résilience des collectivités territoriales face aux déplacements massifs des populations et à la pandémie du Covid-19 | ||||||||||||||||
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Procurement Process : | IC – Individual contractor | |||||||||||||||
Office : | Undp Burkina – BURKINA FASO | |||||||||||||||
Deadline : | 28-Jan-22 | |||||||||||||||
Posted on : | 18-Jan-22 | |||||||||||||||
Development Area : | CONSULTANTS | |||||||||||||||
Reference Number : | 87314 | |||||||||||||||
Link to Atlas Project : Non-UNDP Project |
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Documents : IC Notice |
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Overview :Date : 18 janvier 2022
Pays : Burkina Faso Nom du Projet : Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU-HABITAT) Durée de réalisation : 5 mois Lieu d’affectation : Ouagadougou Votre soumission devra être déposée à l’adresse suivante : Par email : [email protected] Au plus tard : 28 janvier 2022 à 12 heures Les propositions, adressées à l’Operations Manager, doivent être envoyées à l’adresse e-mail ci-dessus indiquée, avec la mention « Recrutement d’un Consultant (e) Expert(e) foncier, chargé de Renforcement de la résilience des collectivités territoriales face aux déplacements massifs des populations et à la pandémie du Covid-19 ». Les termes de références sont disponibles sur le site du PNUD Burkina à l’adresse : http://www.bf.undp.org/content/burkina_faso/fr/home/operations/procurement.html La proposition technique devra comprendre : Une brève présentation de l’approche méthodologique et de l’organisation de la mission envisagée, une note de compréhension des TDRs, un curriculum vitae incluant au moins deux (02) références avec les adresses Emails. La proposition financière devra être élaboré suivant le format fourni en annexe. Les demandes de clarifications devront être transmises uniquement par écrit à l’adresse suivante : [email protected] Contexte et Justification Le Burkina Faso est confronté depuis quelques années à de nombreux défis sécuritaires qui entravent les efforts de développement et remettent en cause les conditions de paix et de cohésion sociale. Les régions septentrionales du pays (Sahel, Centre Nord, Nord, Boucle du Mouhoun) et l’Est restent les plus touchées avec plus de 1.4 millions de PDI enregistrées à la date du 31 septembre 2021, selon le Conseil National de Secours d’Urgence (CONASUR). Dans leur quête de sécurité et de paix, les populations se déplacent pour la plupart, pour des raisons de recherche de sécurité et de protection, vers des centres urbains notamment, vers les chefs-lieux de régions, de provinces et de communes, dans les régions du Centre Nord et du Sahel. Des villes comme Kaya ou encore Dori ont ainsi vu leur population doubler en l’espace de deux ans. La crise des PDI contribue ainsi à accélérer une tendance à l’exode rural ; ce qui n’est pas sans poser des problèmes en matière de gestion des questions d’ordre foncier et d’accès aux services de base dans ce contexte d’urbanisation accélérée. Au-delà des défis liés à l’inadéquation entre l’offre de services sociaux de base (eau, assainissement, santé et éducation) et des logements, les installations des PDI, à l’échelle des espaces territoriaux communaux, qu’elles soient temporaires ou à long terme peuvent être des sources potentielles de conflits liés à l’usage du sol. Sur toute la planète, le foncier constitue une ressource essentielle et stratégique, tant pour les habitants des villes en termes de logement et d’activités économiques, que pour les ménages ruraux dont c’est la principale richesse et le premier moyen de production, celui qui conditionne souvent l’alimentation et les revenus de la famille. Mais au Burkina Faso, comme souvent en Afrique subsaharienne, les marges de manœuvre deviennent de plus en plus faibles en raison de taux de croissance démographiques toujours très élevés. Le foncier est une problématique transversale, qui touche à la fois à des enjeux de sécurité alimentaire, de gestion durable des ressources naturelles, de gouvernance démocratique, de maintien de la paix et de croissance économique. Il constitue l’un des rares objets du développement nécessitant de travailler autant sur la répartition des facteurs de production que sur l’accès au droit et à la citoyenneté. Au Burkina, c’est aussi l’une des questions les plus complexes pour des raisons techniques et socio-politiques car elle est porteuse de malentendus et suscite des débats contradictoires, où se confrontent des idées parfois dogmatiques et souvent simplistes. Le foncier constitue un bien de plus en plus convoité sous l’effet des grandes évolutions actuelles : crises financières et alimentaires, croissance démographique et urbaine, changement climatique. Il est donc