Travailler au sein du Groupe de la Banque mondiale vous offre une occasion unique d’aider nos clients à résoudre leurs plus grands défis de développement. Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources de financement et de connaissances pour les pays en développement ; un partenariat mondial unique de cinq institutions dédiées à mettre fin à l’extrême pauvreté, à accroître la prospérité partagée et à promouvoir le développement durable. Avec 189 pays membres et plus de 120 bureaux dans le monde, nous travaillons avec des partenaires des secteurs public et privé, investissant dans des projets révolutionnaires et utilisant les données, la recherche et la technologie pour développer des solutions aux défis mondiaux les plus urgents. Pour plus d’informations, visitez www.worldbank.org
CONTEXTE DE PRATIQUE MONDIAL DE LA SANTÉ, DE LA NUTRITION ET DE LA POPULATION :
La contribution centrale de la pratique mondiale SNP au double objectif de la Banque mondiale est de permettre la réalisation de la couverture sanitaire universelle (CSU), dans laquelle toutes les personnes sont effectivement couvertes par les services de santé essentiels, et personne ne souffre de difficultés financières excessives en raison de maladies. La pratique mondiale HNP comprend des membres du personnel à Washington, DC et dans de nombreux bureaux de pays. La pratique mondiale SNP travaille avec et dans plusieurs secteurs, en reconnaissance du fait que les résultats SNP dépendent souvent d’actions qui se situent en dehors du secteur SNP. La pratique mondiale SNP soutient les efforts nationaux et régionaux pour : (i) améliorer les résultats sanitaires, en particulier pour les pauvres et les plus vulnérables ; (ii) élargir l’accès aux services, interventions et technologies SNP de haute qualité qui offrent le meilleur rapport qualité-prix ; (iii) renforcer les systèmes de santé pour des résultats ; (iv) établir et améliorer les mécanismes de financement de la santé qui favorisent l’efficacité, l’équité et la durabilité des investissements ; (v) renforcer les institutions concernées par la santé à l’intérieur et à l’extérieur du secteur de la santé ; (vi) exploiter les politiques et les investissements multisectoriels pour de meilleurs résultats sanitaires ; et (vii) développer et apprendre des évaluations d’impact rigoureuses.
CONTEXTE DE LA RÉGION AFRIQUE :
L’Afrique a enregistré une forte croissance économique ces dernières années qui a contribué à réduire les niveaux de pauvreté sur le continent. Pourtant, à mesure que la population de l’Afrique augmente, la région est confrontée au défi crucial de jeter les bases d’une croissance inclusive à long terme. De nombreux pays sont encore confrontés à des niveaux élevés de mortalité infantile et maternelle, la malnutrition est bien trop courante et la plupart des systèmes de santé ne sont pas en mesure de faire face efficacement aux épidémies et au fardeau croissant des maladies chroniques. Ces défis appellent des engagements renouvelés et des progrès accélérés vers la couverture sanitaire universelle (CSU), le principe selon lequel chacun reçoit les services de santé nécessaires sans difficultés financières.
La plupart des pays africains ont intégré la CSU comme objectif dans leurs stratégies nationales de santé. Pourtant, les progrès dans la traduction des engagements envers la CSU en ressources nationales accrues pour la santé, une aide au développement efficace et, finalement, des services de santé équitables et de qualité, et une protection financière accrue ont été lents. Pour accélérer les progrès vers la CSU en Afrique, les pays auront besoin d’un leadership politique et d’une vision stratégique claire pour atteindre leurs objectifs de CSU et être en mesure d’éliminer les décès maternels et infantiles évitables, de renforcer la résilience aux urgences de santé publique, de réduire les difficultés financières liées à la maladie, et renforcer les bases d’une croissance économique à long terme.
CONTEXTE DU PAYS SNP CONGO :
Tout en étant un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (LMIC), le Congo connaît d’importantes tensions budgétaires résiduelles en raison de la pandémie de COVID-19, du ralentissement économique mondial, ainsi que de la baisse des prix du pétrole (en raison d’une économie qui reste peu diversifiée, avec pétrole représentant plus de 80 % des exportations). Les dépenses publiques de santé au Congo sont relativement faibles en termes absolus et selon les normes internationales par rapport aux PRITI, la récente baisse des revenus nationaux aggravant encore les problèmes de financement de la santé.
