique. En outre, préparer des plans de travail annuels et des plans de passation des marchés conformément aux résultats et aux objectifs du programme ;
- Fournir des conseils et un soutien technique aux autorités pour développer un processus efficace de désarmement et de démobilisation et un système de collecte/gestion des armes pour certaines CJTF et groupes d’autodéfense, en conjonction avec une planification plus large de la sûreté et de la sécurité de la communauté et assurer la participation des anciens membres de la CJTF et des groupes d’autodéfense. processus de justice réparatrice au niveau communautaire et soutenir leur accès à l’aide à la réintégration ;
- Organiser et coordonner une formation sur la gestion des stocks et la sécurité de l’armurerie pour les agences de sécurité et les groupes d’autodéfense au sein de communautés sélectionnées, y compris une formation sur les droits de l’homme et la VSBG destinée aux membres des prestataires de sécurité non étatiques (vigiles) ;
- Renforcer les mécanismes de coordination existants en matière de sécurité communautaire et de vigilance et soutenir la création d’un groupe de travail de coordination soutenu par le PNUD, notamment en organisant des réunions, des conférences, etc., et en proposant des sujets à l’ordre du jour, en identifiant les participants, en préparant des documents et des présentations ;
- Mener des recherches, synthétiser les meilleures pratiques et codifier les expériences de projet sur le terrain dans des produits de connaissances complets avec des leçons apprises et des conseils étape par étape pour la réplication en plus de préparer des rapports (y compris des rapports d’avancement), des documents thématiques, des notes conceptuelles ainsi que des propositions de projets. dans le cadre des activités de collecte de fonds du bureau de pays du PNUD.
- Atteindre des résultats : NIVEAU 1 : Planifie et surveille son propre travail, prête attention aux détails, fournit un travail de qualité dans les délais.
- Penser de manière innovante : NIVEAU 1 : Ouvert aux idées créatives/aux risques connus, résout les problèmes de manière pragmatique, apporte des améliorations.
- Apprendre en continu : NIVEAU 1 : Ouvert d’esprit et curieux, partage ses connaissances, apprend de ses erreurs, demande des commentaires.
- S’adapter avec agilité : NIVEAU 1 : S’adapte au changement, gère de manière constructive l’ambiguïté/l’incertitude, est flexible.
- Agir avec détermination : NIVEAU 1 : Fait preuve de dynamisme et de motivation, capable d’agir avec calme face à l’adversité, confiant.
- S’engager et s’associer : NIVEAU 1 : Démontre de la compassion/compréhension envers les autres, noue des relations positives.
- Permettre la diversité et l’inclusion : NIVEAU 1 : Apprécier/respecter les différences, être conscient des préjugés inconscients, faire face à la discrimination.
Compétences transversales et techniques
Pensée systémique:
- Capacité à utiliser l’analyse objective des problèmes et le jugement pour comprendre comment des éléments interdépendants coexistent au sein d’un processus ou d’un système global, et à considérer comment la modification d’un élément peut avoir un impact sur d’autres parties du système.
Facilitation des connaissances :
- Capacité à animer les individus et les communautés de contributeurs pour participer et partager, notamment en externe.
Gestion de projet:
- Capacité à planifier, organiser, prioriser et contrôler les ressources, les procédures et les protocoles pour atteindre des objectifs spécifiques.
Gestion des partenariats :
- Capacité à établir et à entretenir des partenariats avec de larges réseaux de parties prenantes, de gouvernements, de partenaires de la société civile et du secteur privé, d’experts et autres, conformément à la stratégie et aux politiques du PNUD.
Communication:
- Capacité à communiquer de manière claire, concise et sans ambiguïté, tant par écrit que verbalement ; adapter les messages et choisir les méthodes de communication en fonction du public.
- Capacité à gérer les communications internes et externes, via les médias, les réseaux sociaux et d’autres canaux appropriés.
Surveillance:
- Capacité à fournir aux gestionnaires et aux principales parties prenantes des commentaires réguliers sur la cohérence ou l’écart entre les activités planifiées et réelles et la performance et les résultats du programme.
Gestion de la relation:
- Capacité à collaborer avec un large éventail de partenaires publics et privés, à établir, maintenir et/ou renforcer des relations de travail, la confiance et la compréhension mutuelle.
- Un diplôme universitaire supérieur (maîtrise ou équivalent) dans des disciplines liées au droit et au développement, aux droits de l’homme, aux sciences politiques, aux sciences du comportement ou à d’autres domaines pertinents des sciences sociales est requis. OU
- Un diplôme universitaire de premier niveau (licence) dans les domaines connexes accompagné de 2 années supplémentaires d’expérience pertinente sera dûment pris en considération à la place d’un diplôme universitaire supérieur.
- Jusqu’à 2 ans (avec une maîtrise) ou au minimum 2 ans (avec un baccalauréat) d’expérience professionnelle pertinente dans l’État de droit, l’accès à la justice et la réforme de la sécurité communautaire ou dans un domaine connexe pertinent sont requis ;
- Une expérience des approches sectorielles de la justice et de l’État de droit dans des contextes de crise, y compris une expérience de travail avec les principaux acteurs, est requise ;
- Solide expérience dans la programmation sensible aux conflits ;
- Une expérience dans une organisation de développement international est souhaitée ;
- Une expérience antérieure avec le PNUD ou une autre entité des Nations Unies engagée dans l’état de droit, la réforme du secteur de la sécurité, le DDR, etc. est souhaitée ;
- Une expérience dans des situations particulières de développement en Afrique serait un atout, ainsi qu’une expérience antérieure de travail dans la région du lac Tchad ;
- Une expérience antérieure dans des contextes de conflit/post-conflit, de préférence avec l’ONU/PNUD, serait un avantage ;
- Une expérience pratique en matière de renforcement des capacités, de négociation, de facilitation et de formation, de développement du leadership et d’élaboration de stratégies serait un atout ;
- Une expérience de travail dans le domaine de la réconciliation et de la réintégration des organisations de sécurité volontaires est souhaitée ;
- Une expérience démontrée et une bonne connaissance des VSO de réintégration communautaires dans le nord-est du Nigéria sont souhaitées ;
- Une expérience dans le secteur de la sécurité dans le nord-est du Nigeria est souhaitée.
Langue(s) requise(s) :
- La maîtrise de l’anglais écrit et parlé est requise.
- La capacité de communiquer efficacement en kanuri, en haoussa ou dans toute autre langue locale parlée dans la région du nord-est est requise.
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Poste 2 : Assistant (e) Administratif (ve) et Financier (e) Ndjamena, Chad
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