souvent à l’origine de conflits entre urbains et ruraux, entre agriculteurs et éleveurs, entre investisseurs privés et usagers locaux, entre autochtones et allochtones et même entre les générations. Au Burkina Faso, dans le contexte de la crise sécuritaire et humanitaire que traverse le pays depuis maintenant environ 6 ans, la question foncière est au cœur de tous les enjeux dans les zones à forts défis sécuritaires surtout dans les zones d’accueil des populations déplacées internes. La crise sécuritaire entrainant des déplacements massifs de population démontre une forte pression sur le foncier des villes d’accueil et provoque une spéculation foncière par les propriétaires terriens qui peuvent engendrer des conflits. En outre, on observe des conflits à cause d’une utilisation accrue des services mais aussi autour du foncier et des terrains pour la construction de logements, et pour les activités génératrices de revenus (y inclus la production agricole ou l’élevage), des conflits liés à l’occupation anarchique sans titres, des conflits liés à des terres agricoles par des personnes ne possédant pas de droit, des litiges sur les limites territoriales des villages et/ou communes, et enfin la remise en cause souvent de la chefferie coutumière. Afin d’éviter l’érosion de la cohésion sociale tout en fragilisant d’avantage le tissu social existant, il est impératif d’asseoir des mécanismes de prévention, médiation et résolution des conflits en général, avec un focus particulier sur la question foncière. Afin d’accompagner l’Etat, les collectivités locales, les acteurs humanitaires et de développement et les organisations communautaires, le Programme des Nations Unies pour les Etablissements Humains (ONU-Habitat) avec l’appui financier de l’Union Européenne, dans le cadre du projet de « Renforcement de la résilience des collectivités territoriales face aux déplacements massifs des populations et à la pandémie du Covid-19 », sous le leadership du Ministère en charge du développement urbain, envisage la réalisation d’un outil de prévention et de médiation des conflits fonciers en situation de crise sécuritaire et humanitaire, avec un focus sur les zones du projet (Kaya, Tougouri, Kongoussi et Dori), fortement impactées par le déplacement interne. Les présents termes de référence ont été élaborés à l’effet de recruter un(e) consultant(e) pour la mission de production d’un Guide comme ci-dessus mentionné. II. Objectifs de la mission Le ou la consultant€ à mi-parcours de la conduite de la mission devra soumettre un rapport analytique provisoire sur les dynamiques de conflits fonciers, les typologies et natures, les acteurs en interactions et les mécanismes légaux et endogènes mis en place pour la prévention et/ou la médiation. Ce rapport provisoire fera l’objet d’un atelier participatif à l’échelle de la ville de Kaya en collaboration avec les Cellules Municipales de Résilience Urbaine (CMRUs). L’organisation de l’atelier ne fait pas partie des tâches du consultant. Un rapport définitif sera produit par le consultant assorti, du Guide de prévention et de médiation des conflits fonciers. III. Résultats attendus Sous la supervision directe du chargé du Programmes ONU-HABITAT, le/la consultant(e) assurera les tâches suivantes :
IV- La durée Le/La consultant(e) disposera de 05 mois pour ladite mission.
Au plan de l’Organisation
Aptitudes personnelles
Gestion des relations
Gestion des tâches
Leadership personnel et efficacité
Les dossiers de candidatures doivent inclure : – une note explicative sur la compréhension des TDR et les raisons de la soumission ; – une présentation détaillée de l’approche méthodologique et de l’organisation de la mission de consultation ; – un curriculum vitae (CV) signé incluant les expériences acquises sur au 3 ans moins ; – une offre financière ; Seul(e)s les consultant(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s. Evaluation
La sélection sera faite sur la base des critères notés sur 100 comme suit :
La proposition financière est évaluée selon la formule suivante : Note financière A = [(Offre financière la moins disante) /Offre financière de A] x 30 Seuls les consultants ayant obtenu une note technique d’au moins 70 points/100, verront leurs offres financières ouvertes. Cette note technique sera pondérée à 70% et la note financière pondérée à 30%. Le/la Consultant (e) fait sa proposition financière suivant le Tableau des coûts. Il doit proposer un montant forfaitaire et présenter dans le Tableau des coûts la ventilation de ce montant forfaitaire. Le/la Consultant (e) avec le cumul de notes (Technique pondérée + Financière) le plus élevé sera retenu pour la consultation. Durée du contrat La durée totale de la consultation est de 5 mois. NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées. |