Le développement humain est une priorité pour le gouvernement et certains progrès récents ont été notés dans certains indicateurs de santé et d’éducation, mais des défis considérables subsistent. Le Congo se classe 137e sur 189 pays selon l’indice de développement humain, avec un indice de capital humain de 0,42. Près de 8 500 enfants nés aujourd’hui ne survivront pas à leur 5e anniversaire.
Malgré sa classification LMIC, le profil épidémiologique du Congo reste comparable à celui des pays à faible revenu. On estime que 62 % des décès sont encore causés par des maladies transmissibles et de mauvaises conditions maternelles, prénatales et nutritionnelles. Les indicateurs actuels du secteur de la santé restent médiocres et le taux de mortalité maternelle reste non seulement élevé, mais est passé de 378 en 2015 à 445 pour 100 000 naissances vivantes en 2021 (MICS 2105, OMS/Ministère de la Santé 2021). La mortalité des moins de cinq ans est encore élevée à 45 pour 1000 naissances vivantes. Seuls 69 % des nourrissons (âgés de 12 à 23 mois) ont reçu trois doses de vaccin contre la diphtérie, la coqueluche et le tétanos (DPT3). Le pays compte encore plus de 20 pour cent de ses enfants de moins de cinq ans souffrant d’un retard de croissance, dont 8 pour cent souffrent d’un retard de croissance sévère. Deux tiers des enfants de moins de cinq ans souffrent d’anémie. Le paludisme pèse énormément sur le système de santé congolais, étant la première cause de consultations (54%), d’hospitalisation (40%) et de mortalité (42%). En matière de santé de la reproduction, le taux de prévalence contraceptive est faible à 30% et la proportion de formations sanitaires proposant des méthodes modernes de contraception est inférieure à 20%.
PROGRAMME SNP DE LA BANQUE MONDIALE AU CONGO :
La Banque mondiale est un partenaire clé pour aider le Congo à faire avancer son programme de CSU et à renforcer son système de santé après la COVID-19. Le portefeuille SNP de la Banque au Congo est diversifié et en croissance et présente de nouvelles opportunités d’engagement stratégique. Les opérations actives comprennent un projet de renforcement des systèmes de santé ancré sur l’utilisation du financement basé sur la performance pour améliorer la qualité de la prestation de services et met fortement l’accent sur la gouvernance et la gestion des finances publiques. En outre, un projet régional axé sur la sécurité sanitaire et la préparation (REDISSE IV) et un projet de réponse au COVID-19 sont en cours de mise en œuvre. Pour éclairer le dialogue avec le pays, un programme dynamique de travail analytique et d’assistance technique axé sur le financement et la gouvernance de la santé a également été établi.
Pour renforcer l’équipe santé de la Banque Mondiale au Congo, la Banque Mondiale recrute un Spécialiste Santé Senior/Economiste basé à Brazzaville. Bien que l’objectif de ce poste soit de répondre aux besoins SNP de la République du Congo, le candidat sélectionné devra également soutenir le programme SNP dans d’autres pays de la CMU et au-delà.
Le programme de travail des candidats sera axé sur le soutien à l’engagement de la Banque dans le domaine de la santé au Congo. En outre, au sein de la pratique mondiale de la santé, de la nutrition et de la population, les candidats retenus pourraient contribuer à certains domaines d’engagement et de solutions en matière de santé régionale/mondiale en fonction de leur expertise et de leurs intérêts.
Le bureau de la Banque mondiale RoC – https://www.worldbank.org/en/country/congo
DEVOIRS ET RESPONSABILITES :
La Banque mondiale recrute un spécialiste principal de la santé / économiste au bureau de pays en République du Congo. Le spécialiste principal de la santé / économiste travaillera au sein de l’équipe élargie de la PNH pour fournir un soutien et un leadership sur l’engagement technique et opérationnel de la Banque mondiale. Il / elle devra travailler dans plusieurs domaines, y compris le financement de la santé, le renforcement du système de santé et les soins de santé primaires, la préparation à la sécurité sanitaire, COVID-19, ainsi que des programmes multisectoriels tels que l’autonomisation des femmes et des filles.
Les responsabilités spécifiques dépendront du profil technique du candidat, mais comprendront :
• Diriger, codiriger ou contribuer au dialogue sur les politiques, à l’assistance technique et à d’autres formes de soutien au gouvernement et aux autres parties prenantes au Congo (et éventuellement dans d’autres pays de la région) dans les domaines d’engagement de la Banque en matière de SNP.
• Diriger, codiriger ou contribuer à l’appui à la mise en œuvre du portefeuille opérationnel SNP de la Banque, ainsi qu’à la préparation d’opérations nationales et/ou régionales sélectionnées. Il s’agira notamment de diriger, co-diriger ou contribuer aux discussions techniques et au suivi quotidien du portefeuille de la Banque en étroite collaboration avec les agences gouvernementales et les partenaires au développement concernés. Il comprendra également la participation aux missions de l’équipe de santé à l’échelle nationale.
• Contribuer aux programmes et activités inter-GP, y compris à la fois analytiques (telles que des études, des évaluations, des articles évalués par des pairs) et opérationnels.
• Fournir des contributions sectorielles ou intersectorielles pour divers produits opérationnels (par exemple, notes d’information sectorielles/pays, rapports de fond et revues de performance du portefeuille).
• Répondre aux demandes d’informations ponctuelles des clients internes et externes.
Le travail sera de nature technique et de fond, nécessitant des interactions fréquentes avec les principales parties prenantes externes et internes ainsi qu’un dialogue prioritaire et stratégique et l’établissement d’un programme pour façonner la nature de l’engagement de la Banque au Congo.
Le spécialiste principal de la santé / économiste relèvera du gestionnaire de la pratique (santé, nutrition et population) pour HAWH3. Pour le travail opérationnel quotidien, le spécialiste principal de la santé / économiste peut servir de chef d’équipe de travail sur les tâches assignées et travailler en étroite collaboration avec d’autres chefs d’équipe de travail, le chef du programme de développement humain et le personnel d’autres pratiques mondiales. Le spécialiste principal de la santé / économiste sera soumis à toutes les réglementations et directives de la Banque mondiale applicables au personnel du bureau de pays qui est son lieu d’affectation.
Les critères de sélection
• Diplôme supérieur en médecine, santé publique, épidémiologie, économie de la santé ou équivalent avec au moins 8 ans d’expérience pertinente.
• Vaste expérience de travail dans des domaines techniques et politiques qui sont au cœur de l’engagement de la Banque mondiale, y compris le renforcement des systèmes de santé, l’économie et le financement de la santé, la sécurité et la préparation sanitaires, et à travers des thèmes multisectoriels. Une expérience de travail en dehors du Congo serait un avantage.
• Une expérience de travail efficace avec des responsables gouvernementaux, des parties prenantes de haut niveau et des partenaires internationaux tels que l’OMS, l’UNICEF, Gavi – l’Alliance du vaccin, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, l’USAID, le CDC, l’Afrique de l’Ouest Organisation de la santé, donateurs bilatéraux, etc. Une expérience de travail avec des parties prenantes au niveau local et mondial est un avantage.
• Excellentes compétences interpersonnelles et diplomatiques et capacité démontrée à exercer un jugement technique et opérationnel dans des contextes complexes et des relations avec les clients.
• Aptitude avérée à collaborer efficacement avec des collègues/membres de l’équipe, y compris d’autres secteurs, et à contribuer de manière productive au travail et aux résultats de l’équipe, en respectant les différents points de vue.
• Une expérience de travail sur des projets financés par le GBM et une connaissance des opérations, des politiques et des procédures du GBM sont un avantage.
• De solides compétences en communication verbale et écrite en anglais et en français sont essentielles.
En plus de ce qui précède, le candidat sélectionné doit démontrer les compétences de base suivantes du GBM :
Compétences intégratives – Comprend les problèmes fondamentaux et sait où obtenir une expertise supplémentaire en cas de besoin.
Connaissance et expérience dans le domaine du développement – Comprend le processus d’élaboration des politiques et le rôle du secteur de la santé dans ce processus. Peut trouver des informations pertinentes et examiner des questions politiques similaires dans plusieurs régions et distiller des recommandations et des leçons pertinentes sur le plan opérationnel à partir de cette analyse pour les clients.
Compétences en matière de dialogue politique — Identifie et évalue les questions politiques et communique les résultats/points de vue verbalement et par le biais de rapports et de documents économiques. Joue un rôle actif dans le dialogue avec le gouvernement et/ou d’autres parties prenantes au sein des équipes de la Banque.
Orientation client – Maintient les relations avec les clients face à des demandes ou des directives contradictoires et fournit des conseils et des solutions fondés sur des preuves fondées sur un diagnostic et des connaissances solides.
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